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Auteur/autrice : logistique

Troubles du sommeil et ménopause

Plus le temps passe, moins on dort. Mais les femmes sont encore plus touchées pendant la ménopause. Explications.

Des difficultés d’endormissement et un sommeil de mauvaise qualité

Autour de 50 ans, le sommeil peut être perturbé par des bouffées de chaleur et des sueurs nocturnes. Au point parfois de se réveiller plusieurs fois par nuit ou bien très tôt le matin. « La rupture de l’équilibre hormonal est à l’origine des bouffées de chaleurs, explique Mireille Peyronnet, auteure du Sommeil retrouvé aux éditions Alpen. En fait, c’est dès la périménopause (la période qui précède la ménopause NDLR) que le sommeil est perturbé par les bouleversements hormonaux. « La diminution progressive du taux d’œstrogènes retentit sur la qualité du sommeil, particulièrement à chaque période d’ovulation ».

Le taux de progesterone baisse et n’exerce plus son effet calmant

De plus, le stress augmente car le taux de progestérone baisse et n’exerce plus son effet calmant. « La fatigue et l’irritabilité s’installent. C’est un moment délicat dans la vie d’une femme, précise Mireille Peyronnet, on observe souvent une prédisposition à l’anxiété ou à la dépression qui altèrent le sommeil (difficulté d’endormissement où réveils nocturnes sans possibilité de se rendormir). Autre aspect à prendre en compte : les saignements, parfois abondants, favorisent l’installation d’une anémie avec carence en fer. Or le fer participe à la régulation du sommeil ! ».

Des solutions naturelles pour soulager

En attendant que le corps s’habitue à ce nouvel équilibre hormonal, voici quelques astuces naturelles qui permettent de favoriser l’endormissement : faire du sport avant 19h00, éviter les écrans, diner léger (lire notre article 8 conseils pour bien dormir) et sachez aussi que des compléments alimentaires à base de plantes sédatives comme la valériane où la mélisse améliorent la qualité du sommeil sans aucun problème d’accoutumance.

Le «blues de l’été», qu’est-ce que c’est ?

La dépression saisonnière ne se manifeste pas qu’en hiver. L’été aussi, certaines personnes se sentent déprimées.

Un trop plein de chaleur et de lumière

Alors qu’une majorité d’entre nous se réjouit de voir la chaleur s’installer et les beaux jours arriver, une minorité vit, à l’inverse, l’été comme un cauchemar.
Selon le site médical américain, le Medical daily, une personne sur 10 est atteinte par la dépression saisonnière. (voir notre article Quand dépression rime avec saison !)
Ce «blues de l’été» se caractérise par des troubles du sommeil, une irritabilité, une tristesse et un manque d’intérêt pour les activités appréciées.
Cette dépression encore difficile à analyser selon les spécialistes serait due à un « trop plein» de chaleur et de lumière. L’ensoleillement viendrait modifier la production de mélatonine (l’hormone qui favorise le sommeil) et la chaleur rendrait l’endormissement plus difficile.

À la dépression, s’associe un sentiment d’exclusion

Pour les personnes sujettes à la dépression, l’arrivée de l’été est très compliquée car elle les met face à une énergie ambiante qu’elles n’ont pas : « Cela génère des tensions entre la norme de bonheur collectif imposée médiatiquement et le ressenti individuel, explique le sémiologue Ferenc Fodor, auteur de « Climat d’angoisse – L’imaginaire du changement climatique ». « Si l’on ne s’inscrit pas dans ce sentiment collectif mais si l’on se sent, malgré le soleil, fatigué, triste ou déprimé, on peut éprouver un certain sentiment de solitude, d’exclusion ou de malaise», précise le spécialiste.

Des solutions naturelles pour se sentir mieux

Toutefois, il existe des solutions simples qui peuvent vous aider à surmonter l’été plus sereinement.
Installez des stores ou des rideaux occultants à vos fenêtres pour mieux dormir car le manque de sommeil favorise l’apparition du stress, de l’anxiété et de la dépression. Organisez votre été en avance et partez en vacances dans des endroits frais et non touristiques pour éviter la foule. Enfin, des compléments alimentaires adaptés peuvent vous soulager. Ceux à base de cuivre, de magnésium et de Tyrosine aident à lutter contre la fatigue et le stress tandis que ceux composés de plantes sédatives comme la valériane où la mélisse améliorent la qualité du sommeil. Toutefois, si vous votre état dépressif s’aggrave, il faut impérativement consulter.

Hygiène intime et piscine : les bons gestes !

Le combo piscine, plage, sable est souvent source d’irritation. Voici 3 conseils pour préserver votre flore vaginale.

