Le covid-19 a déclenché une crise sanitaire ces deux dernières années dans le monde entier. De nombreuses études scientifiques ont été réalisées à ce propos, et il a été constaté qu’une liste croissante de mutations du virus peut améliorer sa transmission, mais également que nous nous retrouvons face à un défi considérable de rendre disponible des vaccins à la fois efficaces, abordables et sûrs à grande échelle.
Les produits naturels stimulant le système immunitaire, peuvent à leur échelle, apporter certaines solutions à ces problématiques. En l’occurrence, le safran est utilisé depuis des siècles par la médecine traditionnelle pour traiter la fièvre, la bronchite, le rhumes, et d’autres troubles immunitaires et respiratoires.
En tant que supplément, il est possible que le safran atténue l’ampleur des symptômes du COVID-19, grâce à l’immunomodulation, les fonctions rénales, respiratoires et cardiovasculaires.
En effet, les propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes du safran peuvent aider dans les stratégies de gestion avant et après l’infection. Le safran peut également accompagner sur les troubles d’anxiété, de dépression, de stress post-traumatique ou du sommeil souvent associés aux survivants du COVID-19 grâce à ses propriétés antidépressives.
Références :
2021 May;7(5):e07068. doi: 10.1016/j.heliyon.2021.e07068. Epub 2021 May 14. Saffron: A potential drug-supplement for severe acute respiratory syndrome coronavirus (COVID) management – Amjad M Husaini 1, Khan Nadiya Jan 1, Gowher A Wani 1
Le safran a de nombreux bienfaits reconnus, et notamment le fait qu’il soit un stimulant psychique et un déstressant naturel. Utilisé en Orient comme plante médicinale dans l’Antiquité afin d’aider au bien-être mental, le safran avait pour rôle d’apporter gaieté et sagesse. Ces propriétés positives sont tombées dans l’oubli, jusqu’à ce que de récentes études viennent réhabiliter cette épice.
Une solution naturelle au bien-être
Le safran n’est pas un médicament, il est considéré comme une solution naturelle et sans effets secondaires pour aider à lutter contre la dépression et l’anxiété. Des études cliniques ont confirmé que le safran participe à l’équilibre émotionnel et a des effets positifs sur le système nerveux.
Une étude de 2016 a d’ailleurs traité de ces effets positifs sur les troubles de la dépression et de l’anxiété. L’objectif de cette étude était de déterminer les effets que pouvait avoir une prise régulière de safran. 60 patients atteints de troubles de dépression et d’anxiété ont alors reçu durant 12 semaines, aléatoirement et quotidiennement, une capsule de safran ou de placebo. Des questionnaires concernant l’évolution de leurs troubles leur ont d’abord été soumis au bout de 6 semaines, puis après 12 semaines de traitement. Les personnes qui avaient reçu des capsules de safran ont constaté un effet positif significatif. Alors, il a pu être conclu que le safran pouvait avoir des effets très bénéfiques sur les troubles de l’anxiété et de la dépression notamment.
D’autres vertus du safran
Plus récemment, d’autres études ont été effectuées concernant les bienfaits de la prise de safran dans le cadre d’amélioration des symptômes de la maladie d’Alzheimer. La maladie d’Alzheimer est une maladie neurodégénérative chronique. Elle s’installe généralement progressivement, et a tendance à s’aggraver avec le temps.
Cette étude réalisée sur des patients âgés d’au moins 60 ans, a démontré que la principale composante du safran, la crocine, pourrait avoir des résultats prometteurs dans l’amélioration des mécanismes cognitifs causés par la maladie d’Alzheimer et les troubles liés au stress chronique. Pour en savoir plus, vous pouvez lire notre article dédié.
