Skip to main content
Livraison gratuite
Livraison gratuite dès 50€ en France métropolitaine
Expéditions rapides
Toute commande avant midi expédiée le jour même
Paiement sécurisé
Paiements sécurisés
Conseils personnalisés
Conseils personnalisés

Auteur/autrice : logistique

5 aliments pour booster sa mémoire

Au même titre que la forme physique, la mémoire, ça s’entretient ! Cela se passe aussi dans votre assiette. Voici 5 aliments qui rendent intelligents ! 

Les poissons gras

Maquereau, saumon, sardine… ce qui est bon dans tous ces poissons gras, ce sont les oméga 3. Ils participent au bon fonctionnement cérébral. Et ce n’est pas tout ! La consommation de poisson diminuerait le risque de développer une démence vasculaire liée à l’âge et agirait également en prévention de la dépression.

Les œufs

L’acétylcholine contenu dans les œufs est un neurotransmetteur qui joue un rôle primordial dans le système nerveux, notamment dans la mémoire et dans l’apprentissage. Sachant que l’œuf est la source de protéines la moins chère du marché, vous n’avez plus aucune raison de vous en priver !

Les noix

Tout comme les poissons gras, les noix sont riches en Oméga 3. En plus, elles sont riches en antioxydants et en vitamine E, qui préservent les cellules du cerveau des radicaux libres. A glisser dans ses poches en cas de coup de pompe ! 

Les fruits rouges

Selon une étude récente publiée dans l’American Journal of Epidemiology, les baies et les fruits rouges amélioreraient la mémoire et diminuerait le déclin cognitif lié à l’âge. De plus, elles contiennent des antioxydants et de la vitamine C, indispensables pour le maintien de l’énergie physique et cérébrale Pour en savoir plus sur les bienfaits de la vitamine c, consultez notre article dédié. 

Les légumes verts

Choux, épinards, brocolis… les légumes verts améliorent les fonctions cognitives. Le fer contenu dans ces légumes se métabolise en globules rouges. Ces derniers permettent de transporter l’oxygène, ce qui donc favorise les facultés de mémorisation et de concentration

À noter qu’une bonne hygiène de vie est aussi la clé d’une bonne santé mentale. Ce n’est pas un scoop mais rappelons tout de même que l’alcool, le tabac, les drogues et la pollution nuisent au bon fonctionnement de notre cerveau.

5 conseils pour aimer l’hiver

Non, l’hiver ne rimera pas avec calvaire. Cette année, on se fait dorloter, on paresse, on positive, on booste ses défenses immunitaires. Suivez le guide !

À lire aussi : découvrez comment lutter contre la fatigue hivernale.

Offrez-vous un massage, une nouvelle coupe de cheveux… bref, prenez soin de vous ! 

Pour être heureux, il faut d’abord s’occuper de soi ! Offrez-vous des moments privilégiés. À la façon d’un calendrier de l’avant, établissez un « calendrier de l’après » sur lequel vous vous planifierez plein de petits plaisirs : une séance de ciné, un resto, un thé avec sa copine, un bain aux huiles essentielles, une sortie de livre à ne pas rater ou encore une nouvelle saison de votre série préférée à la télé. Notez tout et au premier coup de mou, vous n’avez plus qu’a consulter votre petit carnet pour retrouver le sourire !

Flemmardez sous la couette le dimanche… sans culpabiliser ! 

Alors qu’il fait un froid de canard dehors, qui n’a pas rêvé de passer le dernier jour de la semaine, blotti sous les draps, un bon bouquin dans la main ou devant une bonne série ? Le problème, c’est que lorsqu’on s’autorise ce genre de paresse dominicale, on n’a tendance à culpabiliser le soir venu. Et bien, essayez de flemmarder en toute impunité… vous verrez, c’est encore mieux !

Inspirez-vous des Danois ! 

Cette année encore, les Danois sont les plus européens les plus heureux. Leur secret ? Cultiver les petits plaisirs simples du quotidien. Créer une atmosphère chaleureuse, de « cocooning » avec des bougies, des plaids…. Se retrouver tous ensemble et être bien dans des moments authentiques.

