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Auteur/autrice : logistique

« Aucun produit de protection solaire ne permet actuellement de garantir une protection intégrale contre l’ensemble des UV »

L’été approche… avec l’envie de profiter des premiers rayons du soleil ! Attention toutefois à ne pas trop s’exposer ! À l’occasion de la semaine de prévention et de dépistage des cancers de la peau, l’institut national du cancer (l’INCa) fait le bilan et répond à toutes nos interrogations.

Entre 2005 et 2012 le mélanome cutané a augmenté de 2,9 % par an en moyenne chez l’homme et de 1,7 % chez la femme. Comment expliquer cette évolution ?

Cette évolution peut s’expliquer par une augmentation de l’exposition aux rayonnements ultraviolets (UV) solaires au cours des 40 dernières années, et à un recours de plus en plus important aux UV artificiels. En effet, les installations de bronzage artificiel développées dans les années 70-80 ont connu un succès certain auprès des Français. Or, les cabines UV représentent une pratique aussi dangereuse qu’une exposition au soleil sans protection. En effet, une séance de 15 minutes dans une cabine de bronzage en France correspond à une exposition de même durée sur une plage des Caraïbes, sans protection solaire.

Quelles sont les personnes les plus fragiles ?

Tout le monde est susceptible de développer un cancer de la peau, notamment un mélanome quel que soit l’âge.

Toutefois, nous ne sommes pas tous égaux et certaines personnes sont plus à risque. Il s’agit des personnes qui ont :

– la peau claire, les cheveux blonds ou roux et qui bronzent difficilement ;

– de nombreuses taches de rousseur ;

– de nombreux grains de beauté (≥ 40) ;

– des grains de beauté larges (+ de 5 mm) et irréguliers ;

– des membres de la famille qui ont déjà eu un mélanome ;

– eu des coups de soleil sévères pendant l’enfance ou l’adolescence ;

– vécu longtemps dans un pays avec une forte exposition solaire ;

– un mode de vie (profession ou activité de loisir) qui donne lieu à des expositions solaires intenses.

Quand doit-on consulter ?

La fréquence de la surveillance doit être évaluée avec un dermatologue qui apprendra au patient la pratique de l’autoexamen de la peau. Pour les personnes à risque, il est recommandé d’effectuer cet autoexamen tous les 3 mois et de se faire examiner par un dermatologue tous les ans.

Un examen régulier de la peau et, contre le mélanome, la surveillance des grains de beauté sont les meilleures façons de détecter un cancer cutané dès son apparition.

• Il faut particulièrement être vigilant dans les cas suivants :

– une nouvelle tâche brune qui apparaît ;

– un grain de beauté différent des autres ou qui change d’aspect : gardez à l’esprit la règle « ABCDE » :

– asymétrie : grain de beauté de forme ni ronde ni ovale et dont les couleurs et les reliefs ne sont pas régulièrement répartis autour de son centre ;

– bords irréguliers : bords déchiquetés mal délimités ;

– couleur non homogène : présence désordonnée de plusieurs couleurs (noir, bleu, marron, rouge ou blanc) ;

– diamètre en augmentation : une lésion susceptible d’être un mélanome a généralement une taille supérieure à 6mm ;

– évolution : changement rapide de taille, de forme, de couleur ou d’épaisseur.

• Il faut également être attentif à l’apparition de signes comme :

– une plaie qui ne guérit pas ;

– un bouton ou une croûte qui persiste ou s’étend.

La présence d’un ou plusieurs de ces signes ne signifie pas forcément la présence d’un mélanome mais justifie de demander un avis médical sans attendre. 

Quels sont les différents types de cancer ?

Il existe deux grands types de cancers de la peau : les carcinomes et les mélanomes.

Les carcinomes sont les cancers de la peau les plus fréquents. Ils surviennent généralement après l’âge de 50 ans, sur les zones découvertes du corps (visage, cou, épaules, avant-bras, jambes…). Ils sont le plus souvent dus à une exposition au soleil excessive et chronique.
Les carcinomes sont facilement guérissables dans la majorité des cas. Néanmoins, certains d’entre eux, appelés « carcinomes épidermoïdes », peuvent entraîner des lésions à distance (métastases) s’ils ne sont pas retirés à temps. Ainsi, une plaie qui ne cicatrise pas ou un bouton/une croûte qui persiste et/ou se modifie, doivent vous conduire à demander un avis médica

Le mélanome cutané est beaucoup plus rare que le carcinome mais c’est le plus grave des cancers de la peau, du fait de son « haut potentiel métastatique », c’est-à-dire de sa capacité à se propager rapidement à d’autres parties du corps. Le mélanome peut se situer n’importe où sur le corps, y compris sur le cuir chevelu. On le trouve assez fréquemment sur le tronc chez l’homme et sur les jambes chez la femme.
Il peut se manifester de deux façons :
– par l’apparition d’une petite tache pigmentée sur une peau saine (cas le plus fréquent) ;
– par la modification d’un grain de beauté préexistant.