La flore vaginale est composée en grande majorité de bactéries appelées bacilles de Döderlein. Ce sont ces bactéries qui protègent des infections. Si elles ne sont plus assez nombreuses, la flore est déséquilibrée et cela peut provoquer des infections vaginales (vaginites ou mycoses). L’été, les causes du déséquilibre sont encore plus nombreuses. L’humidité, le chlore et les maillots de bain mouillés sont autant de facteurs qui favorisent les infections. Voici quelques conseils simples pour vous protéger votre intimité.

Avoir une hygiène intime adaptée

« Le vagin fonctionne comme un four autonettoyant, explique le gynécologue Alyssa Dweck, les douches vaginales sont à proscrire car elles peuvent faire chuter le pH ou le niveau d’acidité de votre corps ce qui va perturber l’équilibre vaginal. Les organes génitaux ont leurs propres mécanismes pour rester propres et sains. Il ne faut surtout pas utiliser des produits spéciaux ou des savons parfumés. Une douche quotidienne avec un gel au PH neutre est amplement suffisant ».

Ne pas garder de maillot de bain mouillé

Les micro-organismes prolifèrent plus facilement dans les milieux humides. Après le bain, essayez tant que possible de ne pas garder votre maillot. D’autant que le synthétique fait transpirer et favorise encore une fois la croissance bactérienne. 

Faite une cure de probiotiques et d’huile d’onagre

Les probiotiques autrement appelés « bactéries saines » présents dans les yaourts et les produits laitiers fermentés aident à stopper la croissance d’organismes nocifs et maintiennent l’équilibre de la flore. En traitement de fond, l’huile d’onagre va de son côté, lutter contre la sécheresse vaginale, elle aussi source d’irritations vaginales (voir notre article Sécheresse intime et sexualité).

Sécheresse oculaire et soleil : adoptez les bons réflexes !

Lorsque le soleil pointe le bout de son nez, voici les précautions à adopter pour préserver vos yeux et savourer vos vacances bien méritées.

Picotements, sensation de corps étrangers, gène à la lumière… la sécheresse oculaire touche 4 millions de Français et elle se manifeste davantage encore l’été. « Le soleil va accentuer la sécheresse, tout comme le vent, la climatisation et le chlore des piscines, explique le Docteur Albou-Ganem, chirurgien ophtalmologiste à la Clinique de la Vision. Ce symptôme se caractérise par un manque de larmes associé à un dysfonctionnement des glandes Meibomius, situées le long des paupières. Les glandes ne produisent plus assez de corps gras pour nourrir la cornée. De plus, c’est ce corps gras qui prévient l’évaporation du film lacrymal, nécessaire pour hydrater l’œil  ».

Pour éviter d’accentuer les symptômes et limiter les effets néfastes du soleil, voici quelques conseils utiles.

Portez des lunettes de soleil ! 

Porter des verres teintés permet de protéger les yeux de l’éblouissement et du soleil mais cela permet également de limiter l’évaporation de l’eau à la surface de l’œil. Attention, ne regardez jamais le soleil directement même lorsque vous portez des lunettes ! Les cellules photosensibles de la rétine peuvent être endommagées par la lumière intense.

Hydratez-vous !

Si un supplément de goute ophtalmique est nécessaire, il est aussi important de bien s’hydrater. Boire permet d’hydrater son corps et par conséquent ses yeux !

Mangez équilibré et faites du sport ! 

« Des études ont prouvé qu’une bonne hygiène de vie aidait à lutter contre la sécheresse oculaire, précise le Dr Albou-Ganem. Mangez équilibré, faites du sport et évitez de fumer. Des compléments alimentaires à base d’huile d’onagre peuvent aussi prévenir et soulager les symptômes de sécheresse oculaire ».

Préférez l’ombre aux zones ensoleillées et climatisées

Lorsque vous lisez, installez-vous dans un endroit préservé du soleil et du vent et, dans la mesure du possible, évitez les salles climatisées. Le vent et la climatisation accentuent la sensation de sécheresse dans la mesure où l’eau à la surface des yeux s’évapore plus rapidement qu’elle n’est remplacée ».

Syndrome prémenstruel : comment passer un été apaisé ?

Maux de tête, seins douloureux, stress, déprime… Ne laissez pas ces désagréments vous gâcher l’été !

Ce n’est pas psychologique, c’est physiologique ! 