Menée par sept chercheurs, dont l’équipe spécialisée dans le stress de l’Université de Clermont-Ferrand, une nouvelle étude conclue à l’efficacité d’une supplémentation en safran sur les marqueurs de la dépression
Menée pendant six semaines sur une cohorte d’une trentaine de jeunes hommes non sportifs, cette étude versus placebo avait pour objet d’évaluer l’effet d’une activité physique seule en comparaison avec la même activité physique associée à la prise quotidienne d’une pilule de 150mg de safran pur. Les concentrations d’anandamide (AEA), de 2-Arachidonoylglycérol (2-AG), de sérotonine, de dopamine, de β-endorphine (bêta-endorphine), de tryptophane, ainsi que l’indice de bonheur (via un questionnaire) ont été évalués avant et après les six semaines d’activité physique, à raison de quatre séances hebdomadaires.
Après six semaines, les concentrations en AEA (0,5 ng/ml), 2-AG (0,04 ng/ml), dopamine (0,7 ng/ml), et β-endorphine (9,4 pg/ml) avaient augmenté de manière significative dans le groupe supplémenté en safran, alors qu’aucun changement n’avait pu être détecté dans le groupe recevant un placebo. Les concentrations de sérotonine et les niveaux de bonheur ressenti ont augmenté significativement dans les deux groupes. Concernant le taux de sérotonine, aussi appelée hormone du bonheur, sa concentration apparaissait presque six fois plus importante chez les membres du groupe ayant été supplémenté en safran, alors même que les concentrations en tryptophane étaient demeurées inchangées.
Conclusion : en six semaines, la prise quotidienne de safran permet d’augmenter les taux de l’ensemble des marqueurs de la dépression, au premier rang desquels la sérotonine, et d’améliorer très significativement l’indice de bonheur. Ces résultats ont été obtenus en double-aveugle, versus placebo.
Physiology & Behavior, 5 février 2021
Impact of saffron (Crocus Sativus Linn) supplementation and resistance training on markers implicated in depression and happiness levels in untrained young males
Babak Hooshmand Moghadam , Reza Bagheri , Behnam Roozbeh , Damoon Ashtary-Larky , Abbas Ali Gaeini , Frédéric Dutheil , Alexei Wong
Une étude publiée en janvier 2021 souligne le rôle des compléments alimentaires ayant une action antivirale naturelle dans la stimulation du système immunitaire, dont l’utilisation pourrait être conseillée dans la prise en charge des coronavirus atteignant les voies respiratoires.
La pandémie de COVID-19 à laquelle nous faisons face actuellement a créé une vraie « crise sanitaire » internationale, infectant des millions de personnes et causant des millions de décès dans le monde. Malheureusement, le nombre de cas ne cesse d’augmenter de jour en jour.
En parallèle des mesures de protection existantes (comme les gestes barrières, et les vaccins désormais disponibles), certains médicaments antiviraux et rétroviraux ont été utilisés, mais il n’y a pas d’études plus poussées qui pourraient prouver leur efficacité.
Une étude récente a été réalisée en se concentrant sur les effets sur le système immunitaire de certains compléments alimentaires antiviraux naturels, vitamines et minéraux. Parmi ces ingrédients qui auraient de nombreux intérêts antiviraux : la nigelle, l’ail, le gingembre, la canneberge, l’orange, les acides gras polyinsaturés oméga 3 et oméga 6, les vitamines (comme les vitamines A, B, C, D et E) et les minéraux. La plupart de ces éléments agissent contre divers types de virus atteignant les voix respiratoires, comme c’est le cas pour la COVID-19 (et tous les autres types de coronavirus).
Par conséquent, il est possible de dire que les compléments alimentaires, y compris les vitamines et minéraux, les probiotiques, ainsi qu’un régime alimentaire diversifié peuvent être un bon complément à des médicaments antiviraux, dans la gestion de la COVID-19.
Dietary supplements, vitamins and minerals as potential interventions against viruses: Perspectives for COVID-19
Muhammad Torequl Islam, Cristina Quispe, Miquel Martorell, Anca Oana Docea, Bahare Salehi, Daniela Calina, Željko Reiner, Javad Sharifi-Rad
International Journal for Vitamin and Nutrition Research, Janvier 2021
Dans son livre « La Traversée », Karima Chibane parle de la ménopause au sens large du terme : elle ne correspond pas seulement à la fin des menstruations et de la fertilité physique, elle est aussi une période d’ouverture psychique et de réalisation pour la femme.
