La Dégénérescence Maculaire Liée à l’Âge (DMLA) est une pathologie visuelle caractérisée par une baisse de l’acuité visuelle. Actuellement, cette perte de la vision centrale causée par une altération de la macula (partie centrale de la rétine) est incurable. Mais, sa prise en charge progresse et de nouveaux traitements pourraient bientôt voir le jour. Zoom sur les traitements, naturels ou novateurs, qui contribuent à la lutte contre de la dégénérescence maculaire liée à l’âge.
La dégénérescence maculaire constitue une des causes majeures des handicaps visuels. Elle présente plusieurs formes, avec chacune leur propre évolution. Dans tous les cas, le pronostic pour les patients reste insuffisant, faute de thérapeutiques adéquates.
Il s’agit d’une pathologie de la vision qui affecte l’acuité visuelle. Avec l’âge, la macula s’altère. Cette petite zone centrale de la rétine est responsable de la vision des détails et des couleurs. La vision s’altère alors, progressivement, et perd en détail et en clarté.
Le saviez-vous ? À ce jour, cette pathologie oculaire atteint plus d’un million de Français.
D’un point de vue scientifique, il existe deux grands types de DMLA: la forme dite sèche et la forme dite humide.
Aujourd’hui, la prise en charge médicale de cette maladie des yeux est insuffisante. La forme humide de la pathologie peut être arrêtée temporairement, mais les dégâts occasionnés à la vision demeurent irréversibles. Quant à la forme sèche, sa progression peut être ralentie, mais pas stoppée.
À l’heure actuelle, le seul traitement naturel de la dmla est le duo antioxydant : lutéine et zéaxanthine.
Ces deux caroténoïdes sont présents en grande quantité dans la macula. Lors d’une étude clinique de grande ampleur (l’étude ALIENOR), le rôle protecteur de la lutéine et de la zéaxanthine a été objectivé.
Ainsi, selon les résultats de l’étude susnommée, la présence d’un taux important de lutéine et de zéaxanthine dans le plasma réduit de 37 % le risque de développer une forme grave de DMLA. Cette statistique vaut autant pour la dmla sèche que pour la DMLA humide.
Trioptec® apporte à l’organisme des acides gras essentiels, des anti-oxydants, de la lutéine, de la zéaxanthine et du coenzyme Q10, afin de ralentir la progression de la dégénérescence maculaire.
En 2006, la prise en charge de la DMLA exsudative a connu une véritable révolution. C’est à cette époque qu’est arrivé un nouveau traitement par injections intravitréennes. Ce traitement implique l’injection d’anti-VEGT dans la rétine. Le but est de freiner (voire d’arrêter temporairement) la prolifération des vaisseaux sanguins anormaux qui engendrent les troubles visuels.
Ce traitement est aujourd’hui la référence dans le traitement de la DMLA humide. Il a permis de réduire de moitié la cécité engendrée par les complications de la pathologie. Néanmoins, ce traitement conserve un désavantage majeur : la répétition, à vie, des injections.
La DMLA devient un vrai enjeu de santé publique. Aussi, la recherche progresse de jour en jour et de nouveaux traitements devraient bientôt voir le jour. Panorama.
Actuellement, la forme humide bénéficie d’une prise en charge efficace. Les injections stoppent la progression de la maladie et parfois permettent un gain d’acuité visuelle (modérée). Mais, le traitement est contraignant et onéreux.
Plusieurs laboratoires pharmaceutiques procèdent à des études cliniques dans le but de trouver des anti-VEGT plus pratiques. Ils cherchent à les inclure dans des collyres ou à trouver des médicaments qui augmenteront leur efficacité sur la durée. Ce type de médicament devrait voir le jour dans une dizaine d’années.
Une autre piste explorée par la recherche scientifique est celle de la vitronectine. Cette protéine sanguine serait responsable de la formation des dépôts sphériques qui engendrent la forme sèche. Il s’agit donc, ici, de la cible envisagée pour un futur médicament.
La thérapie génique constitue un espoir pour la médecine ophtalmique dans les cinq à dix ans à venir. Le but affirmé par les équipes de chercheurs est de faire produire par le corps lui-même une molécule anti-VEGT pour avoir un apport permanent et éviter les injections.
Une autre approche inclut les cellules souches. Dans un essai clinique de 2012, 99 % des cellules souches testées se sont différenciées en photorécepteurs. La patiente testée a également signalé un gain d’acuité visuelle. Il s’agit alors d’un traitement prometteur, mais à confirmer, pour la DMLA sèche.
Les Hospices Civils de Lyon ont procédé, dans la cadre de l’étude européenne PRIMAvera, à l’implantation d’une rétine artificielle (ou œil bionique) sur plusieurs patients atteints de DMLA sèche. Les résultats semblent au rendez-vous, mais il faudra encore du temps avant d’envisager cette procédure comme une alternative thérapeutique. En effet, l’opération est assez lourde et la rééducation longue et éprouvante.
La DMLA est une maladie en nette progression. Aujourd’hui, si elle est prise en charge, elle ne peut pas encore être guérie. Toutefois, la science fait d’énormes progrès et de nouvelles thérapies pourraient être déployées dans la décennie à venir.
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