Skip to main content
Livraison gratuite
Livraison gratuite dès 50€ en France métropolitaine
Expéditions rapides
Toute commande avant midi expédiée le jour même
Paiement sécurisé
Paiements sécurisés
Conseils personnalisés
Conseils personnalisés

Auteur/autrice : Dergam

Vertiges à la ménopause : causes et solutions

Parmi les symptômes de la ménopause, les vertiges restent assez mal documentés. Bien loin des bouffées de chaleur, de la sécheresse vaginale ou de la prise de poids, il semble que les changements hormonaux de la ménopause soient aussi à l’origine des diverses formes d’étourdissements pendant la ménopause. Sont-ce alors vraiment des vertiges ? Le point sur les vertiges à la ménopause, leurs causes et les moyens de les limiter.

Qu’est-ce que le vertige ?

Selon le Larousse médical, le vertige est « une sensation erronée de déplacement du corps par rapport à l’espace environnant, ou de l’espace par rapport au corps, liée à un déséquilibre entre les deux appareils vestibulaires ».

Si cette définition reflète une réalité médicale, l’utilisation dans la vie courante est différente. En effet, globalement, dans le langage courant, le terme vertige couvre des réalités aussi différentes que la sensation de jambes qui se dérobent, l’instabilité, le flou visuel ou encore la peur de tomber. Ce qui, en médecine, se nomme les « faux vertiges ».

Quelles sont les causes des vertiges ?

Comme le terme « vertige » couvre des réalités fort différentes, il a alors des causes très variables. Les plus communes proviennent de causes vestibulaires, de causes physiologiques ou de la ménopause. Explications.

Les causes vestibulaires

Les « vrais vertiges » sont souvent causés par un déséquilibre sensoriel entre trois systèmes perceptifs de l’organisme :

  • le système proprioceptif ;
  • le système visuel ;
  • le système vestibulaire.

Il en résulte une sensation de déséquilibre et de mouvement. Ces vertiges peuvent être classifiés en plusieurs catégories :

  • les vertiges positionnels paroxystiques bénins ;
  • la maladie de Ménière ;
  • la névrite vestibulaire.

On parle plus généralement de problèmes d’oreille interne. Dans tous les cas, une consultation médicale s’impose.

Les causes physiologiques

Dans certaines circonstances, des phénomènes physiologiques peuvent aussi déclencher des vertiges ou des pseudovertiges. La plupart des causes sont alors identifiables et réversibles.

Les causes physiologiques fréquentes des vertiges sont :

  • l’hypoglycémie ;
  • l’hypotension ;
  • les infections virales ;
  • l’anémie ;
  • la déshydratation ;
  • le coup de chaleur ;
  • l’hyperventilation.

Les vertiges de la ménopause

Au moment de la ménopause (et de la périménopause), les sensations de vertige sont fréquentes. Si le phénomène est documenté dans la littérature médicale, les spécialistes peinent encore à en définir les causes exactes. Différentes pistes sont sur la table.

Le bouleversement hormonal

Durant la période qui précède la ménopause, les changements hormonaux peuvent être plus ou moins violents. Ils provoquent des fluctuations internes qui affectent tous les organes. En effet, les œstrogènes ne sont pas que des hormones sexuelles. Ces hormones, tout comme la progestérone, ont également un effet sur le cœur, le cerveau, le foie, le pancréas… de quoi provoquer des déséquilibres conséquents et engendrer des malaises.

L’oreille interne

L’oreille interne est responsable de l’équilibre. Elle communique avec le cerveau grâce à l’otoconie. La diminution des œstrogènes engendre un affaiblissement de l’otoconie. Cela pourrait expliquer les vertiges positionnels paroxystiques plus fréquents à la ménopause.

Le métabolisme

Les œstrogènes participent au métabolisme glucidique. Dès lors, lorsque la production des œstrogènes se dérègle, parfois, le métabolisme glucidique se dérégule à son tour. Vous pouvez alors ressentir des malaises liés à de l’hypoglycémie.

Les causes indirectes

La ménopause bouleverse le cycle menstruel. Elle provoque aussi des symptômes plus ou moins intenses tels que :

Tous ces facteurs sont susceptibles, à terme, d’engendrer des malaises ou des vertiges. En effet, une carence de sommeil, tout comme une crise d’angoisse, peut entraver le bon fonctionnement cérébral. De plus, les troubles climatériques comme les bouffées de chaleur et les sueurs nocturnes entraînent une variation de la pression artérielle qui peut, parfois, causer des malaises et des vertiges.

Quelles sont les solutions pour lutter contre les vertiges ?

Pour lutter contre les vertiges, il convient de connaître leurs causes. Toutefois, pour les vertiges liés à la ménopause, plusieurs solutions naturelles peuvent déjà vous soulager. Panorama.

Les solutions d’hygiène de vie

Comme pour tous les symptômes liés à la ménopause, l’hygiène de vie peut diminuer la sévérité des vertiges. Pour cela, vous devez :

  • boire beaucoup d’eau et limiter l’alcool et le café ;
  • manger de petits repas équilibrés ;
  • maintenir un sommeil suffisant et des horaires stables ;
  • réduire votre stress ;
  • faire un peu de sport tous les jours.

Les solutions en phytothérapie et homéopathie

Dans certains cas, lorsque les vertiges sont bénins (et donc après consultation médicale), la nature peut venir à votre secours. Plantes et homéopathie peuvent vous aider :

  • le ginkgo biloba ;
  • le gui (en teinture mère) ;
  • la mélisse ;
  • le gingembre ; 
  • la passiflore ;
  • la lavande.
visuel format png packaging produit Donaclim complément alimentaire pour la ménopause 180 capsules

Donaclim Ménopause : complément alimentaire pour atténuer les symptômes de la ménopause

Donaclim Ménopause® aide à équilibrer les fonctions psychologiques, favoriser la relaxation et retrouver un sommeil réparateur, grâce à sa formule complète.

Le choix des plantes dépend de l’origine de vos vertiges. La passiflore et la lavande sont particulièrement adaptées si le problème est d’origine nerveuse.

L’homéopathie propose aussi des solutions comme SEPIA et LACHESIS.

Quid des traitements allopathiques

Dans la cadre des vertiges liés à la ménopause, la médecine propose deux traitements distincts. C’est évidemment à voir avec votre médecin généraliste.

D’une part, les traitements antivertigineux (de type betaserc) sont adaptés si les vertiges constituent les seuls symptômes. D’autre part, le traitement hormonal substitutif de la ménopause (THS) soulage la plupart des symptômes, dont les vertiges. Ce traitement est donc proposé lorsque les symptômes sont polymorphes et invalidants.

Bien que la médecine ne puisse en expliquer les causes précises, les vertiges peuvent être liés à la ménopause. Bouleversement hormonal, troubles métaboliques ou encore effets secondaires des bouffées de chaleur, les vertiges se révèlent souvent angoissants. Même s’ils sont généralement bénins, une consultation médicale s’impose pour en définir les causes. Dans tous les cas, une amélioration de l’hygiène de vie permet d’en limiter l’apparition.

Ménopause et libido : les traitements naturels

Ça y est. Votre cycle menstruel est inexistant depuis plus d’un an. Vous êtes officiellement ménopausée. Si pour certaines femmes, ce passage s’effectue en douceur. Pour d’autres, en revanche, la situation est plus délicate. Divers symptômes liés à la ménopause viennent compliquer leur vie. Parmi ceux-ci, la baisse de libido peut se révéler désastreuse. Pourtant, des traitements naturels ou hormonaux peuvent vous aider à passer le cap. Le point sur la question.

La ménopause, des symptômes variés chez les femmes

Dans la vie d’une femme, la ménopause est comme une deuxième puberté, mais dans le sens inverse. Aussi, comme toutes les périodes de bouleversement hormonal, elle apporte un florilège de symptômes :

Le saviez-vous ? Pendant la période de la ménopause, les bouffées de chaleur et les sueurs nocturnes concernent jusqu’à 80 % des femmes.