Parlez-moi de vous, pourquoi écrire un livre sur la ménopause ?
J’ai plusieurs casquettes dont celle « d’Artisane du changement » : durant de nombreuses années, j’ai accompagné des femmes dirigeantes et managers en coaching. Très souvent autour des questions de confiance en soi, de ne pas oser, de ne pas croire en ses potentiels et la question autour de la traversée de la ménopause est souvent revenue. Face à ces questionnements et en faisant des recherches, j’ai réalisé qu’il y avait peu d’informations disponibles, hormis celles autour du volet médical.
Personnellement, j’ai fait face à une pré-ménopause fulgurante, très difficile. Puis est arrivée ma ménopause, qui a aussi été extrêmement compliqué. J’ai alors eu besoin de comprendre ce qu’il se passait vraiment en moi. Evidemment, les seules explications que j’ai eu tournaient autour des symptômes de la ménopause : on me proposait différents traitements, mais personne ne me donnait une explication globale de tout ce qui se passait pour moi et comment je pouvais traverser cette période d’un point de vue psychique, très en profondeur.
Tout cela m’a reconnecté avec l’expérience des femmes que j’avais accompagné et j’ai fait une démarche de recherche, en rencontrant différentes personnes pour en parler : d’abord du milieu médical puis dans les médecines parallèles et j’ai finalement décidé d’interroger des femmes ménopausées en France, puis dans d’autres cultures à travers le monde : j’avais besoin de comprendre comment la ménopause était appréhendée ailleurs. Grâce à tout cela, j’ai appris à apprivoiser ma ménopause, et j’ai découvert qu’il y avait un vrai pouvoir de renaissance dans ce changement. J’ai été alors très encouragée par mes clientes à partager cette expérience et mes recherches, c’est là que je me suis mise à écrire « La Traversée ». L’histoire ne s’est pas arrêtée là puisqu’il a été difficile de faire publier mon livre par des maisons qui pensaient soit que le sujet n’était pas intéressant, soit que je n’étais pas médecin donc je ne pouvais pas en parler. Toujours très encouragée par les femmes de mon entourage, j’ai alors créé une campagne de crowdfunding pour finalement faire paraitre le livre en septembre dernier. C’était une belle expérience et une synergie de femmes au service d’autres femmes.
Qu’est-ce qu’est la ménopause alors ?
Dans la vision occidentale de la ménopause, on dit d’une femme qu’elle est ménopausée après une année sans règles. La définition de la ménopause est plutôt claire, ce qui n’est pas le cas de la pré-ménopause ou de la péri-ménopause… En réalité, il y a autant de ménopauses qu’il y a de femmes : 80% des femmes ont des manifestations à des degrés plus ou moins élevés, puis entre 15 et 20% n’ont aucune manifestation physique de leur ménopause. En revanche, pour toutes les femmes, on constate un travail intérieur puissant, physique, psychique et même énergétique. C’est pour toutes ces raisons que l’on définit souvent la ménopause comme une 2e partie de l’adolescence, l’équivalence d’un changement très profond.
Vous parlez d’un point de vue : physique, psychologique et physiologique, c’est-à-dire ?
Physiquement, parce que le corps change : l’apparence de la femme change, on est donc souvent confrontées à cette problématique d’acceptation d’un nouveau corps. C’est le moment de se confronter au diktat sociétal du « JBM », comprendre en quoi cette injonction « jeune belle et mince » est enfermante. Psychologique, car la ménopause arrive en meme temps que la crise de milieu de vie. Cette période interroge alors nos fondements propres tels que le sens de la vie, ses besoins profonds, ses rêves, etc… C’est un vrai tsunami pour une personne, je dis souvent que c’est le nettoyage du disque dur pour l’installation d’un nouveau programme !
Dans ce livre j’ai voulu donner les clefs de chacun de ces volets.
Comment vous pensez que la ménopause est perçue par la société ?
