Comme tous les mois, vos règles reviennent. Ce satané cycle menstruel vous fait déjà frissonner. Vous avez encore 14 jours avant vos règles, mais déjà vous avez les seins douloureux, le moral en berne et le sommeil morcelé. Comme la majorité des femmes en âge de procréer, vous souffrez du syndrome prémenstruel. Parfois confondus avec les symptômes de la ménopause, ceux du syndrome prémenstruel vous accompagnent cycle après cycle, et parfois dès l’adolescence. Qu’est-ce que ce syndrome ? D’où vient-il ? Comment le dominer ? Toutes les réponses à ces questions, et bien d’autres, dans cet article.
Le syndrome prémenstruel est constitué d’un ensemble de symptômes désagréables apparaissant avant les règles. Il se manifeste entre 2 et 14 jours avant l’arrivée de vos règles, soit pendant la deuxième moitié de votre cycle. Il disparaît dans les 48 heures qui suivent le début des règles. Ses manifestations sont tellement polymorphes qu’aujourd’hui encore, il est difficile de la définir précisément.
Le saviez-vous ? Le syndrome prémenstruel ou SPM atteint jusqu’à 50 % des femmes en âge de procréer.
Les causes du syndrome prémenstruel sont assez mal connues. Toutefois, la littérature médicale indique qu’elles sont plurielles. Les hormones figurent parmi les premières accusées, mais elles ne seraient pas les seules en cause.
Selon les données médicales les plus sérieuses, le syndrome prémenstruel serait engendré ou majoré par :
Certains éléments extérieurs, s’ils ne déclenchent pas le syndrome prémenstruel, peuvent aggraver les symptômes. Il s’agit notamment du tabagisme, de la sédentarité, du stress, de la malbouffe et de certains médicaments.
Les symptômes du SPM sont très polymorphes. Ils affectent toutes les sphères de votre organisme. Pour plus de facilité, la littérature médicale classe les symptômes du syndrome prémenstruel en 3 catégories : physiques, psychiques et comportementaux. Détails.
Les symptômes physiques du SPM sont généralement les plus faciles à détecter. S’ils restent assez peu typiques, ils causent une gêne physique réelle. Les symptômes physiques les plus communs sont :
Les symptômes psychiques sont difficiles à cerner. Ils sont peu typiques. Ils passent donc assez facilement pour d’autres problèmes. Seule la périodicité permet un vrai diagnostic. Les symptômes psychiques les plus courants sont :
Moins connus, les symptômes comportementaux du syndrome prémenstruel n’en sont pas pour le moins handicapants. Ce sont eux qui affectent le plus la vie des femmes. Les symptômes comportementaux les plus cités sont :
Les symptômes liés au SPM sont nombreux. Ils sont aussi très variés. Votre corps est mis à rude épreuve. Pas étonnant que certaines d’entre vous aient du mal à exercer correctement leur travail.
Les symptômes du syndrome prémenstruel entraînent aussi des tensions sociales ou familiales. Difficile d’expliquer votre malaise alors que vous êtes irritable, fatiguée et hypersensible. Dans certains couples, la baisse de libido et/ou la fatigue sont aussi des sujets de tension, voire de dispute.
Le saviez-vous ? La littérature médicale dénombre plus de 200 symptômes imputables, en tout ou en partie, au syndrome prémenstruel.
Si la littérature médicale admet que 50 % environ des femmes en âge de procréer souffrent d’un syndrome prémenstruel, elle admet également que leur intensité est très variable. C’est pour cela que la médecine a défini le trouble dysphorique prémenstruel (TDPM) pour qualifier les formes de syndrome prémenstruel graves. Le SPM entre dans cette catégorie quand les symptômes sont tels qu’ils empêchent les femmes d’avoir une vie « normale ».
Le saviez-vous ? Le trouble dysphorique prémenstruel touche approximativement 5 % des femmes.
Le syndrome prémenstruel perturbe la vie de nombreuses femmes. Pourtant, ce n’est pas une fatalité. S’il n’existe aucun traitement précis pour en guérir, de multiples options s’offrent à vous pour diminuer son intensité.
La médecine a encore beaucoup de choses à découvrir sur les troubles du cycle menstruel et le syndrome prémenstruel en fait partie. Toutefois, il semble que l’hygiène de vie figure parmi les facteurs aggravants. Dès lors, certaines dispositions permettent de réduire les symptômes :
Avec un SPM léger à modéré, certaines plantes apportent déjà du soulagement. La plus populaire est le gattilier, dont l’efficacité a été prouvée. Cette plante travaille sur l’équilibre du cycle féminin. Vous pouvez aussi vous tourner vers des plantes qui ont un effet sur l’humeur :
Si vraiment votre SPM est trop intense, votre médecin peut envisager avec vous des traitements allopathiques :
Le syndrome prémenstruel est un ensemble de symptômes qui affecte les femmes durant la deuxième partie de leur cycle. Il peut être léger ou vraiment handicapant, dans ce cas, il revêt le nom de trouble dysphorique prémenstruel. S’il n’existe pas de traitement spécifique, la plupart des symptômes peuvent être améliorés avec l’hygiène de vie, les plantes ou les médicaments. Dans tous les cas, sachez que souffrir tous les mois n’est pas normal. Consultez un médecin.
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