La biologie de la ménopause pour mieux comprendre

C’est au moment de la puberté que les hormones féminines entrent en jeu. Elles contribuent au développement des caractères sexuels. Ce sont aussi ces hormones (œstrogènes et progestérone) qui régulent le cycle menstruel.

Aux alentours de la quarantaine, les taux d’hormones commencent à baisser. La progestérone puis les œstrogènes se raréfient. Sur une durée de plusieurs années, les règles se dérèglent. Elles se raréfient ou s’intensifient. Progressivement, elles disparaissent.

L’abaissement des taux d’hormones entraîne des troubles. C’est l’ensemble de ces troubles qui sont appelés « symptômes de la ménopause ». Chez certaines femmes, ils passent presque inaperçus alors que, chez d’autres, ils sont véritablement handicapants. 

Déterminer les causes de la perte de la libido chez les femmes ménopausées

La perte de libido chez une femme ménopausée est souvent vue comme une conséquence de la chute hormonale. Pourtant, d’autres facteurs contribuent aussi à cet état de fait.

Les causes physiologiques de la perte de libido

L’absence de désir peut être liée à la chute des hormones sexuelles. En effet, elles participent activement à la libido. C’est d’ailleurs pour cela que, tout au long de sa vie, une femme a des périodes avec plus ou moins de désir. Toujours est-il que les hormones n’expliquent pas tout.

Au moment de la ménopause, les femmes sont aussi confrontées à certains symptômes susceptibles de limiter les rapports sexuels. Ainsi, la fatigue liée à la ménopause entraîne un désintérêt pour la bagatelle. La sécheresse vaginale peut être responsable de dyspareunie et donc freiner le désir.

Le saviez-vous ? La baisse de libido ne touche pas que les femmes. L’andropause, équivalent masculin de la ménopause, cause aussi, chez les principaux intéressés, une diminution du désir.

Les causes psychologiques de la perte de libido

En dehors des causes physiques, la perte de libido au moment de la ménopause peut aussi s’expliquer au niveau psychologique. À ce stade de la vie, le corps change. Souvent, quelques rondeurs s’installent, principalement au niveau abdominal. Certaines femmes ont du mal à accepter leur nouvelle silhouette. Elles perdent confiance dans leur apparence. Elles se sentent moins désirables et n’ont plus envie de faire l’amour.

Booster la libido des femmes en âge de la ménopause

Si une vie sexuelle épanouissante semble être le saint Graal vanté par les magazines féminins, la réalité est bien plus pondérée. En effet, la vie sexuelle parfaite n’existe pas. À chaque personne son idée de la « perfection ». Ainsi, certaines femmes n’ont plus envie de faire l’amour et cela leur convient très bien. Pour les autres, booster la libido est possible.

Dynamiser le désir sexuel des femmes ménopausées avec des traitements naturels

Les femmes ménopausées vivent parfois difficilement la perte de désir. Pour vous aider à retrouver une vie sexuelle épanouissante, il existe différentes solutions naturelles.

L’aromathérapie pour la sexualité des femmes ménopausées

Les parfums de la nature regorgent de substances capables de booster la libido. Mesdames, pour dynamiser votre sexualité, vous pouvez opter pour diverses huiles essentielles :

  • huile essentielle d’ylang-ylang ;
  • huile essentielle de jasmin ;
  • huile essentielle de rose de damas ;
  • huile essentielle de gingembre.

Si les huiles essentielles ne vous plaisent guère, les fleurs de Bach, plus douces, sont aussi une solution appréciable. Au rayon des fleurs de Bach, pensez à :

  • olive (olivier) ;
  • mimulus (mimule) ;
  • honeysuckle (chèvrefeuille) ;
  • wild rose (églantine).

La phytothérapie au secours du désir 

De nombreuses plantes permettent de booster la libido. Certaines sont apaisantes, pour favoriser le lâcher-prise. D’autres sont aphrodisiaques pour stimuler le désir. Certaines de ces plantes sont également considérées comme des adaptogènes, ce qui signifie qu’elles aident le corps à s’adapter au stress et à retrouver un équilibre, tout en stimulant la libido. À vous de trouver celle qui vous fait du bien.

Les principales plantes adaptées pour booster la libido des femmes ménopausées sont :

  • le gingembre ;
  • le ginseng ;
  • la sauge sclarée (interdite en cas d’antécédent de cancer hormono-dépendant) ;
  • le maca du Pérou ;
  • l’ashwaganda ;
  • le shatavari.

Le saviez-vous ? Shatavari signifie « celle qui possède 100 maris » en sanskrit.

Les crèmes spéciales pour la sécheresse vaginale

Dans certains cas, la baisse de libido est liée à la dyspareunie. C’est-à-dire que les rapports sexuels sont douloureux. La première cause de la dyspareunie après la ménopause est la sécheresse vaginale. Pour résoudre ce problème, il existe de multiples crèmes, avec ou sans hormones. Votre médecin saura vous conseiller.

Donaclim 180 capsules

La solution DERGAM aux problèmes de libido

Traitement naturel sans hormones ni phytohormones

Vaincre la perte de libido des femmes ménopausées avec un traitement hormonal

Si la baisse de libido est vraiment handicapante. Et, si elle s’inscrit dans un tableau clinique multiple. Entendez par là, si vous souffrez d’autres symptômes de la ménopause invalidants, votre gynécologue peut recourir au traitement hormonal de la ménopause. Ce traitement hormonal substitutif vise à remplacer les hormones. Ce traitement n’est cependant pas indiqué pour toutes les femmes.

La baisse de la libido à la ménopause est un passage normal. S’il n’indique pas spécifiquement de problèmes de santé, il peut être difficile à vivre pour certaines femmes. Si tel est le cas, de nombreux traitements naturels ou hormonaux existent. Parlez-en à votre médecin ou à votre gynécologue.

Troubles du comportement : quelles solutions au blues de la ménopause ?

Synonyme de la fin de la période de fertilité, la ménopause se présente chez la majorité des femmes vers l’âge de 50 ans. Les symptômes de la ménopause ne se limitent pas aux bouffées de chaleur et aux sueurs nocturnes. Cette étape de la vie d’une femme comporte d’autres inconvénients, dont parfois un moral dans les chaussettes voire une dépression. Plongée au cœur des troubles de l’humeur de la ménopause.

Est-ce que la ménopause joue sur le moral ?

Contrairement aux idées parfois reçues, la ménopause n’induit aucune maladie psychiatrique ou psychologique au sens propre du terme. Toutefois, la ménopause est une période de fragilisation pour les femmes. Certains troubles se manifestent alors parfois dans cette étape de la vie.

En effet, le passage du cap de la ménopause met l’organisme à rude épreuve. D’une part, certains symptômes peuvent rendre la vie quotidienne pénible. Ils engendrent alors de la fatigue et un sentiment de mal-être. D’autre part, les femmes se voient privées, ou presque, des certaines hormones aux effets directs sur le bien-être.

Quels sont les troubles de l’humeur fréquents à la ménopause ?

S’il est souvent question de blues ou de dépression en parlant des sautes d’humeur de la ménopause, la réalité est plus nuancée. En effet, les femmes ménopausées, ou en passe de l’être, peuvent ressentir une variété assez large de « troubles de l’humeur » :

  • anxiété ;
  • irritabilité ;
  • agressivité ;
  • tristesse ;
  • blues ;
  • pessimisme ;
  • dépression.

Les troubles de l’humeur à la ménopause, est-ce de la dépression ?

Pas forcément. Si le nombre de dépressions est plus élevé chez les femmes ménopausées, il n’est guère prudent de tirer des conclusions hâtives. En effet, la dépression est une maladie à part entière.

Au sens médical le plus strict, la dépression répond à des critères précis. Ces critères comprennent notamment une humeur durablement déréglée, sur une période de 15 jours minimum avec une altération de la vie quotidienne. Dans une partie significative des cas, on détermine aussi des envies suicidaires, un facteur de gravité supplémentaire.

Or, dans le blues de la ménopause, les instances médicales parlent plus facilement d’humeur maussade, de désintérêt pour les activités du quotidien ou encore de troubles du sommeil. Si ces symptômes doivent évidemment être pris en charge, ils ne correspondent pas, à ce stade, au tableau clinique de la dépression caractérisée.