Booster vos défenses immunitaires !

Chaque matin faites le plein de vitamines C, en préférant les oranges entières au jus d’orange. Les vitamines sont aussi dans les fibres ! Faites une cure de magnésium, c’est un antifatigue. Enfin, prendre des compléments alimentaires à base de Ginseng, pour son action énergisante, et à base de gelée royale pour son double effet antiasthénique (contre la fatigue) et antibactérienne, peut aussi s’avérer intéressant.

Autorisez-vous des raclettes party, des petits gâteaux et des chocolats chauds ! 

L’hiver est une saison durant laquelle notre organisme a besoin de repas reconstituants. Attention, l’idée n’est pas de manger deux fois plus que d’habitude ! Néanmoins, autorisez-vous les raclettes party conviviales en famille ou entre amis ou des petits gâteaux préparés joyeusement avec vos enfants. Le must ? Savourer un bon chocolat chaud après une journée de ski ou une balade vivifiante dans les bois !

Pour en apprendre plus : « Pourquoi a-t-on plus envie de dormir l’hiver ?« 

Comment se remettre au sport en douceur !

Chaque année après les fêtes, on y croit : se remettre au sport fera partie de nos bonnes résolutions. Sauf qu’après la première séance, 80 % d’entre nous abonnent. Voici quelques astuces pour mettre toutes les chances de notre côté et ne pas baisser les bras !

On ne cesse de le répéter : l’activité physique est le meilleur atout santé. Bouger permet de se sentir mieux dans son corps, dans sa tête. Et c’est même scientifiquement prouvé : le sport est la première arme qui permet de lutter contre l’apparition du cancer et de ces récidives. « Le risque de développer un cancer du côlon diminue de 17% en cas d’activité physique régulière comparativement à un état sédentaire, et celui du cancer du sein de 20 % » précise le Dr Raphaelle Ancellin. Des arguments ultra-motivants. Seulement voilà… En allant trop vite, trop fort, il n’est pas rare que nous capitulions après le premier essai, jugé trop pénible.

Prenez du plaisir !

Avant de se lancer tête baissée dans une activité sportive, il faut savoir ce qui vous fait plaisir. Les cours collectifs ou les activités en solo ? L’endurance ou la gym douce ? Si vous êtes en surpoids ou si vous avez des douleurs articulaires, le jogging est à proscrire. Préférez la natation, excellent pour le système cardio-vasculaire et non traumatique pour vos articulations. A noter également que pour les personnes qui n’aiment pas le sport, les cours collectifs (il en existe pour tous les goûts) peuvent être plus motivants. Enfin sachez-le, marcher, c’est aussi faire du sport ! Alors n’hésitez pas à utiliser vos petons au lieu de votre voiture dès que possible. Vous verrez, vous y prendrez goût !

Il faut y aller doucement !

Inutile de vouloir faire un jogging ou une marche de 10 kilomètres le jour de votre reprise. Au mieux, vous vous trainerez des courbatures pendant les 10 jours qui suivent. Au pire, vous arrêterez au bout de 5 minutes complètement essouflé. Dans les deux cas, vous vous direz : plus jamais !

On ne cesse de le répéter, il faut y aller pro-gre-ssi-ve-ment ! Pour les activités d’endurance : on commence par des sessions de 10 minutes tous les deux jours et on ajoute 5 minutes par semaine. Pour la gym, idem. On ne force pas dès le début. 

Trouver le moment qui vous conviendra le mieux

Les scientifiques expliquent que le meilleur moment pour pratiquer une activité sportive se situe entre 17h et 18h mais il faut être à l’écoute de votre propre horloge interne. Ê­­tes-vous plutôt du matin, du midi ou du soir ? Le mieux est de tester les différents créneaux pour connaître l’heure qui vous sera la plus adaptée. En revanche, évitez de pratiquer juste après avoir mangé. Cela perturbe la digestion et essayez, tant que possible, de ne pas pratiquer une activité trop intense le soir, sous peine de ne pas réussir à vous endormir.

