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Menstruation, SPM : comment agir sur les troubles de l’humeur ?

illustration d'une femme ayant ses Règles et des troubles de l'humeur

Parmi tous les signes de la ménopause, il en est un qui peut mener la vie dure aux femmes : le syndrome prémenstruel ou SPM. Parmi ces symptômes, l’anxiété est sans doute le plus fréquent. Voici quelques pistes naturelles et médicales pour lui dire adieu, une fois pour toutes.

Qu’est-ce que le syndrome prémenstruel ?

Le syndrome prémenstruel regroupe une série de symptômes physiques et psychiques se produisant dans la deuxième phase du cycle hormonal féminin. Les différents symptômes prennent généralement fin dans les 48 heures qui suivent le début des règles (saignements). 

Le saviez-vous ?

Le syndrome prémenstruel (spm) affecte plus de 50 % des femmes en âge de procréer.

Qu’est-ce que le trouble dysphorique prémenstruel ?

Le trouble dysphorique prémenstruel désigne une forme sévère de syndrome prémenstruel. Les symptômes observés sont de même nature, mais sont présents de manière concomitante et avec une plus grande intensité. Dans le cas du trouble dysphorique prémenstruel, les symptômes sont tels qu’ils empêchent les femmes atteintes de mener une vie normale. 

Le saviez-vous ?

Le trouble dysphorique prémenstruel (tdpm) touche environ 5 % de la population féminine ayant ses règles.

Quels sont les symptômes du syndrome prémenstruel ?

Le syndrome menstruel tout comme le trouble dysphorique prémenstruel présentent à la fois des symptômes physiques et des symptômes psychiques. 

Les symptômes physiques les plus communs du syndrome prémenstruel sont :

  • problèmes de peau ;
  • prise de poids ;
  • rétention d’eau ;
  • seins douloureux ;
  • douleurs abdominales ;
  • céphalées.

Les symptômes psychiques les plus communs du syndrome prémenstruel sont :

  • humeur instable ;
  • dépression ;
  • anxiété ;
  • manque de motivation ;
  • nervosité ;
  • troubles de l’appétit.

Pourquoi le syndrome prémenstruel engendre-t-il de l’anxiété ?

Parmi les nombreux symptômes du syndrome prémenstruel, ceux affectant le système nerveux sont légion. Ainsi, les troubles de l’humeur, dont l’anxiété, la dépression ou plus simplement la nervosité, sont omniprésents. Mais d’où viennent-ils ?

Les causes exactes du syndrome prémenstruel échappent encore à la médecine. Toutefois, la littérature médicale s’accorde sur l’origine plurielle du phénomène. Ainsi, ce syndrome serait causé par les fluctuations hormonales. 

Les hormones féminines en cause, à savoir la progestérone et les œstrogènes, influent elles-mêmes sur d’autres hormones et sur certains neuromédiateurs. Ainsi, la mélatonine, la sérotonine et les hormones thyroïdiennes pourraient aussi être impactées. Cela expliquerait le polymorphisme des symptômes associés et les troubles de l’humeur. En effet, la sérotonine est active sur cette sphère.

Comment gérer les troubles de l’humeur liés au syndrome prémenstruel ?

Les troubles de l’humeur associés au syndrome prémenstruel prennent différents aspects et différentes gravités. Nervosité, irritabilité, anxiété, voire véritable dépression, ces symptômes peuvent vraiment ruiner la vie des femmes en âge de procréer. Aussi, voici une revue des différentes méthodes, naturelles ou médicales, pour limiter l’impact de cet inconfort.

Quelles sont les méthodes naturelles pour vaincre l’anxiété du syndrome prémenstruel ?

L’anxiété figure parmi les symptômes les plus fréquents du syndrome prémenstruel. Pour limiter l’anxiété, quelques modifications de votre style de vie peuvent déjà faire la différence. Ainsi, en plus de l’activité physique, votre alimentation est votre première alliée. Si cela ne suffit pas, l’utilisation de certaines plantes est possible.

L’alimentation, le pilier majeur pour diminuer le syndrome prémenstruel 

Pour diminuer l’impact du syndrome prémenstruel, et singulièrement l’apparition de l’anxiété, votre alimentation doit être équilibrée. Elle doit, en outre, être riche dans plusieurs nutriments : 

  • le magnésium ;
  • le calcium ;
  • les oméga 3.

En outre, durant cette période, il est opportun de réduire ou d’éviter :

  • les excitants tels que le café, le tabac ou encore l’alcool ;
  • les sucres raffinés ;
  • les graisses saturées ou pire les graisses trans.

Certains compléments alimentaires sont prévus pour ce phénomène. Ces compléments alimentaires contiennent alors de la vitamine B6 et de la vitamine E.

Les plantes pour lutter contre le syndrome prémenstruel

Sous forme de tisanes, de gélules ou encore d’huiles essentielles, les plantes contribuent à réguler vos hormones ou à vous apaiser.

Les plantes les plus utilisées pour lutter contre le syndrome prémenstruel sont :

  • le gattilier est efficace contre les céphalées, les douleurs mammaires, le sentiment dépressif et l’irritabilité ;
  •  le framboisier, sous forme de tisane de feuilles ou de bourgeons ;
  • l’huile d’onagre qui apporte de l’acide gamma linolénique pour lutter contre les tensions mammaires, les douleurs et le sentiment dépressif.

Certaines plantes sont aussi réputées pour lutter contre l’anxiété ou la dépression :

  • la valériane ;
  • le millepertuis ;
  • la passiflore ;
  • le houblon ;
  • la mélisse.

Avec un avis médical, vous pouvez aussi utiliser certaines huiles essentielles ;

  • l’huile essentielle de sauge sclarée pour les crampes ;
  • l’huile essentielle de menthe poivrée pour les maux de tête ;
  • l’huile essentielle de lavande pour le stress ;
  • l’huile essentielle de petit grain bigarade pour l’anxiété.

Quelles sont les méthodes médicales pour lutter contre le syndrome prémenstruel ?

Lorsque l’hygiène de vie et les plantes ne suffisent pas, l’anxiété du syndrome prémenstruel peut être combattue avec des traitements médicamenteux. On parle alors de traitements hormonaux ou par antidépresseurs.

Faut-il prendre des antidépresseurs avant les règles ?

Les antidépresseurs tels que les inhibiteurs sélectifs de recapture de sérotonine sont populaires pour combattre l’anxiété. Ils sont généralement utilisés pendant la deuxième partie du cycle menstruel. Ils combattent à la fois la déprime du syndrome prémenstruel et la dépression du trouble dysphorique. S’ils sont efficaces, ces médicaments doivent faire l’objet d’un suivi médical, car ils entrainent une dépendance.

Faut-il prendre des hormones pour lutter contre l’anxiété du spm ?

Parmi la batterie de traitements susceptibles d’agir contre le spm, les hormones sont souvent plébiscitées. Si ce traitement est effectivement efficace puisqu’il réduit les fluctuations hormonales, il ne doit pas être pris à la légère. En effet, il comporte certains risques pour la santé. N’hésitez pas à en parler à votre médecin.

La période qui précède l’arrivée des règles apporte bien son lot d’inconfort. Parmi ceux-ci, l’anxiété revêt une place importante. Il est toutefois possible de la combattre avec une bonne alimentation, du sport et des plantes.