Dans notre société, la ménopause est perçue comme un tabou et on en fait une « maladie » qui devient le monopole de la médecine. Aujourd’hui, 12 millions de femmes sont ménopausées en France, et finalement c’est problématique d’en parler, de sortir du tabou ! Faire croire aux femmes que c’est une maladie dont il faut rapidement guérir n’a aucun sens si ce n’est continuer à croire et à faire croitre les intérêts financiers des laboratoires pharmaceutiques qui prônent les traitements hormonaux. Il est temps de dire clairement que c’est une étape naturelle pour chaque femme et que cette période est porteuse d’une réelle opportunité d’être enfin soi-même.
La femme n’est plus fertile physiquement, mais c’est le moment de sa vie où elle acquiert une grande expérience de vie qui la rend fertile sur bien d’autres points. Ce qui est intéressant c’est qu’au moment où la femme est dans toute sa puissance, la société la rend plutôt invisible, insignifiante. Comme par hasard, les femmes de plus de 45 ans disparaissent de l’espace social et de ce fait, sont moins visibles… Le mot « Ménopause » vient du latin signifiant littéralement « arrêt des menstruations », mais dans d’autres cultures, on ne l’appelle pas « Ménopause », et elle a une signification beaucoup plus positive, par exemple « second printemps » pour les chinois. Fort heureusement, depuis 2 ou 3 ans, les mentalités évoluent tout doucement et on commence à avoir quelques modèles inspirants de femme ménopausées.
Qu’avez-vous voulu faire entendre en écrivant ce livre ?
Ce que j’ai voulu faire c’est d’une part donner des informations claires et complètes, que l’on trouve très difficilement sur internet ou dans les livres médicaux, et surtout permettre aux femmes de choisir ce qui est bon pour elles. L’idée était de faire sortir la ménopause du carcan (uniquement) médical et faire évoluer l’image des femmes de plus de 45 ans. Je souhaitais aussi leur donner des astuces, des conseils pour qu’elles puissent se réaliser et aller vers leurs libertés intérieures pour la deuxième partie de leur vie. A la fois bousculer, sortir du tabou et donner aux femmes le choix, elles ne peuvent être libre que si elles ont le choix : mé.no.pause.
D’après une étude menée en 2015 par l’INSV/MGEN, environ 16% des français souffrent d’insomnie, et 17% de troubles du rythme du sommeil. Une étude a été réalisée en mars 2000 afin d’évaluer les effets à court (administration d’une dose unique) et à long terme (cure sur 14 jours, avec plusieurs doses) d’un extrait de valériane, sur des personnes sujettes à des troubles du sommeil et des insomnies.
16 patients (dont 4 hommes et 12 femmes), souffrant d’insomnie, et âgés entre 22 et 55 ans, ont participé à cette étude. Au préalable, leurs troubles du sommeil et insomnies ont été évalués par enregistrements. La variable principale de cette étude était l’efficacité du sommeil, mais d’autres paramètres ont également été pris en compte tels que la qualité du sommeil, les sensations au réveil, la durée de sommeil, les performances diurnes, etc.
A la suite de la prise d’une dose unique de valériane, aucun impact sur la structure ou la qualité du sommeil n’a été constaté. En revanche, après un traitement à doses multiples, il a été constaté une nette augmentation de la qualité du sommeil par rapport à l’analyse d’origine.
Les événements indésirables ont été très faibles durant cette étude (3 contre 18 dans la période placebo). Elle a donc démontré des effets positifs d’un traitement à la valériane sur la qualité du sommeil des patients souffrant d’insomnies.
Des chercheurs italiens et iraniens viennent de publier une synthèse de 24 études démontrant l’action du safran sur les troubles cognitifs liés à la maladie d’Alzheimer
La maladie d’Alzheimer est une maladie neurodégénérative chronique qui s’installe en général de manière progressive, et s’aggrave avec le temps. Le stress chronique et un niveau élevé de glucocorticoïdes sont connus pour jouer un rôle clef dans les fonctions cognitives, notamment dans l’apprentissage et la mémoire.
Récemment, des études précliniques et cliniques récentes ont exploré le possible lien entre stress chronique, déclin cognitif et développement de la maladie d’Alzheimer.