Gros dormeurs, petits dormeurs : notre besoin de sommeil est génétique !

Il faudrait dormir 7 heures d’affilée pour être en bonne santé. Mais cela n’est pas si simple. En matière de sommeil, nous ne sommes pas tous égaux. C’est même inscrit dans nos gênes ! Explications.

Le scoop date de 2014 ! Une étude américaine révèle le lien entre génétique et sommeil. Le nombre d’heures dont chaque individu a besoin est prédéfini par nos gènes. Les plus chanceux d’entre nous ont un patrimoine génétique plus avantageux qui leur donne la chance d’avoir un fonctionnement optimal même après une courte nuit. « Cette découverte est intéressante, explique le professeur Yves Dauvilliers, neurologue au CHU de Montpellier, dans la mesure où nous serions donc tous prédéfinis à une certaine durée de sommeil, plus ou moins capables de faire la sieste… bref, que notre patrimoine génétique détermine nos comportements liés au sommeil. Il y a eu plusieurs moyens de le prouver, des jumeaux ont été étudiés, et on a découvert des comportements liés au sommeil similaires. Ensuite, des études ont été faites sur des familles, des similitudes ont été également été observées ».

Malgré les dispositions génétiques, le mode de vie influe sur le sommeil !

Attention, ce n’est pas parce qu’on a le sentiment d’être en forme en dormant peu qu’il faut négliger la qualité de son sommeil ! « Le stress et l’alimentation influent sur notre sommeil, précise le neurologue. L’environnement est le seul facteur sur lequel nous pouvons agir ». D’où l’importance de mettre toutes les chances de son côté en ayant une bonne hygiène de vie : une activité physique régulière dans la journée, une alimentation à base de sucres lents le soir et pas de bruit, pas de lumière trop forte ni d’écran avant de se coucher (lire notre article 8 conseils pour bien dormir).
La légende raconte que Napoléon dormait quatre heures par nuit alors qu’il en fallait onze à Einstein pour réfléchir correctement. Rappelons tout de même que 6 h de sommeil par nuit est le seuil en-dessous duquel, il peut y avoir un retentissement sur la santé selon l’institut national du sommeil et de la vigilance (INSV). Le 22 mars 2019 prochain L’INSV organise sa 19e édition de la journée du sommeil pour sensibiliser à l’importance du sommeil.

En attendant, ne ratez pas, cette semaine, en kiosque, le hors-série sur « Les rêves » du magazine Psychologies, et découvrez dans le cahier spécial « mieux dormir » des conseils et bonnes habitudes à prendre.

Ménopause précoce : Comment l’expliquer ?

En moyenne, une femme est ménopausée aux alentours de 50 ans. Cependant, il arrive que certaines femmes traversent cette période bien avant… Quelles en sont les causes ?

Réveils nocturnes, bouffées de chaleurs, états dépressifs… pour la plupart des femmes, la ménopause est un cap difficile à passer. Lorsqu’il arrive bien avant, dès 30 ans pour certaines, cela peut être encore plus douloureux. Voici quelques raisons qui peuvent expliquer cela.

Une opération chirurgicale visant à enlever les ovaires

C’est la cause la plus évidente de la pré ménopause. Lorsque vous subissez une ablation des ovaires, autrement appelée ovariectomie, cela vous provoque automatiquement ménopause précoce. Cette intervention préconisée dans les cas de cancer de l’ovaire, cancer de l’endomètre et de cancers du col de l’utérus s’accompagne d’un suivi médical rigoureux.

La génétique

« Tout comme l’arrivée de la puberté, l’arrivée de la ménopause est souvent génétique. Si votre mère ou votre grand-mère a souffert de ménopause précoce, vous être plus susceptible d’y être sujettes également » explique le Dr Éric Berg. Selon le site américain Heath (https://www.health.com/menopause/5-reasons-why-some-women-go-through-early-menopause?xid=time), dans 20 % des cas, une femme qui connaît une ménopause précoce n’est pas la seule de sa famille.

