Le syndrome prémenstruel affecte plus ou moins sérieusement la qualité de vie des femmes en âge de procréer. Comme les symptômes de la ménopause, ceux du syndrome prémenstruel (spm) sont très variés. Toutefois, les subir n’est pas une fatalité. Avec quelques aménagements dans votre mode de vie, vous pouvez déjà fortement les diminuer. Sommeil, activité physique et alimentation, découvrez les gestes pour vous soulager des troubles de l’humeur, des douleurs et de l’irritabilité.
Tous les 28 jours, à chaque cycle, les femmes subissent leurs règles. L’utilisation du verbe subir n’est pas exagérée puisque 70 à 90 % d’entre elles en souffrent. Elles supportent alors des inconforts physiques et émotionnels divers. Dans 50 % des cas, on parle de syndrome prémenstruel (spm). Autant dire alors que ce syndrome, même s’il reste tabou, est omniprésent chez les femmes. Dans les cas les plus graves, il porte le nom de trouble dysphorique prémenstruel.
Malgré tous les progrès de la médecine, le syndrome prémenstruel reste mal connu. Si les médecins s’accordent sur son existence et sur une variété de symptômes, il reste compliqué d’en donner une définition précise.
Toutefois, le spm regroupe une série de symptômes variés qui s’installent pendant la seconde partie du cycle et prennent fin au début des règles. Cette définition, certes un peu floue, a le mérite de lever le voile sur un phénomène encore trop souvent négligé.
Tout comme la ménopause, le syndrome prémenstruel engendre des symptômes polymorphes chez les femmes. Ces symptômes, intervenant pendant la phase lutéale, peuvent être classés en symptômes physiques et psychiques.
Parmi les symptômes physiques les plus courants, vous retrouvez :
Pour les symptômes psychiques, les plus répertoriés sont :
Si les sociétés médicales comme le collège national de gynécologie s’accordent sur l’existence du syndrome prémenstruel, ses causes demeurent incertaines. Beaucoup de suppositions, mais peu de vérités établies.
Selon la science, plusieurs facteurs expliquent le phénomène du syndrome prémenstruel :
Le syndrome prémenstruel garde un certain mystère. Ses causes ne sont pas déterminées et les traitements sont principalement symptomatiques. Pourtant, la médecine de terrain, quant à elle, progresse à grands pas. Aujourd’hui, il ne fait plus aucun doute que vous pouvez atténuer vos symptômes grâce à votre hygiène de vie. Panorama.
Dans votre corps, les hormones interagissent entre elles. Aussi, retrouver un bon équilibre hormonal (et un bon équilibre des neuromédiateurs) vous aide à soulager les symptômes du syndrome prémenstruel. Quelques actions de la vie quotidienne peuvent vous y aider :
Que ce soit pour équilibrer vos hormones ou pour limiter les symptômes, les plantes sont vos amies.
La plante médicinale la plus recommandée dans le cadre du spm est le gattilier. Cet arbrisseau du midi de l’Europe est utilisé pour soulager les troubles prémenstruels dont notamment les tensions et les douleurs aux seins.
Sans avoir spécifiquement d’actions hormonales, certaines plantes sont utilisées pour soulager les troubles psychiques tels que le stress ou la dépression :
Dans certains, l’huile d’onagre permet aussi de soulager les symptômes tels que les douleurs au ventre. Cette huile est également utilisée pour les règles abondantes.
Pour diminuer l’intensité des symptômes du syndrome prémenstruel, l’alimentation constitue une arme de choc. En effet, certains aliments favorisent l’inflammation. De la même manière, certains aliments apportent des nutriments essentiels tels que le magnésium ou la vitamine B6 qui permettent de limiter les dégâts.
Pour mieux lutter contre le syndrome prémenstruel, les aliments à privilégier sont :
Afin de réduire l’inconfort, les aliments à réduire, voire à éviter sont :
Selon la nature et la sévérité de vos symptômes, vous pourriez avoir recours à la médecine allopathique. Dans ce cas, plusieurs options s’offrent à vous :
Dans les formes les plus sévères, c’est-à-dire en cas de trouble dysphorique prémenstruel, votre médecin peut recourir à un agoniste de l’hormone de libération des gonadotrophines. Ce traitement reste toutefois rare et réservé à des cas spécifiques.
Le trouble prémenstruel atteint la majorité des femmes durant la seconde moitié de leur cycle. Si ses causes ne sont pas encore bien connues, la médecine de terrain fait des miracles pour le soulager. Alimentation végétale, sport et repos sont nécessaires au bon fonctionnement de vos hormones. Si cela n’est pas suffisant, certaines plantes peuvent vous aider à passer le cap. Souffrir n’est pas normal, aussi, si les symptômes persistent, consultez un médecin.
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