La ménopause se caractérise par un arrêt définitif du cycle menstruel. Cet arrêt est progressif. Il entraîne alors les symptômes caractéristiques de la ménopause comme des irrégularités des règles. Toutefois, lorsque la ménopause est établie, le cycle a totalement cessé. Les saignements sont alors anormaux, sans, cependant, être forcément graves. Le point sur la situation.
La ménopause se définit comme l’absence de règles pendant une année révolue. Elle est précédée d’une phase de périménopause (dite aussi préménopause) durant laquelle le cycle menstruel est souvent perturbé. Cette phase s’accompagne d’autres symptômes comme les bouffées de chaleur, les sueurs nocturnes ou encore les troubles du sommeil. Peu à peu, la production d’hormones diminue et les cycles s’arrêtent.
Le saviez-vous ?
En France, l’âge moyen de la ménopause est de 51 ans.
Lorsque la ménopause s’installe, il n’y a plus de cycle. Donc, théoriquement, il n’y a plus de règles. Dès lors, tous les saignements (ou métrorragies) sont considérés comme anormaux. Ils doivent pousser à consulter un médecin dans les plus brefs délais. Et ce, quelles que soient la nature, la durée et l’intensité du saignement.
Toutes les femmes sont susceptibles de connaître ce genre de problème. L’utilisation d’hormones de substitution ne protège pas dans l’absolu.
Donaclim Ménopause® apporte à l’organisme de la vitamine B6, de la vitamine C et du safranal pour aider à équilibrer les fonctions psychologiques, favoriser la relaxation et retrouver un sommeil réparateur.
Les saignements d’après ménopause ont des causes diverses. D’une part, il existe des causes utérines, bénignes ou malignes ; et d’autre part, il existe des causes extérieures. Il convient de consulter pour éliminer toutes les pathologies graves. Panorama.
Les causes utérines bénignes sont les plus fréquentes. Elles concernent des problèmes variés :
Certaines de ces causes entraînent parfois aussi des saignements lors des rapports sexuels.
Malheureusement, les saignements après la ménopause peuvent aussi être des symptômes de cancer. Ces cancers sont souvent asymptomatiques dans les premiers stades et les saignements constituent le premier signal d’alarme.
Les cancers féminins concernés sont :
Bon à savoir
Il n’existe aucun dépistage pour le cancer de l’endomètre, mais 80 % des patientes atteintes ont eu des saignements comme premier symptôme.
Certains saignements signalés après la ménopause n’ont pas de causes liées à l’utérus. En général, ces saignements couvrent deux types de problèmes. D’un côté, les saignements d’origine vésicale, à savoir les cystites. Et de l’autre côté, les saignements d’origine ano-rectale, à savoir les hémorroïdes ou les fistules anales.
Toutes les métrorragies post-ménopausiques doivent être considérées comme anormales, même les plus légères. Dès lors, une consultation médicale est indispensable pour en découvrir la cause.
En premier recours, votre médecin généraliste est votre interlocuteur. Il convient cependant de s’orienter également vers votre gynécologue, plus habilité à pratiquer certains tests. Ce type de consultation est considéré comme urgent.
En effet, les saignements utérins constituent souvent le premier symptôme du cancer du corps de l’utérus. À ce stade, le cancer connaît un meilleur pronostic et nécessite des thérapies moins lourdes.
À retenir
Même avant la ménopause, des saignements en dehors des périodes de règles doivent vous pousser à consulter un médecin.
Selon l’origine supposée du saignement, plusieurs examens sont possibles.
Dans un premier temps, le médecin élimine les causes de saignements non gynécologiques. Ensuite, un dosage sanguin est pratiqué afin de déterminer des déséquilibres hormonaux possibles.
Dans un deuxième temps, si l’origine gynécologique est prouvée, le médecin investigue plus en profondeur. Une échographie pelvienne permet souvent de poser un premier diagnostic. Si un épaississement de la muqueuse utérine est évident, une biopsie est réalisée afin d’analyser les tissus. Il s’agit de déterminer la présence éventuelle de cellules cancéreuses.
Dans un troisième temps, si les tissus sont cancéreux, le médecin pratique une IRM pelvienne. Il s’agit de déterminer dans quelles mesures les cellules cancéreuses ont commencé à migrer.
Selon le diagnostic, plusieurs traitements sont possibles.
Lorsqu’il s’agit d’un cancer, en règle générale, un chirurgien pratique une hystérectomie. Elle peut être complétée par un traitement par chimio ou radiothérapie.
Le saviez-vous ? Le cancer de l’utérus est le deuxième cancer gynécologique le plus fréquent après le cancer du sein. En France, il touche environ 8 000 femmes par an.
Les saignements utérins après la ménopause doivent toujours attirer votre attention. Une consultation médicale en urgence s’impose. Souvent bénins, ils peuvent cacher une pathologie grave. En effet, ils sont parfois le premier symptôme du cancer de l’endomètre, du col de l’utérus ou de l’ovaire. Un traitement rapide et précoce donne de meilleures chances de guérison. Pour le cancer du col de l’utérus, n’oubliez pas que la ménopause ne vous dispense pas des frottis de dépistage.
Du lundi au jeudi de 9h à 18h
Le vendredi de 9h à 17h30
Depuis plus de 30 ans, les Laboratoires Dergam développent des compléments alimentaires de haute qualité en gynécologie, ophtalmologie et bien-être.
© Laboratoire Dergam 2022 - Création iPaoo