Suis-je vraiment protégé avec une crème « écran total » ? Quelles sont les précautions à prendre ?

Comme le précise l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), aucun produit de protection solaire ne permet actuellement de garantir une protection intégrale contre l’ensemble des UV.

Une bonne protection contre les effets délétères du rayonnement ultraviolet nécessite de respecter au préalable quelques règles générales de sécurité à l’égard des expositions solaires.

Les quatre précautions à prendre en matière de prévention solaire sont les suivantes :

– éviter de s’exposer au soleil au milieu de la journée (entre 12h et 16h) ;

– rechercher l’ombre ;

– sortir couvert (chapeau, lunettes et vêtements couvrants) ;

– renouveler l’application d’une protection solaire toutes les 2 heures.

L’Institut national du cancer propose un dépliant d’information « Détection du mélanome : apprendre à surveiller sa peau ». 

Quelles sont les mesures de sensibilisation prises durant cette semaine de prévention ?

Cette semaine, organisée par le syndicat des dermatologues et vénérologues (SNDV), est l’occasion de sensibiliser les populations les plus à risque et d’insister sur l’importance d’un suivi dermatologique. Durant cette semaine l’accent est porté à la fois sur le dépistage gratuit et les solutions de prévention en matière de cancer.

Pendant 5 jours, tout le monde pourra bénéficier de consultations entièrement gratuites chez un dermatologue et ainsi obtenir un diagnostic. Pour bénéficier d’un dépistage gratuit, il suffit de se rendre sur le site de la semaine de prévention et d’effectuer une demande de rendez-vous.

Cette semaine a pour objectif d’offrir des solutions afin de prévenir des cancers de la peau : prévenir des comportements à risque, de l’exposition aux rayonnements UV solaires, naturels ou artificiels, mais aussi sensibiliser à la pratique de l’autosurveillance.

Sécheresse vaginale : elle ne concerne pas uniquement les femmes ménopausées !

La sécheresse vaginale concerne quatre femmes sur dix. Parmi elles, des femmes ménopausées mais pas que… On en parle ! 

Le vagin fabrique des sécrétions liées à la production d’œstrogènes. Lors de la ménopause, la chute du taux d’œstrogène entraîne une sécheresse vaginale. Mais ce phénomène touche également d’autres femmes, explique Dr Marie Msika Razon, médecin au Mouvement français pour le planning familial (MFPF) et à la maternité des Bluets à Paris. Les causes de la déshydratation du vagin peuvent être très différentes : « Cela peut être dû à un déséquilibre de la flore vaginale (suite à un stress, une infection, une hygiène excessive ou inadaptée, un traitement antibiotique, etc.) affirme le Dr Msika Razon, mais également à la grossesse, l’allaitement ou l’utilisation d’un contraceptif hormonal ». 

Quelles conséquences ?

Le risque, c’est qu’à la longue, le manque d’hydratation entraîne une fragilisation de la paroi vaginale. « Celle-ci s’affine et perd en élasticité, ce qui provoque une sensation d’inconfort. L’insuffisance d’humidification implique également une baisse des capacités de défense de la muqueuse et donc un risque accru d’infections » explique Dr Sylvain Mimoum, auteur de Ce que les femmes préfèrent aux éditions Albin Michel. Une muqueuse en mauvais état étant hypersensible, elle rend également pénibles les rapports intimes. « La sécheresse vaginale engendre a minima un inconfort vaginal, précise le Dr Mimoum, et dans certains cas, les rapports sexuels sont extrêmement douloureux ». 

Quelles solutions ?

La sécheresse vaginale à la ménopause n’est pas une fatalité. Osez en parler ! De nombreuses solutions existent. Il est important d’avoir une hygiène adaptée : utiliser un savon doux, respectant la flore, éviter les toilettes excessives et les douches vaginales, porter des vêtements et des sous-vêtements non irritants…

D’autre part, il peut être nécessaire d’utiliser des soins de confort : de nombreux traitements non hormonaux améliorent l’hydratation de la muqueuse, localement (gels vaginaux, ovules) ou par voie orale (compléments alimentaires).