Pourquoi souffrez-vous de troubles de l’humeur à la ménopause ?

Les troubles de l’humeur de la ménopause sont multifactoriels. C’est-à-dire qu’ils dépendent généralement de plusieurs facteurs liés à cette période de la vie.

En effet, le blues de la ménopause est influencé par 5 facteurs interdépendants :

  • le mode de vie ;
  • les changements physiques ;
  • les dérèglements hormonaux ;
  • les symptômes de la ménopause ressentis ;
  • les troubles du sommeil.

Les conséquences de chacun de ces facteurs se mêlent dans un cocktail parfois détonnant pour les femmes qui les subissent. Chaque facteur influe sur les autres, ce qui rend difficile de cibler un seul coupable. Des symptômes comme la sécheresse vaginale et les douleurs articulaires sont, par exemple, des facteurs aggravants.

Les meilleures pratiques pour soulager les douleurs articulaires ménopausiques. Nos experts vous guident…

Quels sont les rôles des hormones dans l’humeur ?

Les œstrogènes et la progestérone sont souvent associés au cycle féminin. Et c’est vrai que ces hormones y participent grandement. Pourtant, elles ont également plusieurs rôles dans le contrôle de l’humeur. Aussi, leur raréfaction à la ménopause affecte le contrôle du bien-être. Zoom sur les hormones sexuelles.

Quels sont les rôles des œstrogènes sur l’humeur ?

Les œstrogènes sont les hormones féminines les plus connues. Ils ont un effet stimulant sur l’organisme. Ainsi, lorsque les œstrogènes sont en excès dans le corps, ils entraînent de la nervosité et des insomnies. A contrario, lorsqu’ils se raréfient, le manque laisse une certaine asthénie.

Quels sont les rôles de la progestérone sur l’humeur ?

La progestérone est à l’opposé des œstrogènes. Elle entraîne donc une forme de sédation du système nerveux. Elle est responsable d’une certaine sensation de bien-être. Lorsqu’elle se raréfie, en périménopause notamment, elle laisse les œstrogènes dominer. Cela se traduit donc naturellement par de la nervosité et des troubles du sommeil ;

Et les hormones androgènes ?

Les hormones androgènes sont assez peu présentes chez les femmes. Il n’y a donc pas de modification significative à la ménopause. Toutefois, comme leur taux baisse doucement à partir de 30 ans environ, il se peut que cela influe négativement sur la libido.

La fatigue est-elle la cause de la dépression à la ménopause ?

Bien souvent, une relation s’opère entre ménopause, fatigue et dépression. Pourtant, la fatigue de la ménopause n’est pas, à elle seule, responsable de la dépression. Cependant, les femmes les plus incommodées par les symptômes de la ménopause sont aussi celles qui sont les plus susceptibles de développer une fatigue extrême et une dépression. Toutefois, les deux symptômes ne sont pas liés.

Comment soigner les troubles de l’humeur de la ménopause ?

Les troubles de l’humeur de la ménopause peuvent se traiter. Dans un premier temps, les solutions naturelles peuvent prévenir et soulager. Si cela ne fonctionne pas, votre médecin peut recourir à des traitements médicamenteux.

Quelles solutions naturelles pour éviter les troubles de l’humeur à la ménopause ?

Pour éviter les troubles de l’humeur de la ménopause, l’hygiène de vie est un impondérable. Un sommeil de qualité en suffisance et une activité physique régulière diminuent le stress. Le magnésium, minéral de l’humeur par excellence, peut aider en cas de fatigue ou de baisse du moral. C’est également le cas des omégas-3. Enfin, certaines plantes comme le millepertuis sont reconnues pour leur effet antidépresseur.

Pour en savoir plus sur le millepertuis découvrez aussi notre article sur les bienfaits naturels et les inconvénients du millepertuis.

Quelles solutions médicamenteuses pour éviter les troubles de l’humeur à la ménopause ?

Dans les cas où une véritable dépression se déclare, votre médecin peut utiliser des antidépresseurs. Si c’est un tableau clinique plus global de ménopause, le traitement hormonal substitutif constitue aussi un recours possible. Votre gynécologue choisira en fonction de vos besoins et de votre état de santé.

Les sautes d’humeur de la ménopause concernent une grande majorité des femmes. Avec une bonne hygiène de vie, vous pouvez tout à fait les réduire. S’ils sont vraiment incommodants dans votre quotidien, votre médecin saura vous aiguiller pour éviter l’arrivée d’une dépression.

Corps flottant dans l’œil : causes et traitement de la myodésopsie

La myodésopsie est un trouble ophtalmologique. Généralement sans gravité, elle se traduit par l’apparition de corps flottants dans le champ visuel. Découvrez quels sont ses causes, ses symptômes et ses traitements.

Qu’est-ce que la myodésopsie ?

La myodésopsie est une affection bénigne de l’œil. Elle est liée aux modifications du corps vitré. Sans gravité, elle ne nécessite habituellement pas de traitement.

Définition médicale 

D’un point de vue strictement médical, la myodésopsie est un trouble bénin de la vision, aussi appelé corps flottant ou mouches volantes. Elle est caractérisée par l’apparition dans le champ de vision de taches opaques, de filaments ou d’étoiles suspendues dans l’espace.

Un peu de biologie

L’œil est un organe complexe composé de diverses parties. À l’arrière du cristallin se trouve notamment une cavité (la cavité oculaire) remplie d’une substance gélatineuse. Cette substance porte le nom de corps vitré ou d’humeur vitrée. Normalement transparent, ce corps vitré peut subir de légères variations. Avec le temps, il perd en uniformité et ce sont ces microchangements qui provoquent l’apparition des corps flottants. 

Quels sont les symptômes de la myodésopsie ?

La myodésopsie se caractérise par deux types de symptômes :

  • D’une part, l’apparition de taches opaques, de filaments ou de points noirs dans le champ visuel. Ces différentes opacités semblent suspendues dans les airs, d’où l’appellation de mouches volantes.
  • D’autre part, l’apparition de points lumineux, d’éclairs ou d’étincelles peut également survenir. Toutefois, ces manifestations de la myodésopsie nécessitent un avis médical, car elles peuvent masquer des troubles visuels plus graves. 

Quelle est la gravité des corps flottants ?

En général, les corps flottants sont sans gravité. Toutefois, leur présence peut être confirmée par un ophtalmologiste. 

Si la pathologie est bénigne, il convient de consulter dans certains cas :

  • si les taches apparaissent de manière brutale ;
  • si les points noirs sont accompagnés d’étincelles ou de phénomènes lumineux ;
  • si les taches s’agrandissent ;
  • si les tâches restent immobiles.

Dans ces cas précis, votre ophtalmologue procèdera à un examen du fond de l’œil. Le but est d’écarter la présence d’une pathologie plus grave comme un décollement de la rétine, une déchirure ou une hémorragie dans le corps vitré.

Quelles sont les causes des corps flottants ?

Il existe de nombreuses causes à l’apparition des corps flottants. Certaines causes sont physiologiques tandis que d’autres sont induites. En voici les principales :

  • les œdèmes ;
  • les traumatismes ;
  • les atteintes du nerf optique ;
  • la déchirure ou le décollement de la rétine ;
  • l’hypotension orthostatique ;
  • l’hypertension oculaire ;
  • l’anémie ;
  • la fatigue ;
  • la myopie ;
  • les modifications du corps vitré ;
  • les problèmes de vascularisation de la rétine. 

Il est toutefois à noter que la plupart de ses affections apportent d’autres symptômes que la myodésopsie.

Quels sont les facteurs de risques des corps flottants ?

Les corps flottants peuvent affecter tout le monde. Il s’agit d’un trouble bénin et commun. Il est plus fréquent au-delà de 50-60 ans et chez les personnes myopes. Néanmoins, cette pathologie peut se développer chez tout le monde. Les principaux facteurs de risques sont :

  • l’âge ;
  • la myopie ;
  • le stress ;
  • la fatigue ;
  • les troubles visuels mal corrigés ;
  • la déshydratation ;
  • les inflammations de l’œil ;
  • les traumatismes de l’œil ;
  • les chirurgies de l’œil.