Des études sur l’animal puis sur l’homme ont ainsi démontré que le safran, via son principa actif majeure la crocine, pourrait aider à lutter contre le dysfonctionnement cognitif chronique lié au stress, et ralentir le déclin cognitif de la maladie d’Alzheimer. Entre autres, les effets antioxydants, anti-inflammatoires et la promotion des effets de plasticité synaptique liés au safran font partie des mécanismes qui pourraient expliquer les effets neuroprotecteurs de cet ingrédient.
L’objectif de l’étude récemment publiée était d’examiner les preuves et les mécanismes des résultats thérapeutiques induits par le safran et des bénéfices cognitifs mesurables dans la maladie d’Alzheimer. La littérature a été passée en revue et les études précliniques et cliniques ont été identifiées. Les études cliniques et précliniques ont été sélectionnées en fonction de ces critères :
– développement du profil pharmacologique du safran sur des critères biologiques ou biophysiques
– évaluation de l’efficacité du safran en utilisant des modèle de la maladie d’Alzheimer
– durée des études d’au moins 3 mois.
Les études portaient sur des patients âgés d’au moins 60 ans, ayant été diagnostiqués selon les critères du National Institute on Aging-Alzheimer’s Association (NIAAA). Un total de 1477 études publiées jusqu’en novembre 2020 a été identifié au cours d’une phase initiale, dont 24 répondaient aux critères d’inclusion et ont été sélectionnées pour cet article. Dix-sept études précliniques in vitro et in vivo ont décrit l’efficacité du safran sur les troubles cognitifs dans des modèles animaux de la MA, soulignant que la crocine semble être capable de réguler les niveaux de glutamate, de réduire le stress oxydatif et de moduler l’agrégation des protéines incriminées. Seules quatre études cliniques ont indiqué que les effets du safran sur les troubles cognitifs ne différaient pas de ceux produits par le donépézil et la mémantine, mais qu’il présentait un meilleur profil de sécurité.
Ces nouvelles preuves récentes semblent démontrer que le safran, et sa principale composante la crocine, pourraient être des actifs prometteurs pour améliorer les mécanismes cognitifs dans la maladie d’Alzheimer et les troubles liés au stress chronique.
Crocus sativus L. (Saffron) in Alzheimer’s disease treatment: bioactive effects on cognitive impairmentGrazia D’Onofrio , Seyed Mohammad Nabavi , Daniele Sancarlo , Antonio Greco , Stefano Pieretti
Le ginseng rouge coréen est connu pour ses nombreuses vertus sur la santé, notamment parce que cette plante asiatique apporterait de la vitalité, et aiderait à lutter contre la fatigue et le stress.
Une étude a été réalisée, visant à étudier les bienfaits du ginseng rouge coréen sur le volume de matière grise du cerveau humain, potentiellement liés aux effets d’amélioration cognitive qu’il apporterait.
L’étude a duré 8 semaines, et a été effectuée sur 51 personnes, toutes en bonne santé, dont 25 ont reçu un placébo chaque jour, et 26 ont reçu une dose de ginseng rouge coréen. Le volume de matière grise de chaque cerveau a été mesuré grâce à des images de résonance magnétique analysées au départ de l’étude, puis au bout de 8 semaines. Ont également été évalués les scores cognitifs des fonctions exécutives, de l’attention et de la mémoire.
Après 8 semaines d’essais, la matière grise du groupe recevant du ginseng rouge coréen a augmenté de manière significative par rapport au groupe recevant le placébo. Les scores cognitifs ont également été fortement améliorés pour le groupe recevant du ginseng rouge coréen.
Référence :
Effects of Korean red ginseng on human gray matter volume and cognitive function: A voxel-based morphometry study 2020 Nov 20. doi: 10.1002/hup.2767.
Eun Namgung, Jungyoon Kim, Hyeonseok Jeong, Gahae Hong, Myeongju Kim, Rye Young Kim, Shinhye Kim, In Kyoon Lyoo
Le syndrome de l’œil sec est dû à un dysfonctionnement de la glande Meibomius. De nombreux autres troubles oculaires peuvent être dus à ce trouble. En le traitant, cela pourrait permettre donc de traiter les problématiques qui en découlent.