Enfin le Dr Mimoun rappelle que les rapports intimes peuvent alors prendre d’autres formes : « tendresse, caresses, câlins, mots doux… Garder le lien affectif est primordial ! ».

« Le sport m’a sauvé de l’arthrose ! »

Il y a 7 ans, Laura Azenard, grande sportive, se fait diagnostiquer une arthrose grave. Plutôt que d’arrêter le sport comme le lui conseille son rhumatologue, elle décide de continuer. Et elle a eu raison. Aujourd’hui, elle ne souffre plus. Auteure de deux ouvrages consacrés à l’arthrose (voir mini bio), Laura, devenue naturopathe, nous parle des bienfaits du sport et nous détaille les sports à éviter et ceux à privilégier pour lutter contre cette pathologie.

Il y a 7 ans, les médecins vous conseillent de renoncer à faire du sport, aujourd’hui ils préconisent au contraire de bouger. Y a-t-il eu une prise de conscience ?

Laura Azenard : Tout à fait. Cela a complètement évolué. Aujourd’hui, on préconise de bouger au maximum ! Nous sommes beaucoup trop sédentaires. Nous passons notre temps assis devant notre ordinateur, alors qu’il suffirait de marcher 30 minutes par jour pour être en meilleure santé. Sachez également qu’il vaut mieux bouger une trentaine de minutes par jour que trois heures le dimanche. La sédentarité est vraiment préjudiciable. Elle conduit à la prise de poids qui aggrave l’arthrose.

Quels sont les bienfaits du sport sur l’arthrose ?

Il est prouvé, IRM à l’appui, que la perte d’épaisseur du cartilage du genou est moins rapide chez ceux qui conservent une activité importante. Le sport permet d’irriguer le cartilage et donc de le renouveler. Il renforce la musculature, ce qui protège les articulations et préserve leur souplesse. C’est un moyen d’enrayer l’évolution de l’arthrose, de rester en bonne santé et de retrouver le moral. Sans parler du fait qu’il aide à lutter contre la prise de poids ! 

Pour aller plus loin découvrez : quels sports sont à privilégier et éviter avec des douleurs articulaires.

Quels sont les sports à privilégier et ceux à éviter par type de pathologies :

En règle générale, les sports les moins générateurs d’arthrose sont ceux qui n’impliquent pas de réceptions violentes, ni de changements d’appui brutaux : la natation, la course à pied, la randonnée (sans dénivelé), la gymnastique douce, le yoga et le taî-chi.

Les sports à éviter sont les sports de ballon collectifs (football, handball, rugby, basket-ball…), la danse, le ski, le tennis et le squash, l’haltérophilie et les sports de combat.

Découvrez également comment certaines plantes peuvent alléger les douleurs articulaires.

Dans les sports préconisés, on peut adapter la pratique de son sport à sa pathologie :

• L’arthrose du genou 
Tous les sports en ligne droite sont à privilégier : la marche, le vélo (sans dénivelé, pour ne pas avoir à forcer sur les genoux), la natation, la course à pieds. L’aquagym est plus recommandée que l’aquabike qui sollicite les genoux. En ce qui concerne la natation, on optera pour le crawl et le dos crawlé et on évitera la brasse. Si vous mettez des palmes, choisissez des toutes petites.

• L’arthrose des hanches
La natation est le meilleur des sports pour l’arthrose des hanches. À noter que contrairement à l’arthrose du genou, la brasse est excellente pour l’arthrose de la hanche. Même si au début c’est un peu douloureux, passé le « déverrouillage », cela fait un bien fou.

• L’arthrose des cervicales 
Il faut consolider la colonne vertébrale. La marche la natation sont excellents. Tous les sports de gainage sont préconisés : le Pilate ou le yoga sont aussi très bénéfiques. 

• L’arthrose de l’épaule, des coudes et des mains. 
Oubliez tous les sports à impact, comme le golf, le tennis, le squash, le ski. Encore une fois pour ces pathologies, il est bénéfique de pratiquer des sports d’endurance non violents, comme la course à pieds, la natation ou le vélo. 