Un poids insuffisant

Une étude publiée en 2017, menée par Kathleen Szegda et Elizabeth Bertone-Johnson, épidémiologistes à l’Université du Massachusetts Amherst (https://medicalxpress.com/news/2017-10-women-underweight-teens-mid-30s-greater.html), révèle que les femmes ayant un indice de masse corporelle (IMC) inférieur à 18,5, considérées comme maigres, auraient 30 % de risque supplémentaire de connaitre une ménopause précoce comparée aux femmes ayant un IMC normal. Lorsque ces mêmes femmes étaient déjà trop maigres à 18 ans, le taux passe à 50 %.

La consommation de tabac

« Le tabac joue un rôle important, précise le Dr Berg. Des substances toxiques contenues dans les cigarettes sont associées à la diminution ou au mauvais développement d’ovocytes. Et lorsqu’une fumeuse est maigre, elle a 40 % de chance supplémentaire de connaître une ménopause avant 45 ans ». Voilà une raison supplémentaire d’arrêter de fumer !

La chimiothérapie et la radiothérapie

Les traitements du cancer peuvent affecter les cellules ovaires. « Attention, cela ne veut pas dire que toutes les femmes ayant subi une chimiothérapie ou une radiothérapie vont avoir une ménopause précoce, poursuit le Dr Berg, cela dépend de différents facteurs tels que la zone traitée, la durée du traitement et de sa puissance ». 

Pour conclure, un arrêt du tabac et une alimentation équilibrée peuvent lutter contre l’arrivée d’une ménopause précoce. Lorsqu’elle est déjà installée, il est parfois utile de se faire accompagner par un médecin qui vous aidera à traverser cette période avec plus de sérénité. Lisez également tous nos conseils dans l’article Quelles alternatives aux traitements hormonaux ? Et rassurez-vous, passé ce cap compliqué, l’organisme se régule et vous retrouver petit à petit vos marques !

Journée du sommeil : les Français ne dorment pas assez !

Cette semaine, le baromètre de Santé publique France révélait les conclusions de sa dernière étude sur le sommeil. Pour la première fois, le temps de sommeil des Français passe sous la barre des 7 heures minimales recommandées. Pas assez pour être en bonne santé ! 

Préoccupant ! On ne cesse de le répéter : le sommeil, c’est la santé ! Et pourtant, les conclusions du baromètre de Santé publique France sont sans appel : les Français dorment de moins en moins. « Ils dorment 6 heures 42 minutes par 24 heures en 2017, soit pour la première fois en dessous des 7 heures minimales quotidiennes habituellement recommandées pour une bonne récupération » informe le baromètre de Santé publique France paru ce mardi. C’est le temps de sommeil le plus bas enregistré par l’agence nationale depuis la création du baromètre il y a 15 ans.

En cause ? Le travail de nuit et les temps de trajet ! 

« Les Français travaillent davantage la nuit », précise le rapport, le nombre de travailleurs de nuit est passé de 3,3 millions (soit 15 % des actifs) en 1990 à 4,3 millions (16,3 % des actifs) en 2013 ». Or, on sait que les travailleurs de nuit dorment en moyenne une heure de moins que les travailleurs de jour, donc l’équivalent d’une nuit de moins par semaine et de 40 nuits de moins par an.

La diminution du temps de sommeil serait aussi liée à l’augmentation du temps de trajet entre le domicile et le travail. « Qu’ils habitent dans les grandes villes ou dans les zones rurales, de plus en plus éloignés des centres de vie active, les Français sont de plus en plus nombreux à conduire entre deux et trois heures par jour, rentrant de plus en plus tard, partant de plus en plus tôt et grignotant du coup sur leur temps de sommeil ».

Enfin, d’autres facteurs viennent perturber notre sommeil : le temps passé devant les écrans et le bruit généré par les aéroports, les voitures et les deux roues.

Ce déclin du temps et de la qualité du sommeil ne doit pas être une fatalité 

Santé publique France insiste sur le fait que l’on peut préserver son sommeil et que cela doit passer par des campagnes « d’information, de sensibilisation et d’éducation pour la santé », au même titre que « l’alimentation et l’exercice physique ». D’ailleurs, une alimentation saine et équilibrée et une activité physique régulière améliore la qualité du sommeil. Pour en savoir plus, toutes nos recommandations dans notre article « 8 conseils pour bien dormir ».

