Souvent associées aux bouffées de chaleur, les sueurs nocturnes font partie des symptômes vasomoteurs liés à la ménopause. Causées par un dérèglement hormonal, les sueurs nocturnes constituent un des principaux symptômes de la ménopause. Heureusement, certains traitements et des mesures d’hygiène de vie parviennent à les réduire.
Aussi appelées hyperhidrose, les sueurs nocturnes sont des bouffées de chaleur se produisant pendant la nuit. Souvent présentes en période de ménopause, elles sont liées à un dérèglement de la sensibilité de l’hypothalamus. Ce dérèglement, induit par la chute du taux d’hormones, provoque une transpiration excessive due à la perturbation de la température du corps.
Si les sueurs nocturnes sont souvent associées aux symptômes de la ménopause, elles peuvent aussi résulter d’autres causes, pathologiques ou idiopathiques. Dans tous les cas, elles sont susceptibles de réduire, plus ou moins gravement, la qualité du sommeil. Panorama.
Chez les femmes, les sueurs nocturnes sont souvent consécutives à l’installation progressive de la ménopause. À cette étape de la vie, le taux d’hormones féminines chute. Parmi celles-ci, c’est la diminution progressive du taux d’œstrogènes qui perturbe le fonctionnement normal de l’hypothalamus. Résultat : la température du corps se dérégule et lorsque l’hypothalamus pense qu’il est en surchauffe, il ordonne la production de transpiration pour le refroidir.
A contrario des bouffées de chaleur, dans les sueurs nocturnes, ce n’est pas la sensation de chaleur qui réveille les femmes. C’est généralement la sensation d’humidité des vêtements ou de la literie qui provoque l’interruption du sommeil.
Contrairement aux idées largement véhiculées, les hormones féminines ne sont pas toujours la cause des sueurs nocturnes. En effet, d’autres pathologies et certains facteurs environnementaux favorisent ou causent leur apparition. Les plus documentés sont :
En cas de doute sur vos symptômes, l’avis d’un médecin est indispensable.
Les sueurs nocturnes diminuent la qualité du sommeil. Lorsqu’elles surviennent souvent et longtemps, elles entraînent une fatigue constante. Cela diminue alors la qualité de vie des femmes qui les ressentent. Voici comment elles peuvent être traitées.
Pour les cas les plus sévères, le traitement hormonal substitutif peut être une alternative. Ce THS doit être prescrit par un professionnel de la santé. Il intervient généralement lorsque les troubles du sommeil induits sont invalidants.
Cependant, certaines femmes n’ont pas accès à ce traitement en raison de leurs antécédents médicaux. D’autres ne souhaitent pas avoir recours à des hormones de synthèse et préfèrent se tourner vers des alternatives naturelles.
Il existe de nombreuses alternatives naturelles pour limiter l’apparition des sueurs nocturnes.
Depuis quelques années, un nombre croissant de femmes fait appel à l’acupuncture pour soulager certains symptômes de la ménopause, dont les sueurs nocturnes. Cette technique semble apporter un certain soulagement sans, toutefois ,qu’il n’y ait des études scientifiques irréfutables.
Certaines femmes rapportent aussi une amélioration avec l’utilisation de certains remèdes homéopathiques.
La phytothérapie apporte une gamme riche et variée de plantes susceptibles de soulager les symptômes vasomoteurs liés à la ménopause.
La sauge sclarée est la première intention pour réguler les hormones féminines. Elle est ainsi réputée pour diminuer les troubles de la ménopause. C’est également le cas de sa cousine, la sauge officinale, dont l’usage est cependant plus compliqué.
L’actée à grappes noires constitue aussi une alternative de choix. En Amérique du Nord, elle est réputée pour lutter contre les troubles de la ménopause, dont les bouffées de chaleur et les sueurs nocturnes. L’actée à grappes noires a fait l’objet d’études scientifiques qui démontrent une amélioration dans la prévalence des sueurs nocturnes.
Enfin, totalement méconnu en France, le shatavari est, dans la médecine ayurvédique, la plante des femmes par excellence. Elle est utilisée tant à la puberté pour régulariser les premiers cycles qu’à la ménopause pour réduire les symptômes désagréables. Son efficacité a été prouvée par des recherches scientifiques.
Plus puissantes que les extraits de plantes, les huiles essentielles ont également leur place dans le traitement des sueurs nocturnes.
Les huiles essentielles considérées comme les amies des femmes ménopausées sont :
Les huiles essentielles comportent des molécules puissantes. Il convient de solliciter l’avis d’un professionnel de la santé avant toute utilisation.
Traitement naturel sans hormones ni phytohormones
Les sueurs nocturnes peuvent représenter un vrai problème de santé chez les femmes. Toutefois, certains gestes quotidiens permettent déjà de les limiter.
Voici quelques conseils simples d’hygiène de vie :
A retenir sur les sueurs nocturnes :
À la ménopause, les sueurs nocturnes peuvent impacter négativement la qualité du sommeil. Toutefois, il existe de nombreux moyens de les diminuer. L’hygiène de vie et les traitements, hormonaux ou naturels, viennent à bout de ce désagrément.
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