Astuce : il se peut qu’une douleur apparaisse au bout de 30 minutes d’activité. Dans ce cas, il suffit de s’arrêter 5 minutes puis de reprendre. Et la douleur aura disparu ! 
Sachez que l’exercice physique est le seul moyen de garder vos articulations souples et mobiles. Il va vous permettre de vous muscler afin de soulager vos articulations et aussi de renforcer votre densité osseuse, ce qui est un vrai plus lorsque l’on a de l’arthrose. N’hésitez plus : bouger. Votre corps vous remerciera ! 


Mini bio

Laura Azenard est naturopathe. Elle partage son temps entre son cabinet, les stages de jeûne et les cures ayurvédiques qu’elle organise et l’écriture.

Elle est l’auteur de trois livres, deux sur l’arthrose (Vaincre votre arthrose aux éditions Souccar et Vaincre votre arthrose, votre programme en neuf semaines aux éditions Dangles) et un sur le jeûne, (Le jeûne, ça marche, aux éditions Dangles).

Elle écrit également pour des magazines de santé comme Naturelles et anime un blog : lauraazenard.fr

DMLA : « On peut agir et ne pas subir ! »

À l’occasion des Journées nationales de la macula du 24 au 28 juin 2019, le Dr Jean-Baptiste Guillaume, Praticien hospitalier, ophtalmologiste-chirurgien des hôpitaux, fait le point sur cette pathologie et nous explique l’importance de la prévention. 

Pouvez-vous nous expliquer ce qu’est la DMLA ?

Dr Jean-Baptiste Guillaume : Ce sigle signifie la dégénérescence maculaire liée à l’âge. C’est en fait une altération progressive de la macula (la zone de couleur jaune située au centre de la rétine) qui se manifeste en général chez les personnes de plus de 60 ans. Cette pathologie résulte de causes multiples qui peuvent être génétiques ou environnementales. Elle peut entraîner une perte de la vision centrale. Aujourd’hui, elle concerne près d’un million de personnes en France et c’est la première cause de malvoyance après 60 ans. 

Quel est l’objectif des Journées nationales de la macula ? 

La prévention ! On n’en parle pas assez ! Au stade initial, aucun symptôme n’est perceptible par les patients. Nous, professionnels, avons la possibilité par un simple examen de déceler les débuts d’une DMLA, d’où l’intérêt se faire dépister à partir de 60 ans. En cas d’antécédents familiaux, de diabète, de baisse de la vision ou de gondolement des lignes de vision, il est également nécessaire de consulter.

Il existe deux sortes de DMLA…

Effectivement, cette pathologie se manifeste de deux manières : la forme atrophique et la forme exutoire.

  • la DMLA atrophique, dite « sèche » évolue en général lentement (sur une dizaine d’années, voire plus). Du coup, les patients atteints de DMLA atrophique conservent longtemps une vision relativement satisfaisante, mais sont gênés pour les activités nécessitant la reconnaissance des détails ;
  • la DMLA exutoire, dite « humide » est la plus fréquente. Elle évolue plus rapidement.
    Elle se caractérise par le développement de vaisseaux anormaux dans la macula. Ces vaisseaux sont fragiles et peuvent être responsables d’œdèmes ou d’hémorragie.

Comment prévenir l’apparition de la DMLA et ralentir son évolution ?

Selon les dernières études sur le sujet (l’étude POLA, AREDS et EDCCS), les facteurs aggravants seraient les suivants :

  • l’origine ethnique. Plus la peau des patients est claire, plus le risque d’être atteint est fort. La DMLA touche 2,4 % des mélanodermes (les personnes dont la peau est de couleur foncée ; 4,2 % des hispaniques ; 4,6 % des asiatiques et 5,4 % des caucasiens ;
  • le tabagisme ;
  • la consommation d’alcool. À noter que 2 verres de vin rouge protègent de la DMLA grâce au polyphénol qui est un antioxydant.

Contrairement aux idées reçues, la pathologie touche autant les femmes que les hommes. De plus, l’hypertension et l’exposition au soleil n’ont aucun effet aggravant.

Pour prévenir l’apparition de la DMLA, nous recommandons de ne pas fumer et d’avoir d’une bonne hygiène de vie (une alimentation équilibrée et riche en oméga 3, une activité physique régulière).

 Comment vivre avec la DMLA ? 

Il y a 4 points essentiels :

  • sensibiliser les gens sur le fait que la DMLA ne rend pas aveugle ;
  • ne pas écouter les oiseaux de mauvais augure : il est toujours temps d’agir !
  • faire ce qu’il faut pour ne pas que cela s’aggrave (cf. 5 conseils pour lutter contre la DMLA)
  • garder espoir : Les progrès de la science concernant cette pathologie sont nombreux.