« Aujourd’hui, on dort lorsqu’il nous reste du temps ! »

L’Institut national du sommeil et de la vigilance (INSV) organise aujourd’hui sa 19édition de la journée du Sommeil. L’occasion de faire le point sur le sommeil des Français et de les sensibiliser sur son importance.

Quelle est l’objectif de cette journée du sommeil ?

Dr Joëlle Adrien : Depuis 19 ans, nous menons des actions de prévention pour le grand public. Durant la journée du sommeil, nous mobilisons tous les centres de sommeil et les instituts en lien avec la santé pour organiser des événement locaux. 50 villes participent à l’événement. Consultez la carte pour connaitre les actions des centres et structures du sommeil près de chez vous ! Cette année, l’enquête réalisée par l’INSV a tenté de comprendre les relations entre le sommeil des Français et leur mode de vie. 


Quel est le bilan ?

Dr J. A. Les Français ne dorment pas assez. Et ce, depuis plus de 10 ans ! On dort une heure et demi de moins par nuit que dans les années 80. En cause ? L’augmentation des horaires de travail atypique, qui s’explique en grande partie par la progression du travail de nuit et par l’ouverture toujours plus large des commerces, de plus en plus tard le soir et 7 jours sur 7. Mais pas seulement ! Aujourd’hui, on dort lorsqu’il nous reste du temps ! Nous sommes constamment sollicités par notre société de consommation actuelle, et en particulier à passer du temps devant les écrans (réseaux sociaux, TV, séries…). Et la lumière artificielle après le coucher du soleil est un puissant perturbateur endocrinien.


Quelles sont les conséquences du manque de sommeil sur la santé ?

Dr J. A. Le problème, c’est que les conséquences du manque de sommeil se manifestent sur le long terme. Dans un premier temps, on constate une somnolence en journée mais à long terme, cela peut provoquer des maladies cardio-vasculaires, de l’hypertension, du diabète, de l’obésité et un sentiment dépressif.

Quels conseils pouvez-vous donner ?

Dr J. A. Limiter les boissons énergisantes, adopter des rythmes réguliers mais surtout pratiquer une activité sportive et s’exposer à la lumière du jour. Plus on est actif dans la journée, mieux on dort ! La lumière du soleil est le plus puissant des synchroniseurs de l’horloge biologique circadienne. Elle permet à̀ l’horloge biologique de se recaler et d’exprimer le sommeil et l’éveil au bon moment.

Pensez-vous que les Français aient conscience du lien entre sommeil et santé ?

Dr J. A. Notre enquête fait ressortir un paradoxe : la disparité entre un ressenti positif et beaucoup de maux déclarés autour du sommeil. Près de la moitié des Français (43 % exactement) peinent à s’endormir ou à se rendormir et 24 % sont somnolents la journée. D’où la nécessité des campagnes de sensibilisation autour du sommeil.

Quelle serait la solution ?

Dr J. A. Éduquez les enfants dès le plus jeune âge ! Nous avons réalisé une étude dans une école à Lyon dans laquelle des enfants de 6, 7 et 8 ans ont été sensibilisés par l’enseignant aux bienfaits du sommeil grâce à des outils pédagogiques. Au bout d’un an, les enfants initiés par ce programme d’éducation au sommeil dormaient 30 minutes de plus par nuit que les enfants des autres classes et avaient de meilleurs résultats scolaires ! Ce qui est intéressant, c’est que les parents de ces enfants se sentaient aussi concernés par les conseils !


Interview réalisée par la rédaction, le 20 mars 2019.

Bien dormir lorsqu’on a plus 20 ans !

Si notre organisme prend de l’âge, notre sommeil aussi. En France, 40 % des personnes de plus de 75 ans déclarent ne pas avoir un sommeil de qualité, selon l’Institut national du sommeil et de la vigilance. Voici nos conseils pour bien dormir lorsqu’on prend de l’âge.