Quels sont les traitements pour la myodésopsie ?

La myodésopsie est une affection bénigne. Aussi, il n’existe pas de traitements médicaux non invasifs pour faire disparaître les corps flottants ou mouches volantes. 

La disparition spontanée

Les risques liés à un traitement des corps flottants sont plus importants que les bénéfices. Aussi, la plupart du temps, votre ophtalmologiste ne vous le proposera même pas. 

En effet, avec le temps, votre cerveau s’habitue à la présence de ces corps flottants dans les yeux. Il finit alors par les oublier totalement lorsqu’il transmet les images. De plus, dans certains cas, les corps flottants se déposent au fond de l’œil et sortent ainsi de votre champ de vision.

Le traitement au laser

Pour certains types de myodésopsie bien précis, un traitement au laser YAG peut être envisagé. Pour cela, vos myodésopsies doivent répondre à des critères précis en termes de nature, de positionnement et de taille.

Si les critères sont alignés et que votre gêne le justifie, certains ophtalmologistes procèdent à l’intervention. Sachez, cependant, que le but n’est pas de faire disparaître les myodésopsies, mais uniquement de réduire la gêne occasionnée. De plus, cette intervention au laser n’est pas sans risque. Elle présente un danger à la fois pour votre rétine et votre cristallin.

L’opération chirurgicale

L’opération chirurgicale représente la dernière option face à des myodésopsies. L’opération alors envisagée s’appelle une vitrectomie. Elle se pratique très rarement, car elle est invasive et risquée. En effet, elle entraîne souvent des déchirures de la rétine, des hémorragies et des infections. De plus, elle favorise l’apparition de la cataracte à court ou moyen terme.

visuel format png packaging produit Corvitec complément alimentaire contre la myodésopsie 180 capsules

Corvitec capsules corps flottants

Complément est un complément alimentaire recommandé par les professionnels de santé pour lutter contre les corps flottants

Comment prévenir l’apparition des corps flottants ?

Il n’est pas possible d’empêcher l’apparition des corps flottants. Toutefois, certaines habitudes permettent de préserver la bonne santé du corps vitré :

  • bien vous hydrater ;
  • faire vérifier votre correction de myopie ;
  • dormir 8 heures par nuit ;
  • gérer votre stress.

Si elle est encore mal connue, la myodésopsie est néanmoins une pathologie commune. Elle se caractérise par l’apparition de points noirs ou de taches opaques dans votre champ visuel. Ce phénomène est lié aux variations de votre humeur vitrée. Ces troubles oculaires sont généralement bénins, mais nécessitent un avis médical lorsqu’ils sont soudains ou intenses. Le pronostic est excellent puisque les corps flottants disparaissent souvent d’eux-mêmes. Dans les cas les plus graves, des interventions chirurgicales existent, mais elles entraînent beaucoup d’effets secondaires.

Ménopause : qu’est-ce que le syndrome génito-urinaire ?

Souvent occulté au profit des bouffées de chaleur, le syndrome génito-urinaire est aussi un trouble commun à la ménopause. Cet ensemble de symptômes affecte la vie sexuelle et le confort urinaire des femmes. S’il est impossible de l’éviter, vous pouvez nettement en réduire l’incidence sur votre vie. Plongée à la découverte du syndrome génito-urinaire à la ménopause.

Qu’est-ce que le syndrome génito-urinaire de la ménopause ?

Au moment de la ménopause, beaucoup de femmes sont incommodées par des symptômes plus ou moins intenses. Si l’on parle aisément des bouffées de chaleur, les troubles génito-urinaires restent, quant à eux, souvent tabous. Connus sous le nom de syndrome génito-urinaire, ces troubles affectent la lubrification et l’élasticité de la sphère vaginale.

Le saviez-vous ? Le syndrome génito-urinaire affecte plus de ¼ des femmes ménopausées. Certaines sources parlent même de 50 %.

Quels sont les symptômes du syndrome génito-urinaire de la ménopause ?

Le syndrome génito-urinaire de la ménopause (SGUM) affecte la sphère vaginale. Ce syndrome déclenche généralement des inconforts vulvovaginaux, sexuels et urinaires. Détails de ces différents symptômes.

Quels sont les troubles vulvovaginaux des femmes ménopausées ?

Chez les femmes ménopausées, le syndrome génito-urinaire déclenche des troubles vulvovaginaux. Ces troubles se caractérisent généralement par de la sécheresse vulvovaginale. Ces certaines femmes, ces troubles sont plus importants. La littérature médicale parle alors de douleurs de type brûlure, mais aussi d’importantes irritations. Ces troubles sont responsables d’un inconfort plus ou moins handicapant.

Quels sont les troubles sexuels des femmes ménopausées ?

Au moment de la ménopause, de nombreuses femmes souffrent de douleurs lors des relations sexuelles. Ces douleurs sont connues sous le nom de dyspareunie. En raison de la sécheresse vaginale et de l’atrophie des muqueuses, les pénétrations sont douloureuses. Dans certains cas, elles entraînent des saignements. Les douleurs vaginales compliquent parfois les consultations gynécologiques.

Quels sont les troubles urinaires des femmes ménopausées ?

La ménopause est aussi l’âge des premiers troubles urinaires sérieux. Si chez certaines femmes les troubles urinaires sont imperceptibles, chez d’autres ils entraînent un vrai handicap, souvent doublé d’une forte honte.

D’un point de vue strictement médical, les troubles urinaires de la ménopause se divisent entre :

  • l’incontinence urinaire ;
  • les infections des voies urinaires répétitives ;
  • les urines fréquentes ;
  • la miction urgente ;
  • les douleurs urinaires.

Tous ces troubles urinaires entraînent parfois un sentiment de honte. Certaines femmes préfèrent alors réduire leur vie sociale de peur d’être incommodées.

Quelle est la cause du syndrome génito-urinaire de la ménopause ?

Comme pour la majorité des symptômes liés à la ménopause, la cause du syndrome génito-urinaire est principalement les changements hormonaux. La baisse des taux d’œstrogènes entraîne une baisse de la lubrification. Les muqueuses du vagin et de la vulve s’amincissent. Elles deviennent plus friables et moins élastiques. Dans certains cas, les plis vaginaux disparaissent.

Le saviez-vous ? Les symptômes du syndrome génito-urinaire s’aggravent avec l’absence de relations sexuelles.

Quelles sont les conséquences du syndrome génito-urinaire de la ménopause ?

Lorsqu’il n’est pas pris en charge, le syndrome génito-urinaire entraîne de nombreuses conséquences pour les femmes. Celles-ci sont à la fois d’ordre physique et d’ordre psychologique. Le point.

Quelles sont les conséquences physiques du syndrome génito-urinaire de la ménopause ?

Le syndrome génito-urinaire affecte d’abord les relations intimes des femmes concernées. En effet, les douleurs et l’inconfort poussent les femmes à refuser les relations sexuelles. À terme, cette situation peut causer des tensions dans le couple et dégrader la vie sentimentale. 

De plus, les femmes avec des fuites urinaires délaissent généralement le sport. La baisse de l’activité physique a des répercussions plus ou moins rapides, surtout à cette période de la vie où l’hygiène de vie est si importante. Il en résulte une prise de poids et une aggravation du risque cardiovasculaire.

Quelles sont les conséquences psychologiques du syndrome génito-urinaire de la ménopause ?

Même si cet aspect est souvent négligé dans la prise en charge médicale. Le syndrome génito-urinaire a des effets dévastateurs sur la santé mentale.

Beaucoup de femmes sont gênées, voire honteuses de leurs fuites urinaires. Certaines arrêtent le sport, là, ou d’autres s’isolent. Elles se retirent alors de toutes formes de vie sociale. À terme, les femmes qui souffrent d’incontinence urinaire développent des troubles anxieux ou de la dépression.