Aujourd’hui, il existe des traitements adaptés pour stopper l’évolution. D’où l’intérêt de se faire dépister et de réagir vite lorsque les symptômes sont là !

Des initiatives de prévention sont prises dans toute la France. À l’hôpital de Sète, nous avons, à l’initiative de notre directrice, dédié une ligne téléphonique à la DMLA, les patients peuvent appeler pour toutes questions.

Interview réalisée par la rédaction, le 18 juin 2019.

Grosses chaleurs et idées reçues

L’été est bien installé et les températures grimpent ! Alors que tout le monde y va de ses petits conseils pour supporter la chaleur, faisons le point sur les idées reçues ! 

Inutile de manger si vous n’avez pas faim. Faux !

En période de grosse chaleur, on ne ressent pas la faim de la même façon. Mais cela ne veut pas dire qu’il faut manger moins. Résister à la chaleur, nous demande de l’énergie. Il est recommandé de manger les mêmes quantités que d’habitude. Privilégiez les aliments riches en eau et en fibres comme les fruits et les légumes. L’eau est retenue par les fibres, elle reste plus longtemps dans l’organisme qui, par conséquent, est hydraté plus longtemps ! 

Prendre un café avant la sieste permet de mieux récupérer. Vrai !

Le café met 20 minutes pour atteindre le cerveau. Selon les experts, la sieste idéale doit durer entre 10 et 20 minutes. Ce court temps de repos est suffisant pour redonner une vivacité intellectuelle et de l’énergie. Prendre un café juste avant la sieste permet d’éviter de se sentir groggy au réveil et décuple les effets de la sieste. À condition que la sieste ne dépasse pas 20 minutes !

Il faut attendre deux heures avant de se baigner après avoir mangé. Faux !

Aller se baigner après avoir mangé ne représente pas de danger particulier si l’on est en bonne santé et qu’on a mangé équilibré. Il faut juste se mouiller le ventre et la nuque avant de se baigner. Si un plongeon dans une piscine à l’ombre est rafraichissant, il est fortement déconseillé de vous exposer entre 12 h et 16 h00 ! 

­Il faut boire chaud lorsqu’il fait chaud. Faux !

En fait, il faut boire ni trop chaud, ni trop froid ! Si l’on boit trop chaud, le corps va transpirer donc se déshydrater. À l’inverse, si l’on boit trop froid, on va freiner la sudation naturelle et par conséquent l’élimination de la chaleur stockée dans l’organisme (la fonction de la transpiration est de refroidir l’organisme). Il faut donc boire des boissons fraîches entre 12 et 14 degrés. À titre d’exemple, l’eau du robinet est parfaite. 

Il est nécessaire de maintenir la climatisation à 25°C. Faux !

Pour se sentir bien, il faut que le différentiel entre la température extérieure et intérieure n’excède pas 5 degrés. Autrement dit, régler la climatisation à 25° C suppose qu’à l’extérieur, il fasse 30°C, S’il fait 35 degrés, vous aurez l’impression de rentrer dans un réfrigérateur !

Je suis protégé toute la journée si je mets de la crème indice 50 le matin. Faux !

La crème solaire ne suffit pas ! Les dermatologues sont unanimes : la crème solaire n’est pas l’outil unique de protection solaire, loin de là. Elle est même « la dernière solution après la protection vestimentaire et l’éviction de midi (heure solaire) à 16 heures ». Il faut impérativement se remettre de la crème toutes les deux heures. Garder en tête que les nuages ne protègent pas du soleil et que même les peaux mates ou bronzées doivent se protéger !

Canicule : les bons gestes à adopter : cliquez ici

Canicule : les bons gestes à adopter

L’été est bien là et le mois d’août s’annonce chaud. Très chaud ! Petite révision des basiques à ne pas oublier pour affronter la hausse du mercure… 

S’hydrater !
On ne le dira jamais assez : pensez à boire ré-gu-liè-re-ment. Boire beaucoup permet de réguler la température du corps et aide à se sentir mieux.

Calfeutrez-vous :
Aérez le matin au réveil et fermez vos volets pour garder la fraîcheur. Suspendre des draps humides aux fenêtres vous permettra de baisser la température d’un ou deux degrés supplémentaires.