Cet été encore, vous serez 70 % à souffrir du syndrome prémenstruel (SPM). Ce trouble, qui apparaît avant les règles et dont les symptômes varient d’une femme à l’autre, se caractérise généralement par la sensibilité des seins, des ballonnements, une fatigue générale, une certaine irritabilité et des sautes d’humeur. « Contrairement aux idées reçues, les carences minérales et un déséquilibre hormonal sont à l’origine du SPM, qui est souvent plus prononcé à partir de 35 ans, explique le Dr Carolyn Dean, ce n’est pas psychologique, c’est physiologique ! ».
Une bonne raison de faire attention à son alimentation ! 

Limitez le sel et l’alcool et optez pour des aliments riches en fer

Manger équilibré tout au long de l’année, c’est parfait mais parfois compliqué.… Essayez tant que possible, pendant la semaine qui précède les règles, de diminuer votre consommation de sel et d’alcool qui accentuent la rétention d’eau. Par ailleurs, de récentes études publiées dans l’American Journal of Epidemiology ont démontré que plus vous mangez de légumes riches en fer moins vous avez de chance de développer les symptômes du syndrome prémenstruel. Toujours selon l’étude, le fer pourrait aider à réduire les symptômes parce qu’il est impliqué dans la production de la sérotonine, une substance chimique du cerveau qui régule l’humeur.

Faire une cure de minéraux et d’huile d’onagre

Misez sur les aliments riches en minéraux (calcium, magnésium) tel que les légumes verts, les légumineuses ou encore les poisons gras qui atténuent les crampes menstruelles et la douleur. Une cure d’huile d’onagre est également recommandée pour ses propriétés calmantes et anti-inflammatoires.

Cancer du sein et sécheresse vaginale

Le traitement d’un cancer du sein engendre une sécheresse vaginale qui peut être très douloureuse et impacter la vie sexuelle. Quelles sont les solutions quand on ne peut plus avoir recours aux traitements hormonaux ?

« Lorsqu’on développe un cancer du sein, les hormones féminines (oestrogènes et progestérones) accélèrent la diffusion du cancer, explique le Dr Sylvain Mimoun, gynécologue et sexologue, directeur du Centre d’andrologie de l’hôpital Cochin (Paris). Pour éviter cela, dans certains cas, on décide d’enlever les ovaires pour provoquer une ménopause chirurgicale. Dans d’autres cas, on préfère réduire les hormones par des anti-hormones. Ce traitement entraîne une sécheresse vaginale ». 

La sécheresse vaginale peut engendrer une vraie douleur au point de faire souffrir la femme lorsqu’elle marche 

« La sécheresse vaginale engendre un inconfort vaginal voire une vraie douleur au point de faire souffrir la femme lorsqu’elle marche. Dans ce cas, les rapports sexuels sont extrêmement douloureux » précise le Dr Sylvain Mimoum, auteur de Ce que les femmes préfèrent aux éditions Albin Michel. Les rapports intimes peuvent alors prendre d’autres formes : tendresse, caresses, câlins, mots doux… Garder le lien affectif est primordial !

Car certes, les effets du cancer du sein sur la vie sexuelle dépendent à la fois des traitements (chirurgie, radiothérapie, hormonothérapie ou thérapie ciblée) et de la sévérité de la maladie, mais le patient affrontera plus aisément la maladie s’il conserve dans cette période une relation forte avec son partenaire. 

Des solutions pour soulager

Pour soulager l’inconfort et les douleurs provoquées par la sécheresse, il existe plusieurs solutions :

  • l’acide hyaluronique, administrée par ovules ou par injection dans le vagin pour l’hydrater,
  • les compléments alimentaires qui intègrent des huiles de bourrache, d’onagre, contiennent des acides gras type oméga 6 et oméga 3 qui favorisent l’hydratation au niveau des muqueuses et ont des vertus anti-inflammatoires,
  • enfin, dans les cas les plus sévères, le laser vaginal permet d’enlever la couche superficielle de cellules sèches. Celles-ci seront remplacées par des cellules plus jeunes et plus hydratées. « Les femmes qui ont eu recours à cette pratique, utilisée depuis seulement 4 ans, avouent retrouver une vie sexuelle proche de celle d’avant » nous a confié le Dr Sylvain Mimoun.

Pourquoi a-t-on plus envie de dormir en hiver ?

Envie de rester sous la couette le matin ou de faire une sieste dans la journée ? En hiver, nous éprouvons un besoin de dormir plus important comme si nous avions besoin d’hiberner… Comment expliquer ce phénomène ?