Quels sont les traitements possibles pour lutter contre le syndrome génito-urinaire de la ménopause ?

Si la dyspareunie est la cause principale des consultations en lien avec le syndrome génito-urinaire, toutes les causes nécessitent un suivi médical. En effet, aujourd’hui, il est possible de trouver des solutions pour tous les facteurs. Panorama.

Quels sont les traitements naturels ?

En ce qui concerne les traitements naturels du syndrome génito-urinaire, la médecine développe deux axes : la rééducation physique et l’hygiène de vie.

Dans l’optique des méthodes physiques, la médecine se penche notamment sur la rééducation du périnée. Cette méthode a largement fait ses preuves pour les distensions liées aux accouchements. C’est particulièrement utile lorsque les muscles sont altérés. En ce qui concerne le vaginisme secondaire à la douleur des relations sexuelles, les dilatateurs intravaginaux sont privilégiés.

L’hygiène de vie semble aussi avoir un impact déterminant sur le syndrome génito-urinaire des femmes ménopausées. Le collège national des gynécologues et obstétriciens français parle alors d’une activité physique régulière, d’une alimentation pauvre en sucre et en gras ainsi qu’un arrêt de l’alcool et du tabac.

Quels sont les traitements médicamenteux ?

En ce qui concerne les traitements médicamenteux, ils sont principalement à base d’hormones.

D’une part, les traitements hormonaux globaux, comme le traitement hormonal substitutif sont utilisés quand le syndrome génito-urinaire n’est pas la seule plainte des femmes. Ils ont l’avantage d’agir sur plusieurs symptômes de la ménopause.

D’autre part, les traitements hormonaux locaux prennent une place de choix. Ils s’utilisent principalement chez les femmes dont le besoin est ciblé sur a la sphère génito-urinaire. 

Le syndrome génito-urinaire est fréquent chez les femmes ménopausées. Handicapant au quotidien, il peut être atténué par des méthodes naturelles ou hormonales. Pensez à en parler à votre médecin.

Quelles sont les causes et conséquences de la ménopause tardive ?

Synonyme de bouffées de chaleur et de sueurs nocturnes, la ménopause arrive en général à la cinquantaine. Mais, parfois, l’arrêt du fonctionnement hormonal se produit plus tôt ou plus tard. On parle alors de ménopause précoce ou de ménopause tardive. Faut-il retarder la ménopause ? Et de quelles manières est-ce possible ?

Quel est l’âge moyen de la ménopause ?

En France, la ménopause se produit au début de la cinquantaine, vers 51 ans en général. Toutefois, les autorités de santé entendent une fourchette allant de 45 à 55 ans comme normale. En deçà, il s’agit d’une ménopause précoce. Au-delà, on parle de ménopause tardive. Voyons cela en détail.

Le saviez-vous ? La ménopause est établie dès lors que les règles sont absentes depuis 1 an.

Qu’est-ce qu’une ménopause précoce ?

Officiellement, la ménopause précoce est déterminée par une perte du fonctionnement ovarien avant l’âge de 40 ans. Si la stérilité est souvent une conséquence de la ménopause précoce, certaines femmes parviennent tout de même à donner la vie grâce à des traitements.

Qu’est-ce qu’une ménopause tardive ?

Les experts estiment qu’une ménopause se qualifie de tardive lorsqu’elle survient après 55 ans. Dans certains cas, elle peut même survenir après 60 ans.

Pourquoi vouloir retarder l’âge de la ménopause ?

Pour des questions de confort, certaines femmes souhaitent retarder l’âge de leur ménopause. Si ce concept peut avoir du sens lors d’une ménopause précoce ou très précoce, cela en a nettement moins lorsque la ménopause arrive à un âge normal. Explications.

Le saviez-vous ? De plus en plus de femmes ont un désir de grossesse après 35 voire 40 ans. Dès lors, la prolongation de la fertilité est un défi pour elles.

Quels sont les avantages de la ménopause tardive ?

Bien que cela ne fasse pas l’unanimité au sein de la communauté médicale, certains avancent des avantages à une ménopause tardive.

En effet, au moment de la ménopause, les niveaux d’hormones chutent. Or, ces hormones, et notamment les œstrogènes et la progestérone, ont un rôle protecteur. Si l’on connaissait déjà le rôle protecteur des œstrogènes contre l’ostéoporose, des études récentes en démontrent un contre le diabète. De même, les œstrogènes ont une action favorable sur l’apparence de la peau.

Dès lors, la ménopause tardive pourrait prolonger ces bienfaits. Certains estiment même qu’il s’agit d’un facteur de longévité. Pourtant, la réalité est loin d’être aussi simple.

Quels sont les dangers de la ménopause tardive ?

Selon de nombreux chercheurs, en revanche, la ménopause tardive n’a aucun avantage pour la santé. Au contraire, chaque année de menstruation supplémentaire serait délétère pour les femmes.

En effet, les hormones féminines seraient impliquées dans l’apparition de plusieurs cancers. Ainsi, certaines études estiment que, après 50 ans, chaque de menstruation supplémentaire majore le risque de 6 %. Cela serait valable pour les cancers du sein, de l’utérus et des ovaires. 

Pire, et contradictoire, une étude de The Journal of the North American Menopause Society démontre que la ménopause tardive pourrait augmenter significativement le risque de diabète de type II.

Peut-on retarder la ménopause ?

Des milliers de femmes souffrent d’une ménopause précoce. D’autres souffrent de ne plus pouvoir enfanter au moment où elles sont prêtes. Retarder la ménopause est donc une question existentielle pour certaines. Mais est-ce vraiment possible ? La réponse est nuancée.

Comment retarder la ménopause naturellement ?

D’un point de vue biologique, les ovaires sont irrigués par de minuscules capillaires, pas plus épais qu’un cheveu. Ces capillaires figurent donc parmi les premiers à se boucher. Et, lorsqu’ils sont obstrués, le taux d’ovocytes chute rapidement. Cela entraîne, in fine, une ménopause plus rapide. Voyons comment éviter cela.

Quels sont les facteurs qui influencent l’âge de la ménopause ?

S’il existe une part de chance (ou de malchance), l’âge de la ménopause est influencé par plusieurs facteurs :

  • la génétique, avoir une mère ménopausée tardivement, ou à l’opposé de manière précoce, favorise le même cycle chez ses descendantes ;
  • le surpoids, ou au contraire, le sous-poids, influent sur la survenue de la ménopause puisque la masse graisseuse produit des hormones ;
  • la cigarette raccourcit de 2 ans environ la période fertile des femmes ;
  • les troubles métaboliques qui contribuent à boucher les capillaires qui irriguent les ovaires.

Quelle hygiène de vie adopter pour retarder l’arrivée de la ménopause ?

Si l’arrivée de la ménopause est une étape inéluctable dans la vie des femmes, il serait possible de la retarder avec une bonne hygiène de vie.

Pour éviter une arrivée trop précoce de la ménopause, il faut garder la santé. Dès lors, pensez à préserver votre poids de forme avec une alimentation saine et du sport. Songez également à vérifier régulièrement votre cholestérol et votre glycémie. Des taux trop élevés favorisent l’émergence des troubles métaboliques. Et, surtout, arrêtez de fumer. Les études sont claires, cela peut vous faire entrer en ménopause avec 2 ans d’avance.

Quels aliments retardent l’apparition de la ménopause ?

Selon certaines sources, l’alimentation possède aussi un rôle majeur pour retarder l’apparition de la ménopause. Ainsi, selon une étude de 2018, les femmes grandes consommatrices de glucides raffinés ont en moyenne leur ménopause 18 mois plus tôt. A contrario, les femmes avec un régime alimentaire riche en poissons gras préservent leur fertilité 3 ans de plus. Ces mêmes conseils s’appliquent également pour passer le cap de la ménopause en douceur.

Quels traitements pour retarder la ménopause ?

Retarder la ménopause avec une procédure médicale a longtemps été une utopie. Certes, les traitements hormonaux substitutifs ont aidé dans cette quête, mais ils ont démontré leurs limites.