Mouillez votre corps régulièrement.
N’hésitez pas à prendre plusieurs douches où des bains frais pour baisser la température corporelle. Il est particulièrement conseillé de se doucher avant d’aller se coucher car cela favorise l’endormissement. Usez et abusez des brumisateurs d’eau qui ont l’avantage de ne pas dessécher la peau.

Vous n’avez pas de clim ?
Mettez des bouteilles d’eau préalablement congelée devant un ventilateur. Effet rafraîchissant garanti !

Faire du sport
Évitez de faire du sport après 9h00 et avant 21h00 le soir et évitez de sortir – tout court – entre 12h00 et 16h00.

Adapter vos tenues
Portez des vêtements en coton qui laissent passer l’air et oubliez le synthétique qui, à l’inverse, retient la chaleur du corps.

Enfin, évitez de vous endormir près d’un ventilateur sous peine de vous réveiller la gorge complètement desséchée !

Canicule et idées reçues, faisons le point : cliquez ici

« Troubles du sommeil, un risque pour la santé bucco-dentaire. »

Le bruxisme ? Quesako ? C’est le grincement et/ou le serrement des dents durant la nuit, de façon incontrôlée, ce qui peut fortement troubler le sommeil. Le phénomène est tel chez certains que cela peut affecter leurs dents et en conséquence leur sourire. Globalement, le bruxisme peut nuire à la santé générale. Explications.  

On en parle peu… et pourtant, le bruxisme concerne 10 à 15 % des Français. « Il existe deux types de bruxisme, explique le Dr Emmanuel d’Incau, Docteur en chirurgie dentaire en Nouvelle Aquitaine, praticien hospitalier au CHU de Bordeaux et membre de l’Association dentaire française (ADF). L’un désigne le grincement intempestif des dents du bas contre celles du haut ; l’autre le serrement continu des mâchoires, c’est-à-dire le fait de contracter les muscles manducateurs en dehors de l’action de mastication requise au moment des repas par exemple (activité parafonctionnelle). »
Dans les deux cas, les symptômes se manifestent le plus souvent la nuit. Et c’est bien là le problème ! Comme il dort, le bruxomane ne se rend pas compte de sa pathologie. « Il y a des signes d’alerte, précise le Dr Emmanuel d’Incau, des douleurs dans les mâchoires, dans les joues, dans les tempes, en avant de l’oreille, surtout au réveil, et une usure accélérée de la surface dentaire. » Des signaux qu’il faut prendre au sérieux. Le conjoint, qui entend les grincements de dents, peut aussi alerter la personne concernée. « C’est une pathologie à ne pas négliger, car les risques pour la santé bucco-dentaire sont nombreux. Le phénomène provoque une usure accélérée des dents et donc une hypersensibilité dentaire (au chaud, au froid, etc.), et peut engendrer dans certains cas le déchaussement voire la fracture de dents, la perte des tissus dentaires (émail, dentine et pulpe), des dégâts sur les gencives et les articulations temporo-mandibulaires, des douleurs articulaires et musculaires, des douleurs cervicales et des maux de tête. »

Plusieurs solutions sont proposées au patient qui souffre de bruxisme : « Il est possible de limiter ou de prévenir les effets des grincements (sur les dents naturelles ou sur les prothèses) en utilisant des orthèses orales (appelées aussi « gouttières », elles coûtent environ 160 € et sont remboursées par la Sécurité sociale après demande d’entente préalable). Ces dernières protègent les arcades dentaires. Si les destructions dentaires sont importantes (et qu’elles sont sources de problèmes infectieux ou esthétiques), il faudra envisager des restaurations par prothèses fixées. Le recours à la toxine botulique pour relâcher les tensions des muscles manducateurs peut également être envisagé, en cas de douleurs très importantes. Dans certains cas, un traitement orthodontique peut être proposé pour optimiser le positionnement des dents. »

On s’interroge encore sur les causes exactes de cette pathologie. Selon un article du Journal de parodontologie & d’implantologie orale, « le bruxisme serait l’expression de l’anxiété, des difficultés rencontrées dans la vie ou encore des frustrations ressenties »
Dans tous les cas, les moyens de prévention restent des « grands classiques » : avoir une bonne hygiène de vie, manger équilibré et pratiquer une activité physique régulière.

4 conseils pour une rentrée en beauté !

On serait bien restés sur notre chaise longue, les doigts de pieds en éventail à se laisser bercer par le bruit des vagues…  Alors que les vacances touchent à leur fin, voici quelques astuces pour une rentrée tout en douceur ! 

Continuer votre régime d’été ! 