Des causes physiologiques et psychologiques

Quand le froid arrive, nous avons tendance à être plus déprimé. Dormir est un refuge, (voir notre article Quand dépression rime avec saison). Mais ce n’est pas que psychologique ! « Plus les jours raccourcissent, plus l’on a besoin de dormir, explique le Dr Edmond Wolf, le manque de lumière naturelle inhibe la sécrétion de mélatonine, l’hormone qui indique au corps qu’il faut aller se coucher. Ce qui perturbe nos rythmes biologiques internes ».

Les mois ensoleillés, le corps produit plus de mélatonine. L’hormone signale en fin de journée qu’il est temps d’aller se coucher. « En hiver, il fait sombre toute la journée, le corps ne fait plus la distinction entre le jour et la nuit, ce qui conduit à une augmentation du désir de dormir mais paradoxalement, comme nous secrétons moins de mélatonine, nous avons plus de difficulté à trouver le sommeil !».

La lumière naturelle est bénéfique pour le sommeil

Pour garder la forme et minimiser les effets néfastes de l’hiver sur le sommeil, il faut s’imposer un rythme : « Aller se coucher et se réveiller à heures régulières est important, conseille le Dr Wolf, certes, en hiver l’homme a besoin de se reposer et de récupérer. Une heure de sommeil de plus peut être bénéfique, mais pas plus! Il faut veiller à garder un rythme pour avoir un sommeil de bonne qualité ».

Par ailleurs, on dort mieux lorsqu’on s’expose à la lumière naturelle. Dix minutes de soleil par jour suffisent à fixer assez de vitamine D et diminuent la fatigue et la somnolence.
« Faire du sport favorise également l’endormissement et permet de lutter contre la dépression saisonnière. « Les endorphines secrétées pendant l’activité physique ont un rôle analgésique et anti-dépresseur », explique le Dr Wolf. Enfin, et pour mettre toutes les chances de votre côté, une complémentation alimentaire à base de tyrosine, de magnésium et de vitamine B représente une solution naturelle pour améliorer la qualité de votre sommeil.

Tous les conseils de spécialistes et un dossier spécial « Sommeil, Apprenez à bien dormir » ce mois-ci sur lepoint.fr

Manque de lumière et moral en berne. Que faire ?

Le manque de soleil a des répercussions sur notre humeur et sur… notre sommeil ! Voici 4 conseils pour garder la pêche en hiver et combattre la fatigue hivernale !

À l’approche de l’hiver, notre moral baisse à mesure que les jours diminuent. C’est normal ! Le manque de soleil à des conséquences sur notre horloge biologique qui régie notre humeur et notre sommeil. « En hiver, il fait sombre toute la journée, le corps ne fait plus la distinction entre le jour et la nuit, ce qui conduit à une augmentation du désir de dormir mais paradoxalement, comme nous secrétons moins de mélatonine en hiver (l’hormone dite « du sommeil »), nous avons plus de difficulté à trouver le sommeil ! » nous expliquait le Dr Edmond Wolf dans l’article Pourquoi a-t-on plus envie de dormir en hiver. Il existe cependant des solutions pour lutter contre cette dépression saisonnière. En voici 4. 

1 – Manger des aliments riches en magnésium, en vitamine B et en Tyrosine

Ce que nous mangeons a une influence sur notre moral. Misez sur les légumes riches en vitamine B (pommes de terre, lentilles, épinards) qui permettent de garder des réserves en énergie et sont indispensables au système nerveux. 

2 – Consommez des légumes verts, des céréales complètes, des légumes secs et de l’eau minérale riche en magnésium

Ceci contribue à lutter contre l’anxiété. Optez pour les aliments riches en Tyrosine, un acide aminé qui aide à combattre la fatigue et le stress. On le trouve dans les volailles, les amandes, bananes, avocats, graines de sésame, fromages à pâte dure et le soja. Prenez des compléments alimentaires riches en Ginseng et à base de Gelée royale contre la fatigue. Ils auront une action énergisante et anti-asthénique (anti-fatigue), de quoi traiter naturellement la fatigue

3 – Bien dormir

Voir notre article 8 conseils pour bien dormir.
Écoutez votre corps. Couchez-vous lorsque vous vous sentez fatigué. Sinon vous risquez de laisser passer un cycle de sommeil et de devoir attendre entre 1 h et demi et deux heures pour pouvoir vous endormir. Évitez les écrans. Dînez léger.
La prise de compléments alimentaires à base de plantes sédatives comme la Valériane, la Mélisse et le Coquelicot a l’avantage de favoriser l’endormissement et améliore la qualité du sommeil, sans problème d’accoutumance. 