Il a été évalué que les Oméga 3 avaient des effets très positifs sur cette glande Meibomius (ou glandes tarsiennes). 6 essais cliniques ont été réalisés afin de déterminer ces effets, sur 350 participants.
Il a été remarqué que le groupe auquel il a été administré des Oméga 3 a eu un effet positif sur les troubles liés à la glande Meibomius, contrairement au groupe qui a reçu le placebo.
Il a donc été conclu qu’une dose quotidienne et modérée d’Oméga 3 participerait de manière thérapeutique à l’évolution positive des troubles liés à la glande tarsienne, et donc à la sécheresse oculaire.
Références :
A systematic review of the effect of omega-3 supplements on meibomian gland dysfunction 2020 Oct 16;12:2515841420952188. doi: 10.1177/2515841420952188. eCollection Jan-Dec 2020.
Wang J, Call M, Mongan M, et al. Meibomian gland morphogenesis requires developmental eyelid closure and lid fusion. Ocul Surf 2017; 15: 704–712. – PMC – PubMed
Nelson JD, Shimazaki J, Benitez-del-Castillo JM, et al. The international workshop on meibomian gland dysfunction: report of the definition and classification subcommittee. Invest Ophthalmol Vis Sci 2011; 52: 1930–1937. – PMC – PubMed
Mizoguchi S, Iwanishi H, Arita R, et al. Ocular surface inflammation impairs structure and function of meibomian gland. Exp Eye Res 2017; 163: 78–84. – PMC – PubMed
Reyes NJ, Yu C, Mathew R, et al. Neutrophils cause obstruction of eyelid sebaceous glands in inflammatory eye disease in mice. Sci Transl Med 2018; 10: eaas9164. – PMC – PubMed
Randon M, Liang H, Abbas R, et al. [A new classification for meibomian gland diseases with in vivo confocal microscopy]. J Fr Ophtalmol 2016; 39: 239–247. – PubMed
Publiée en octobre 2020, une méta-analyse portant sur plusieurs centaines d’études suggère qu’à partir de quatre grammes par jour, une supplémentation en huile d’onagre permet d’augmenter le taux de bon cholestérol, et d’abaisser celui des triglycérides
De récentes études ont été réalisées afin de démontrer si l’huile d’onagre avait des effets d’amélioration sur le profil dit lipidique (taux de lipides dans le sang). L’étude tendait à déterminer l’ampleur des effets de l’huile d’onagre sur le taux de lipides, mais ses résultats sont contrastés.
Pour cette étude, les bases de données PubMed, Scopus, Cochrane Library, Embase et Web of Science, et Google Scholar ont été consultées jusqu’en septembre 2019, et une analyse a été effectuée à l’aide du modèle à effets aléatoires (prenant en compte les variances pour réaliser une estimation). Le critère de jugement principal a donc été le profil lipidique qui comprend le taux de lipoprotéines de haute densité, de cholestérol total, de triglycérides et de lipoprotéines de basse densité.
Au total, 926 articles ont été identifiés par la recherche dans les bases de données et 6 ECR (Efficient Consumer Response = Réponse efficace au consommateur), et ont été inclus dans la méta-analyse. Dans dix de ces études, la supplémentation en huile d’onagre n’avait aucun effet significatif sur l’ensemble du profil lipidique. Cependant, des analyses de sous-groupes ont été effectués, et une réduction significative des triglycérides, ainsi qu’une augmentation significative des lipoprotéines de haute densité (aussi appelées bon cholestérol) ont été trouvées, à condition d’une dose supérieure ou égale à quatre grammes d’huile d’onagre par jour.
En conclusion, d’après cette étude, la prise par voie orale d’huile d’onagre en quantité supérieure ou égale à quatre grammes réduit significativement les taux sériques de triglycérides, et augmente significativement les taux de lipoprotéines de haute densité (bon cholestérol) chez les sujets hyperlipidémiques.