Toujours est-il que la science a récemment fait un bond en avant. Ce progrès majeur provient du professeur Simon Fishel, un éminent spécialiste en fécondation in vitro (FIV). 

Sa procédure consiste à congeler un échantillon de tissu ovarien d’une femme de moins de 40 ans. Ensuite, au moment de l’apparition des symptômes de la ménopause, ce tissu est décongelé et implanté dans une zone vascularisée. Il reprend alors son rôle et la ménopause est temporairement écartée. 

Si le projet est encore en phase d’essai, il pourrait, cependant, révolutionner la vie de nombreuses femmes. Du tissu ovarien provenant d’une femme de 25 ans pourrait retarder l’apparition théorique de la ménopause de 20 ans. Un grand espoir dans le traitement de la fertilité.

visuel format png packaging produit Donaclim complément alimentaire pour la ménopause 180 capsules

Donaclim Ménopause : complément alimentaire pour atténuer les symptômes de la ménopause

Donaclim Ménopause® aide à équilibrer les fonctions psychologiques, favoriser la relaxation et retrouver un sommeil réparateur, grâce à sa formule complète.

Quelles conséquences pour les femmes ayant une ménopause tardive ?

On pourrait croire qu’une ménopause tardive ne présente que des avantages : bouffées de chaleur, prise de poids et irritabilité surviennent plus tard. Cependant, les femmes ayant une ménopause tardive, sont plus sujettes à développer un cancer du sein, de l’utérus et des ovaires. En effet, selon l’Institut national de la santé et de la recherche médicale, « Le risque de cancer n’augmente pas avec la ménopause, mais avec l’âge et avec le nombre total de cycles mensuels. Il est donc plus élevé en cas de puberté précoce et/ou de ménopause tardive ». Plus l’organisme a été exposé longtemps aux hormones, plus les risques de cancer sont majorés.

En revanche, selon de récentes études menées par American Menopause Society (une association américaine composée de médecins et d’experts qui œuvre pour la qualité de vie des femmes adultes), les femmes qui auraient une ménopause tardive vivraient plus longtemps : « Les variantes génétiques associées à une ménopause tardive sont associées à un vieillissement plus lent, donc à une vie plus longue », explique le Dr Joann Pinkerton, directrice générale de la North American Menopause Society.

Si aujourd’hui les procédures médicales ne sont pas encore abouties, il est déjà possible de repousser l’apparition de la ménopause avec une bonne hygiène de vie. Une alimentation saine et l’élimination du tabac font déjà une grande différence.

Saignements après la ménopause : faut-il s’inquiéter ?

La ménopause se caractérise par un arrêt définitif du cycle menstruel. Cet arrêt est progressif. Il entraîne alors les symptômes caractéristiques de la ménopause comme des irrégularités des règles. Toutefois, lorsque la ménopause est établie, le cycle a totalement cessé. Les saignements sont alors anormaux, sans, cependant, être forcément graves. Le point sur la situation.

La ménopause : petit rappel

La ménopause se définit comme l’absence de règles pendant une année révolue. Elle est précédée d’une phase de périménopause (dite aussi préménopause) durant laquelle le cycle menstruel est souvent perturbé. Cette phase s’accompagne d’autres symptômes comme les bouffées de chaleur, les sueurs nocturnes ou encore les troubles du sommeil. Peu à peu, la production d’hormones diminue et les cycles s’arrêtent.

Le saviez-vous ? 

En France, l’âge moyen de la ménopause est de 51 ans.

Les saignements après la ménopause, de quoi parle-t-on ?

Lorsque la ménopause s’installe, il n’y a plus de cycle. Donc, théoriquement, il n’y a plus de règles. Dès lors, tous les saignements (ou métrorragies) sont considérés comme anormaux. Ils doivent pousser à consulter un médecin dans les plus brefs délais. Et ce, quelles que soient la nature, la durée et l’intensité du saignement. 

Toutes les femmes sont susceptibles de connaître ce genre de problème. L’utilisation d’hormones de substitution ne protège pas dans l’absolu.

visuel format png packaging produit Donaclim complément alimentaire pour la ménopause 180 capsules

Donaclim Ménopause : complément alimentaire pour atténuer les symptômes de la ménopause

Donaclim Ménopause® aide à équilibrer les fonctions psychologiques, favoriser la relaxation et retrouver un sommeil réparateur, grâce à sa formule complète.

Quelles sont les causes des saignements post-ménopausiques ?

Les saignements d’après ménopause ont des causes diverses. D’une part, il existe des causes utérines, bénignes ou malignes ; et d’autre part, il existe des causes extérieures. Il convient de consulter pour éliminer toutes les pathologies graves. Panorama.

Les causes utérines bénignes

Les causes utérines bénignes sont les plus fréquentes. Elles concernent des problèmes variés :

  • les polypes, des boules de chair sur l’endomètre ;
  • les fibromes, des excroissances musculaires des tissus de l’utérus ;
  • l’amincissement de la paroi vaginale ;
  • l’amincissement de la paroi endométriale ;
  • les inflammations du col de l’utérus ;
  • les kystes à l’ovaire.

Certaines de ces causes entraînent parfois aussi des saignements lors des rapports sexuels.

Les causes utérines malignes

Malheureusement, les saignements après la ménopause peuvent aussi être des symptômes de cancer. Ces cancers sont souvent asymptomatiques dans les premiers stades et les saignements constituent le premier signal d’alarme.

Les cancers féminins concernés sont :

  • le cancer du col de l’utérus ;
  • le cancer du corps de l’utérus (endomètre) ;
  • le cancer de l’ovaire.

Bon à savoir

Il n’existe aucun dépistage pour le cancer de l’endomètre, mais 80 % des patientes atteintes ont eu des saignements comme premier symptôme.

Les causes externes à l’utérus

Certains saignements signalés après la ménopause n’ont pas de causes liées à l’utérus. En général, ces saignements couvrent deux types de problèmes. D’un côté, les saignements d’origine vésicale, à savoir les cystites. Et de l’autre côté, les saignements d’origine ano-rectale, à savoir les hémorroïdes ou les fistules anales.

Quand consulter pour des métrorragies post-ménopausiques ?

Toutes les métrorragies post-ménopausiques doivent être considérées comme anormales, même les plus légères. Dès lors, une consultation médicale est indispensable pour en découvrir la cause.

En premier recours, votre médecin généraliste est votre interlocuteur. Il convient cependant de s’orienter également vers votre gynécologue, plus habilité à pratiquer certains tests. Ce type de consultation est considéré comme urgent.
En effet, les saignements utérins constituent souvent le premier symptôme du cancer du corps de l’utérus. À ce stade, le cancer connaît un meilleur pronostic et nécessite des thérapies moins lourdes.

À retenir

Même avant la ménopause, des saignements en dehors des périodes de règles doivent vous pousser à consulter un médecin.

Quels examens pour comprendre les saignements utérins anormaux ?

Selon l’origine supposée du saignement, plusieurs examens sont possibles.


Dans un premier temps, le médecin élimine les causes de saignements non gynécologiques. Ensuite, un dosage sanguin est pratiqué afin de déterminer des déséquilibres hormonaux possibles.

Dans un deuxième temps, si l’origine gynécologique est prouvée, le médecin investigue plus en profondeur. Une échographie pelvienne permet souvent de poser un premier diagnostic. Si un épaississement de la muqueuse utérine est évident, une biopsie est réalisée afin d’analyser les tissus. Il s’agit de déterminer la présence éventuelle de cellules cancéreuses.

Dans un troisième temps, si les tissus sont cancéreux, le médecin pratique une IRM pelvienne. Il s’agit de déterminer dans quelles mesures les cellules cancéreuses ont commencé à migrer.

Quels traitements pour les pertes de sang après la ménopause ?

Selon le diagnostic, plusieurs traitements sont possibles. 

  • Lorsque les pertes de sang sont liées à votre traitement hormonal, celui-ci doit être adapté. 
  • Lorsque les pertes de sang sont liées à un fibrome, un polype ou un kyste, une opération chirurgicale permet de le retirer.
  • Lorsque les pertes de sang sont dues à une sécheresse du vagin, des crèmes permettent de régler le problème.