Avec l’âge, la structure interne du sommeil se modifie. On met plus de temps à s’endormir le soir. Avant 50 ans, le délai d’endormissement est de 30 minutes. Il atteint 45 minutes à 80 ans. De plus, un jeune adulte a très peu d’éveils au cours d’une nuit. En revanche, passé la cinquantaine, les éveils nocturnes sont plus fréquents et deviennent quasi systématiques à la fin du cycle de sommeil. « Un mauvais sommeil a des répercussions importantes sur la santé, déclare le Docteur Joëlle Adrien, Présidente de l’institut national du sommeil et de la vigilance (INSV), on constate une augmentation des chutes, une augmentation des accidents domestiques et de la circulation routière ainsi qu’une prise de médicaments inappropriée. » Il est donc primordial de « bichonner » notre sommeil lorsque nous prenons de l’âge. Voici les règles d’or pour un sommeil de bonne qualité. 

Être actif et sortir la journée 

« Notre journée conditionne notre nuit explique le docteur Joëlle Adrien, plus on est actif, et plus fait le plein de lumière naturelle, mieux on dormira ! » Sortez, marchez, bougez : c’est bon pour le moral et pour sommeil.

Se coucher et se lever à la même heure

« Même s’il arrive qu’un soir on se couche plus tard que d’habitude, il vaut mieux se réveiller à la même heure le lendemain matin, précise le Dr Joëlle Adrien, sinon l’horloge biologique se décale et l’on aura du mal à trouver le sommeil la nuit suivante. Notre organisme est fait de telle façon que si l’on dort moins une nuit, on dormira mieux la nuit suivante. » 

Éviter les siestes

Si une sieste de 20 minutes peut être réparatrice, une sieste d’une heure peut perturber votre sommeil. Sachez que le besoin de sommeil se calcule sur la journée, si vous dormez une heure l’après-midi, c’est autant de sommeil en moins la nuit suivante. D’autre part, comme vous avez dormi dans la journée, votre besoin de sommeil est moins important et vous vous réveillerez plus facilement la nuit.

Éviter de manger trop et de trop boire le soir

Lorsque vous mangez trop le soir, votre organisme travaille pour digérer et vous allez retarder votre endormissement. « Les repas riches, trop gras et l’alcool vont également perturber la qualité de votre sommeil, affirme le Dr Adrien, par ailleurs, trop boire le soir va augmenter le risque de se réveiller pour aller uriner. D’autant qu’en vieillissant, la vessie perd du volume. »

Pour en savoir plus retrouvez notre interview du Dr Joëlle Adrien.

Levons le tabou de la ménopause !

Douleurs articulaires, kilos en trop, libido en berne, insomnies : lorsque la ménopause survient, notre corps est mis à mal. Mais le plus difficile n’est-il pas de faire face au regard que la société porte sur la femme ménopausée ?

Un sujet encore tabou !

Chaque année en France, près de 15 millions de femmes sont ménopausées. « Pourtant, c’est un sujet qu’on aborde peu ou sur le bout des lèvres. Dans notre société qui prône la jeunesse, évoquer cette période renvoie au vieillissement. C’est encore un sujet tabou ! », explique Charlotte Attry, auteure de Ménopause, toi et moi, on s’explique aux éditions Le gâteau sur la cerise. « Des études ont pourtant prouvé que plus les femmes acceptent la ménopause, moins elles en ressentent les effets négatifs. » Alors, comment faire pour s’y préparer et l’accepter dans notre société qui fait de ce sujet un tabou ?
Les experts sont unanimes : Il faut en parler ! il ne faut pas hésiter à se confier à son médecin et à se faire aider par un thérapeute. En s’y préparant, il est possible de vivre cette période plus sereinement.  D’autre part, il faut se préparer à ce que cela puisse être long. Entre la pré-ménopause, la confirmation de la ménopause, il peut s’écouler de 3 à 7 ans !

