Vitamines dans le traitement du Syndrome PréMenstruel (SPM) : une nouvelle étude confirme leur intérêt thérapeutique
Le potentiel thérapeutique des compléments alimentaire dans la prise en charge des symptômes liés à l’approche des règles est traditionnellement bien connu. Une nouvelle étude, publiée en janvier dernier dans le magazine académique The Archives of Gynecology and Obstetrics vient ainsi de confirmer la corrélation entre vitamines et phénomènes inflammatoires systémiques dans le cadre des douleurs menstruelles chez les adolescentes.
Le syndrome prémenstruel est un mal qui a longtemps été méconnu. Près de 75% des femmes fécondes peuvent éprouver certains symptômes légers à la veille ou durant leurs règles. En revanche, pour 20 à 30% des femmes, ces symptômes sont intenses au point de déranger leur vie quotidienne. Le trouble dysphorique prémenstruel désigne un syndrome prémenstruel avec des manifestations et gênes psychologiques très prononcées qui toucherait entre 2% et 6% des femmes.
Les explications du syndrome prémenstruel sont multiples. Il serait notamment lié aux changements de consistance sanguine à l’approche des règles, consécutifs aux modifications hormonales survenant avant les menstruations.
Aussi, des études ont prouvé, notamment chez les adolescentes, qu’un faible taux de vitamine E avait un lien avec le déclenchement d’un SPM. A l’inverse, un taux élevé de vitamine A peut impacter le déclenchement d’un syndrome prémenstruel. Il serait donc possible de soulager certains symptômes de SPM en équilibrant les quantités de vitamines A et E dans le sang, par une complémentation alimentaire spécifique.