Lorsqu’il s’agit d’un cancer, en règle générale, un chirurgien pratique une hystérectomie. Elle peut être complétée par un traitement par chimio ou radiothérapie.

Le saviez-vous ? Le cancer de l’utérus est le deuxième cancer gynécologique le plus fréquent après le cancer du sein. En France, il touche environ 8 000 femmes par an.

Les saignements utérins après la ménopause doivent toujours attirer votre attention. Une consultation médicale en urgence s’impose. Souvent bénins, ils peuvent cacher une pathologie grave. En effet, ils sont parfois le premier symptôme du cancer de l’endomètre, du col de l’utérus ou de l’ovaire. Un traitement rapide et précoce donne de meilleures chances de guérison. Pour le cancer du col de l’utérus, n’oubliez pas que la ménopause ne vous dispense pas des frottis de dépistage.

Comment lutter contre la fatigue pendant la ménopause ?

Au cours de la quarantaine, la majorité des femmes sont confrontées aux premiers signes de la ménopause. Avant que n’intervienne l’arrêt total des règles, les symptômes de la ménopause font déjà parler d’eux. Si les bouffées de chaleur et les sueurs nocturnes sont les plus connues, la ménopause entraîne aussi de la fatigue. Voici comment atténuer au mieux cette fatigue.

Quels sont les symptômes de la ménopause ?

La ménopause et la préménopause sont des périodes de la vie d’une femme qui perturbent l’organisme. À la suite de la chute des taux d’hormones, le corps subit de multiples désagréments. S’ils sont généralement bénins, les troubles de la ménopause se révèlent parfois handicapants pour les femmes.

Les symptômes de la ménopause les plus communément rapportés sont :

  • les bouffées de chaleur ;
  • les sueurs nocturnes ;
  • la sécheresse vaginale ;
  • les troubles du sommeil ;
  • la prise de poids ;
  • les douleurs articulaires.

Certains de ces troubles peuvent entraîner de la fatigue, mais ils ne sont pas les seuls en cause.

Pourquoi êtes-vous fatiguées à la ménopause ?

À l’âge de la ménopause, la fatigue est un symptôme commun. Toutefois, il convient de consulter un médecin pour s’assurer qu’elle ne provient pas d’une maladie. En ce qui concerne la fatigue de la ménopause, ses causes sont plurielles.

Les changements hormonaux, une déflagration dans votre corps

En amont de la ménopause, les taux d’hormones féminines chutent. Parmi celles-ci se trouvent les œstrogènes. Ces hormones sont responsables d’un certain équilibre psychique. La sensation de bien-être qu’elles procurent diminue alors également.

Toutefois, l’arrêt des ovaires et de sa production hormonale n’est ni progressif ni linéaire. Le yo-yo des hormones dans l’organisme provoque alors des bouleversements incessants. À la longue, ces bouleversements impactent le bien-être et engendrent de la fatigue.

Les troubles du sommeil, une condition physique en berne

La ménopause est aussi une période propice aux troubles du sommeil. En effet, les sueurs nocturnes obligent parfois les femmes à se relever plusieurs fois par nuit. Par conséquent, leur sommeil est haché et peu réparateur. À la longue, une dette de sommeil se crée, aggravant chaque fois un peu plus la sensation de fatigue.

Tout comme les bouffées de chaleur dont elles sont une autre variante, les sueurs nocturnes peuvent perdurer pendant plusieurs années. Certaines femmes ménopausées les ressentent encore.

Les bouleversements émotionnels, une énergie en yo-yo

Durant les années de préménopause, certaines femmes sont confrontées à des troubles de l’humeur. Ces troubles ont plusieurs origines.

Longtemps, les sautes d’humeur et symptômes dépressifs de la ménopause ont été attribuées uniquement à un aspect psychologique de la période. Aujourd’hui, le point de vue médical s’est élargi. En effet, la chute des taux d’œstrogènes serait également en cause dans cet état.

Les sautes d’humeur et les poussées dépressives ont un impact direct sur l’état émotionnel. Ses mouvements émotionnels seraient donc indirectement reliés à la fatigue des femmes pendant leur ménopause.

Les mauvaises habitudes, une aggravation de la fatigue

Les désagréments ressentis par les femmes au moment de la ménopause entraînent des changements dans l’hygiène de vie. La fréquence et l’abondance des règles poussent certaines à abandonner les pratiques sportives. D’autres, trop fatiguées ou déprimées, prennent de mauvaises habitudes alimentaires.

Les modifications de l’hygiène de vie aggravent la fatigue. Elles favorisent l’apparition de carences et de surpoids. Elles sont alors un facteur favorisant l’apparition des troubles cardiovasculaires.

Comment lutter contre la fatigue de la ménopause ?

Les causes de la fatigue à la ménopause sont multiples. Les moyens de traitement ou de prévention sont donc liés à ces différentes causes. Panorama.

L’hygiène de vie, la première alliée de votre tonus

À la ménopause comme tout au long de l’existence, l’hygiène de vie est la première alliée du tonus. S’il n’est guère question de vivre à la militaire, certains gestes simples peuvent déjà vous aider à retrouver un rythme de sommeil plus adéquat :

  • pas d’écran dans les trois heures qui précèdent le sommeil ;
  • une chambre avec une température de 18 °C environ ;
  • pas de café, de thé, d’alcool, de cigarette avant d’aller dormir ;
  • une activité physique régulière pendant la journée ;
  • ne pas lutter contre son cycle de sommeil.

Lire également : Comment une bonne hygiène peut améliorer votre bien-être ?

L’alimentation, votre réserve d’énergie

Une alimentation saine est utile contre la fatigue, mais aussi contre la prise de poids. C’est elle qui permet de recharger votre corps en énergie, mais aussi en nutriments comme le calcium, le magnésium et les vitamines.

S’il n’est évidemment pas question de se lancer dans un régime, quelques règles de bases doivent être suivies :

  • des fruits et des légumes en quantité ;
  • une priorité à la viande maigre et au poisson ;
  • des féculents complets et en quantité raisonnable ;
  • peu d’alcool et de boissons sucrées ;
  • des écarts raisonnables.

Les plantes, des soutiens pour votre organisme

Pour lutter contre la fatigue, certaines plantes sont utiles. Elles permettent de donner du tonus ou, au contraire, favorisent un sommeil plus récupérateur.

Les plantes qui sont réputées pour donner du tonus sont :

  • l’acérola ;
  • le ginseng ;
  • l’eleutherocoque.

Les plantes qui sont réputées pour favoriser un sommeil récupérateur sont :

  • la valériane ;
  • la mélisse ;
  • l’aubépine ;
  • le houblon ;
  • la passiflore.

Les traitements allopathiques pour réguler votre corps

La période de la ménopause peut être vraiment difficile à supporter pour certaines femmes.

D’une part, certaines ont des règles hémorragiques qui provoquent de l’anémie. La fatigue est un symptôme majeur de cette carence en fer. Une supplémentation doit alors se faire, sous surveillance médicale uniquement, car en excès le fer est dangereux pour la santé.


D’autre part, les perturbations hormonales peuvent être très mal vécues par certaines femmes. Si les symptômes sont véritablement invalidants, le traitement hormonal substitutif peut être un recours médical possible.

Au moment de la ménopause, la fatigue est un symptôme avec lequel les femmes doivent composer. Ses causes sont plurielles, mais elle est généralement améliorée avec une hygiène de vie de qualité et une alimentation saine. Si elle persiste, certaines plantes offrent une bonne alternative aux médicaments, qui, eux, ne viennent qu’en dernier recours.

Combien de temps durent les troubles de la ménopause ?

Les premiers symptômes de la ménopause sont souvent vécus avec difficulté. Pourtant, ce passage de la vie d’une femme est tout à fait normal. L’arrêt du cycle menstruel entraîne des symptômes parfois compliqués à gérer. La durée des étapes de la ménopause est très variable d’une femme à l’autre. Le point sur la situation.

Qu’est-ce que le retour d’âge ?