Grillades, légumes, fruits frais. Cet été, vous avez délaissé plats en sauce et pâtisseries pour adopter un régime plus léger. Et ça vous a plu ! Eh bien, continuez sur votre lancée ! Choux, courges, artichauts, poireaux, cèpes sont les légumes de septembre. Ils sont tous riches en fibres et en oligo-éléments. Côté fruits, c’est la période de la mirabelle, du raisin et des figues, riches en antioxydants.

Vous pouvez également avoir un complément d’alimentation en ginseng et gelée royale. Effet coup de fouet garanti grâce leurs propriétés stimulantes ! 

Profitez des jours encore longs pour sortir après le travail ! 

La lumière permet de lutter contre le blues. C’est la théorie partagée par de nombreux médecins. Et notamment par le Dr Norman Rosenthal, psychiatre américano-sud-africain qui explique :  « La stimulation de la rétine par les rayons lumineux entraîne une réaction du cerveau qui produit notamment de la sérotonine, un neurotransmetteur qui joue un rôle dans la sensation de bien-être. »

Si vous pouvez, en plus, sortir et vous activer, c’est deux fois plus bénéfique : « Les endorphines secrétées pendant l’activité physique ont un rôle analgésique et antidépresseur », explique le Dr Wolf. Alors on sort ? 

Planifiez-vous des week-ends ! 

Notre mois de septembre s’annonce très doux. Profitez de l’été indien pour vous planifier des week-ends. Campagne, plage ou centre-ville : Peu-importe, tant que vous déconnectez !  Vous verrez, vous n’envisagerez pas la rentrée de ma même manière en pensant à ses petites parenthèses ! 

Offrez-vous une journée shopping/cocooning ! 

Une coupe de cheveux qui fait du bien, un soin du visage qui détend et une virée shopping qui dynamise. Rien de tel que se sentir bien dans ses (nouvelles) baskets pour reprendre le travail !

Le cancer de la prostate : objectif zéro décès !

À l’occasion de la Journée de la prostate le 20 septembre, l’Association française d’urologie (AFU) se mobilise pour lutter contre le cancer de cet organe qui tue environ 8 200 hommes chaque année. Cette année, l’objectif est de réduire à zéro de nombre de décès. On fait le point.

Le cancer de l’utérus chez la femme est tabou. Le cancer de la prostate chez l’homme l’est aussi ! Et pourtant, c’est en en parlant que nous ferons baisser les statistiques* qui placent, encore cette année, ce cancer comme le plus fréquent (26 % sur l’ensemble des cancers masculins en France) et le 3e le plus mortel. Des chiffres* qui, heureusement, sont en baisse depuis 2005 et qui peuvent encore baisser significativement avec un diagnostic plus approprié et des soins adaptés. Selon le Pr Pierre Mongiat-Artus, secrétaire général adjoint de l’AFU, membre du Comité́ de cancérologie de l’Association française d’urologie (CCAFU) : « L’objectif est de traiter les patients le nécessitant et seulement ceux-là. Autrement dit, aux cancers agressifs, un traitement curatif précoce ; et aux cancers peu agressifs, s’impose une « surveillance active ».

Identifier les personnes à risque

La première phase de la prévention reste l’identification des personnes à risque. Pour cela, il existe plusieurs méthodes de détection :

  • Les facteurs ethniques : Les patients d’origine africaine et plus encore les Antillais, sont plus susceptibles d’être touchés (au facteur ethnique s’ajoutent un sur-risque lié à l’exposition à la Chlordecone, un insecticide utilisé dans les Antilles françaises entre 1972 et 1993 et interdit aujourd’hui).
  • Les antécédents familiaux : les hommes ayant dans leur famille des antécédents de cancer de la prostate, du sein ou de l’ovaire, doivent être ciblés prioritairement. « On sensibilise les sénologues (médecins spécialisés dans les cancers du sein), explique le Pr Pierre Mongiat-Artu. On leur demande d’informer les patientes ayant des cancers gynécologiques liés à BRCA1 ou BRCA2 que les hommes de leurs familles, s’ils sont eux aussi porteurs de ces gênes mutés, ont un risque accru de cancer de la prostate. Et qui plus est, de cancers très agressifs ».
  • Le dosage précoce du PSA (une protéine naturellement produite par la prostate) pourrait également se révéler un outil très intéressant. Un premier dosage à l’âge de 40 ans serait un facteur prédictif important du risque individuel pour un homme de développer un jour un cancer de la prostate.
  • L’IRM se révèle de plus en plus performante, non seulement pour localiser une tumeur, mais également pour évaluer son agressivité. Au point que les urologues considèrent que c’est une vraie révolution en matière de diagnostic des tumeurs prostatiques. « L’IRM prendra peut- être un jour dans le cancer de la prostate, la place de la mammographie pour le cancer du sein », envisage le Pr Mongiat-Artus.
  • Enfin, les traitements médicaux, utilisés pour les cancers ayant donné des métastases, sont en perpétuelle amélioration. De nouveaux traitements prolongeant la survie ont vu le jour durant la dernière décennie et d’autres sont sur le point de compléter l’arsenal. La combinaison de ces molécules et l’optimisation du choix de ces dernières permettront d’augmenter la survie des patients et de protéger leur qualité de vie. L’objectif est désormais de faire du cancer de la prostate avec métastases une maladie chronique.