Les conjoints ont un rôle à jouer

« Plus on en parlera, plus le sujet se banalisera, précise Charlotte Attry, les conjoints ont donc également un rôle à jouer.  Il ne faut pas envisager la ménopause comme une fermeture mais comme une ouverture. La ménopause marque la fin de la fertilité mais pas de la vie sexuelle (cf. notre article sur la sécheresse vaginale). C’est au contraire l’occasion de découvrir une nouvelle sexualité sans contraintes contraceptives. »

Il y a autant de femmes que de ménopauses

Les bouffées de chaleurs sont les symptômes qui sont les plus fréquemment évoqués. Mais ce n’est pas systématique ! Tout comme il est possible d’éviter les kilos en plus ! Il y a autant de femmes que de formes de ménopause ! « Il existe des bonnes pratiques pour lutter contre les bouffées de chaleur, nous explique Charlotte Attry, quand on sent une bouffée de chaleur monter, c’est important de se rafraîchir ; il ne faut pas trop s’exposer au soleil et prendre une douche froide avant d’aller de se coucher. »
Attention à l’alimentation qui peut favoriser les bouffées de chaleur, comme les plats trop épicés et tous les excitants comme le café et le thé. « Le stress peut favoriser les bouffées de chaleur, précise l’auteure. Essayer de prendre les choses avec calme. Je prends souvent l’exemple d’une vague pour la bouffée de chaleur. Elle arrive mais elle repart ! »
Enfin, l’activité physique est un très bon outil de prévention contre tous les symptômes de la ménopause. Cela peut être simplement de jardiner, marcher, bouger. Maintenir une activité sexuelle, c’est très important aussi. N’en faisons pas un autre tabou !

Pourquoi l’arthrose est-elle douloureuse ?

pourquoi l'arthrose est elle douloureuse ?

Souvent liée au vieillissement, l’arthrose touche 17 % des Français. Cette pathologie, dite « mécanique », se manifeste par des douleurs articulaires. Explications.

Une altération du cartilage

L’arthrose se manifeste par une altération mécanique du cartilage. Mais contrairement à ce que l’on pourrait penser, ce n’est pas le cartilage qui est douloureux. En effet, le cartilage n’est pas innervé, ce sont donc les autres constituants de l’articulation qui sont douloureux (les os, les tendons, la membrane synoviale et les ligaments). Lorsque le cartilage s’abîme, jusqu’à disparaître dans certains cas, il n’exerce plus sa fonction d’amortisseur et laisse les os des articulations à vif, les uns contre les autres.

Une inflammation de la membrane synoviale

L’autre explication de la douleur vient de la membrane synoviale. Elle est responsable de produire le liquide synovial qui lubrifie l’articulation et nourrit le cartilage. Or, l’arthrose se caractérise par une inflammation de la membrane synoviale. Elle produit trop de liquide de synovie, ce qui va créer un gonflement de l’articulation. On parle « d’épanchement de synovie ».

Bouger réduit l’évolution de la pathologie

Contrairement à l’arthrite, (pour comprendre la différence avec l’arthrose, lire notre article Arthrose, arthrite, rhumatisme : quels maux sous ses mots ?) la douleur de l’arthrose apparaît pendant l’effort et disparaît au repos. La douleur est également intense en fin de journée. Mais elle ne fait pas souffrir la nuit. Le matin, on peut ressentir une douleur plus ou moins forte. On parle de « dérouillage ». Paradoxalement, le fait d’être actif permet de réduire le développement de l’arthrose. Il faut donc se forcer un peu au début. Les mouvements, non violents, favorisent les apports nutritifs du cartilage et permettent son renouvellement. De plus, l’activité physique permet de maintenir la tonicité musculaire et des ligaments qui entourent l’articulation, ce qui va stabiliser l’arthrose.

Enfin, faire du sport, bouger, lutte contre la prise de poids. C’est même le seul traitement validé capable de ralentir l’évolution de la pathologie. Le surpoids étant l’un des principaux facteurs aggravant. Piscine, marche ou gymnastique douce… Choisissez l’activité qui vous correspond le plus (lire notre article Sports et douleurs articulaires : lesquels privilégier, lesquels éviter ?et ne restez surtout pas allongé !