Skip to main content
Livraison gratuite
Livraison gratuite dès 50€
Expéditions rapides
Toute commande avant midi expédiée le jour même
Paiement sécurisé
Paiements sécurisés
Conseils personnalisés
Conseils personnalisés

L’intérêt des acides gras (Oméga 3) pour freiner la rétinite pigmentaire

La rétinite pigmentaire est une maladie génétique dégénérative de l’œil, ou des yeux, se manifestant par une perte progressive de la vision évoluant généralement vers une cécité.

Les acides gras, en général, et plus particulièrement l’acide docosahexaénoïque (ou DHA), sont essentiels à l’intégrité des cellules photoréceptrices et sont impliqués dans la lutte contre la progression de la maladie.

Une étude a été réalisée, permettant l’analyse des changements du profil des acides gras dans la rétine d’une souris afin de tenter d’identifier les facteurs de risque potentiels de dégénérescence rétinienne. Grâce à la méthode de Folch, les acides gras contenus dans les rétines de différentes souris ont été extraits et analysés par chromatographie (1).

La rétine d’une des souris a montré une diminution du nombre de rangées de photorécepteurs et des altérations de la morphologie de ceux-ci, par rapport aux rétines des autres souris. La quantité totale d’acides gras des rétines avec altération de la morphologie a chuté de 29,4% par rapport aux autres.

De ce fait, il a alors été démontré une corrélation positive entre la teneur rétinienne en acides gras et le nombre de rangées de photorécepteurs dans une rétine : il a été constaté que la teneur en acides gras spécifiques de la rétine a diminué avec la dégénérescence des photorécepteurs chez les souris atteintes de rétinite pigmentaire.

Ces acides gras pourraient alors être nécessaires à la viabilité des cellules photoréceptrices, et devraient être étudiés pour la conception de traitements thérapeutiques et de suppléments nutritionnels.

(1) La chromatographie est une technique séparative analytique et/ou préparative qui consiste à faire migrer les constituants à séparer sur une phase stationnaire immobile, à l’aide d’une phase mobile, liquide ou gazeuse, de nature différente.

Références : 

2021 Jun 10;209:108667. doi: 10.1016/j.exer.2021.108667. Online ahead of print.

María José Ruiz-Pastor, Oksana Kutsyr, Pedro Lax, Nicolás Cuenca