Des traitements plus adaptés et moins d’effets secondaires

« La surveillance active permet de protéger la qualité de vie du patient tout en vérifiant que le cancer reste en sommeil. S’il se « réveille », un traitement curatif sera appliqué avec la même efficacité que s’il avait été initié dès le diagnostic » précise le Pr Pierre Mongiat-Artus. Par ailleurs, le nombre de prostatectomies totales diminue (19 000 environ en 2017 contre 23 000 en 2011), les traitements focaux (des ultrasons focalisés qui ne détruisent que les zones malades) et les chirurgies ambulatoires se développent.

Aujourd’hui, les traitements plus ciblés, plus personnalisés, plus adaptés au mode de vie du patient, ont permis de minimiser les effets secondaires tels que l’incontinence et les troubles de l’érection. Et, bonne nouvelle ! Ces effets secondaires devraient diminuer encore à l’avenir…

*Chiffres fournis par l’AFU

« Maladies cardio-vasculaires : contrairement aux idées reçues, les femmes sont plus touchées que les hommes ! »

A l’occasion de la Journée mondiale du Cœur, le 29 septembre, la Fédération française de cardiologie (FFC) se mobilise pour alerter sur les risques de maladie cardio-vasculaire. L’occasion de faire le point sur les mesures de prévention.

Il y a encore beaucoup à faire pour lutter contre les maladies cardio-vasculaires qui restent la première cause de mortalité en France pour les plus de 65 ans et les femmes. En cette Journée mondiale du Cœur, La FFC tire la sonnette d’alarme « Cela représente 400 morts par jour ! précise l’association. Et le bilan ne cesse de s’alourdir… » 

Tous touchés : jeunes, adolescents, adultes, seniors, homme mais surtout des femmes ! 

Contrairement aux idées reçues, ce sont les femmes qui sont plus touchées par les maladies cardio-vasculaires. En effet, elles représentent 54 % des victimes de ces pathologies. Ce qui en fait la première cause de mortalité chez la femme avec 1 femme sur 3. À titre de comparaison, 1 femme sur 27 décède d’un cancer du sein. Plus préoccupant encore, on observe une forte progression du nombre d’infarctus chez les femmes jeunes. En cause ? De mauvaises habitudes d’hygiène de vie et l’environnement hormonal. Entre 2008 et 2013, le taux d’hospitalisation pour un infarctus du myocarde chez les femmes de 45 à 54 ans a progressé de 5 % par an.

Pour lutter contre ce fléau, une seule solution : la prévention !

La FFC rappelle la situation d’urgence pour une prise en charge optimale et déclare 5 priorités pour inverser la tendance chez les femmes :

  • systématiser le dépistage et l’évaluation du risque cardio-vasculaire aux 3 phases clés hormonales (contraception, grossesse et ménopause) ;
  • informer et aider les femmes de tous âges à acquérir des réflexes de prévention dans la durée ;
  • développer un maillage territorial des centres cardio-gynécologiques, associant les femmes et leur médecin traitant ;
  • stimuler et financer la recherche scientifique dédiée aux femmes, avec des équipes labellisées « Cœur de femmes » ;
  • consacrer une journée nationale au cœur des femmes.

 La FFC insiste sur les 3 mesures préventives principales

  • avoir une alimentation équilibrée tout en limitant la consommation de sel et d’alcool ;
  • bouger et rompre avec la sédentarité par tous les moyens possibles : activité sportive, marche…
  • enfin arrêter de fumer est un bénéfice certain et rapide. C’est un acte positif, efficace et gagnant sur toute la ligne.