4 – Sortir et pratiquer une activité physique

L’activité physique augmente les effets positifs de la lumière sur l’horloge biologique. « Pour ceux qui n’aiment pas le sport, sachez que marcher au soleil pendant 20 minutes suffit à décupler les bienfaits de la lumière sur notre horloge biologique. » explique le Dr Wolf.
Alors on sort ?

Ménopause : quelles alternatives aux traitements hormonaux ?

Par choix ou par obligation, certaines femmes ne veulent ou ne peuvent pas avoir recours aux traitements hormonaux durant la ménopause. Quelle sont les solutions naturelles qui permettent de passer ce cap souvent difficile ?

La ménopause survient vers 50 ans et se manifeste souvent par des bouffées de chaleur, des sautes d’humeur, une prise de poids et une sécheresse vaginale. Pour soulager ses troubles, on préconise souvent un THS (traitement hormonal substitutif) qui permet de maintenir artificiellement un taux d’œstrogène et de progestérone. Cependant, certaines femmes ne veulent pas prendre d’hormones (Il est vrai que l’on préconise de ne pas poursuivre le traitement à vie) et d’autres ne peuvent pas (lorsqu’elles souffrent d’un cancer par exemple). Voici donc quelques alternatives naturelles pour aborder la ménopause en toute sérénité. 

Avoir une bonne hygiène de vie pour limiter la prise de poids

«À la ménopause, les femmes prennent souvent du poids. Le métabolisme se ralentit et une carence en oestrogènes favorise l’accumulation de graisse et les kilos s’installent» explique Msika Razon médecin au Mouvement français pour le planning familial (MFPF) et à la maternité des Bluets à Paris. Avoir un régime alimentaire équilibré et faire du sport limite la prise de poids. 

Des soins de confort pour la sécheresse vaginale

Un déséquilibre hormonal chez la femme ménopausée, le plus souvent par carence en oestrogènes, peut engendrer une sécheresse. Des soins de confort permettent de soulagerce phénomène : « De nombreux traitements non hormonaux existent, localement (gels vaginaux, ovules) ou par voie orale (compléments alimentaires). Ils améliorent l’hydratation de la muqueuse (les spécialités à base d’acide hyaluronique en particulier) et la qualité de la flore vaginale (les pré et probiotiques par exemple) » précise le Dr Msika Razon.

De l’huile d’onagre pour soulager les douleurs articulaires

À la ménopause, la production d’oestrogène, une hormone qui préserve la masse osseuse diminue brutalement. Ce qui entraine une diminution de la résistance des os. Des études publiées dans l’International Journal of Cosmetic Science ont prouvé que l’huile d’onagre lutterait contre l’ostéoporose en régulant les problèmes hormonaux. De plus, l’huile d’onagre  améliore la qualité de la peau et des cheveux. De bonnes raisons de l’utiliser sans compter !

Lire également : Optimiser les niveaux d’œstrogènes naturels pendant la ménopause

Mouches volantes : faut-il s’inquiéter ?

Impression d’avoir des fils devant les yeux ou des « mouches » volantes ? Le point sur ce phénomène « gênant », mais souvent sans gravité.

Passé 50 ans, l’œil vieillit. Il arrive qu’il se produise une condensation physiologique du vitré. « Le vitré est un film transparent qui se pose sur la rétine, explique le Dr Viresh Dullabh, Il est composé d’eau et de protéines qui, avec l’âge, vont se cristalliser en petits points et prendre la forme de granules ». D’où cette impression de voir des mouches volantes. Elles sont plus visibles lorsqu’on regarde un ciel clair ou une feuille de papier blanche.

 Est-ce grave ?

Ce phénomène connu sous le terme médical, de myodésopsies ou, plus communément de « corps flottants » est naturel et la plupart du temps, il ne présente aucun caractère de gravité. En revanche, si les mouches ne disparaissent pas au bout d’une semaine, il est primordial d’aller consulter. « Il peut s’agir d’une hémorragie oculaire, d’un décollement de la rétine ou d’une uvéite (une inflammation de l’uvée, NDLR) », précise le Dr Dullabh.

Quelles solutions pour soulager ?

Si l’apparition des mouches n’est associée à aucune pathologie, la prise en charge va surtout consister à rassurer le patient. « La plupart du temps, lorsque le patient est rassuré. Le cerveau s’habitue et la gêne disparaît. Bouger l’œil de haut en bas et sur les côtés peut être bénéfique dans la mesure où il peut déplacer la myodésopsie et soulager » affirme le docteur Dr Dullabh.
D’autre part, prendre des compléments alimentaires à base d’huile de poisson, d’huile d’onagre, de magnésium et de Vitamine B1, B2, B3, B6 peut favoriser l’élimination de ces corps flottants et retarder leur apparition.