Le retour d’âge, autre appellation de la ménopause, est un processus physiologique normal. Avant de vous parler de sa durée, revenons sur la définition précise de la ménopause, son fonctionnement et ses symptômes.

Qu’entend-on par ménopause ?

Au sens biologique du terme, la ménopause se définit un an après le dernier cycle menstruel. Toutefois, dans le langage courant, la ménopause couvre toute la partie de la périménopause, de la ménopause et parfois de la postménopause. C’est-à-dire qu’elle couvre toute la période qui va des premiers dérèglements hormonaux à la fin de symptômes, parfois plusieurs années après l’arrêt définitif des règles.

Que se passe-t-il dans le corps lors de la ménopause ?

La ménopause est provoquée par deux phénomènes concomitants : l’épuisement des stocks d’ovocytes et la chute des taux d’hormones féminines (œstrogènes et progestérone).

À la naissance, les femmes comptent entre 1 000 000 et 2 000 000 d’ovocytes. À la puberté, ces ovocytes ne sont plus que 500 000 au maximum dont 200 à 500 seulement arriveront à maturité pendant les cycles menstruels. Le stock finit donc par s’épuiser. La ménopause intervient lorsque le stock est inférieur à 1 000 follicules.

Le cycle menstruel féminin est aussi régi par l’équilibre, souvent précaire, entre les œstrogènes et la progestérone. Au fil des ans, l’équilibre vacille. Le corps produit progressivement moins de progestérone puis moins d’œstrogènes. Lorsque la production de ces deux hormones devient insuffisante, le cycle s’arrête. La femme entre alors en périménopause puis en ménopause.

Quels sont les symptômes de la ménopause ?

Les symptômes de la ménopause sont très variés et très variables selon les femmes. Toutefois, certains symptômes sont fréquemment rapportés :

Quelle est la durée moyenne de la ménopause ?

D’une manière générale, la durée de la ménopause est estimée à 5 ans. Elle est effective à 51 ans en moyenne. Toutefois, la réalité est bien plus nuancée. Faisons le point sur le cycle complet de la ménopause.

À quel âge surviennent les premiers signes de la ménopause ?

Si l’âge moyen de la ménopause en France est de 51 ans, la fourchette dite de normalité s’entend entre 45 et 55 ans. Avant 45 ans, on parle de ménopause précoce et après 55 ans de ménopause tardive

La période de transition qui précède l’arrêt des règles, à savoir la périménopause, s’étend sur une période de 1 à 8 ans. C’est à ce moment qu’arrivent les premiers symptômes. Généralement, les femmes observent une modification de leur cycle menstruel. Les cycles sont souvent irréguliers. Les règles, en elles-mêmes, deviennent aussi anarchiques avec une augmentation des cycles hémorragiques.

Durant la périménopause, de nombreuses femmes ressentent aussi des bouffées de chaleur et des troubles de l’humeur. Plus ces symptômes sont présents en périménopause, plus ils ont de risques de perdurer longtemps après la ménopause.

Combien de temps durent les symptômes de la ménopause ?

La durée des symptômes de la ménopause est très variable selon les femmes. Chez certaines femmes, les symptômes ne dureront que quelques mois. Chez d’autres, ils dureront des années, parfois plus d’une décennie.

Toutefois, la durée des symptômes n’est pas forcément la principale source d’inconfort. En effet, si certaines femmes ont des symptômes d’une intensité assez faible, d’autres se sentent véritablement handicapées. Il n’y a pas forcément de corrélation entre l’intensité et la durée. 

Quels sont les signes de la fin de la ménopause ?

Beaucoup de femmes se demandent comment savoir si la ménopause est terminée. Il est généralement difficile de répondre clairement à cette interrogation. D’une manière générale, la ménopause est effectivement après une année consécutive sans cycle. À ce moment, la ménopause est supposée finie. 

Cependant, les symptômes comme les bouffées de chaleur et les sueurs nocturnes peuvent perdurer jusqu’à 7 ans après ce cap. Le mieux reste de voir avec votre médecin ou votre gynécologue pour mesurer vos hormones avec un examen sanguin.

Peut-on soulager les symptômes du retour d’âge ?

La ménopause, et les périodes qui l’entourent entraînent souvent des symptômes désagréables. S’ils sont bénins, ils peuvent toutefois être handicapants chez certaines femmes. Dans ce cas, plusieurs options sont possibles.

Dans un premier temps, certains aménagements de l’hygiène de vie peuvent déjà réduire l’inconfort :

Si cela n’apporte pas le soulagement souhaité, il est possible, dans un second temps, de recourir à des plantes. Attention, toutefois, à l’automédication avec les plantes, certaines comportent des contre-indications importantes, notamment chez les femmes avec un antécédent de cancer hormonodépendant.

Enfin, votre médecin peut recourir à un traitement hormonal substitutif (TSH).

Lire également : Comment gérer les bouffées de chaleur en période de ménopause ?

L’âge de la ménopause en bref :

  • L’âge moyen de la ménopause en France est de 51 ans. 
  • Les symptômes de la périménopause peuvent commencer jusqu’à 8 ans avant l’arrêt définitif des règles. 
  • Les symptômes tels que les bouffées de chaleur peuvent perdurer une décennie après le dernier cycle menstruel.

La durée de la ménopause est difficile à évaluer et dépend de chaque femme. Si les symptômes s’étendent en général sur 5 ans, il arrive qu’ils perdurent plus d’une décennie. Heureusement, les progrès de la médecine permettent aujourd’hui de les réduire efficacement.

Existe-t-il une solution aux sueurs nocturnes ?

Souvent associées aux bouffées de chaleur, les sueurs nocturnes font partie des symptômes vasomoteurs liés à la ménopause. Causées par un dérèglement hormonal, les sueurs nocturnes constituent un des principaux symptômes de la ménopause. Heureusement, certains traitements et des mesures d’hygiène de vie parviennent à les réduire.

Qu’est-ce que les sueurs nocturnes ?

Aussi appelées hyperhidrose, les sueurs nocturnes sont des bouffées de chaleur se produisant pendant la nuit. Souvent présentes en période de ménopause, elles sont liées à un dérèglement de la sensibilité de l’hypothalamus. Ce dérèglement, induit par la chute du taux d’hormones, provoque une transpiration excessive due à la perturbation de la température du corps. 

Pourquoi je me réveille en sueur la nuit ?

Si les sueurs nocturnes sont souvent associées aux symptômes de la ménopause, elles peuvent aussi résulter d’autres causes, pathologiques ou idiopathiques. Dans tous les cas, elles sont susceptibles de réduire, plus ou moins gravement, la qualité du sommeil. Panorama.

Les sueurs nocturnes et la ménopause

Chez les femmes, les sueurs nocturnes sont souvent consécutives à l’installation progressive de la ménopause. À cette étape de la vie, le taux d’hormones féminines chute. Parmi celles-ci, c’est la diminution progressive du taux d’œstrogènes qui perturbe le fonctionnement normal de l’hypothalamus. Résultat : la température du corps se dérégule et lorsque l’hypothalamus pense qu’il est en surchauffe, il ordonne la production de transpiration pour le refroidir.

A contrario des bouffées de chaleur, dans les sueurs nocturnes, ce n’est pas la sensation de chaleur qui réveille les femmes. C’est généralement la sensation d’humidité des vêtements ou de la literie qui provoque l’interruption du sommeil.

Les hormones, pas toujours en cause

Contrairement aux idées largement véhiculées, les hormones féminines ne sont pas toujours la cause des sueurs nocturnes. En effet, d’autres pathologies et certains facteurs environnementaux favorisent ou causent leur apparition. Les plus documentés sont :

  • un dérèglement de la thyroïde, et principalement l’hyperthyroïdie ;
  • le syndrome de l’apnée du sommeil ;
  • le cancer, principalement de type leucémie ou lymphome ;
  • les infections avec de la fièvre ;
  • le stress ;
  • les plats épicés ;
  • les excitants tels que le café, l’alcool, le tabac ;
  • certains médicaments comme les pilules contraceptives ou les antidépresseurs.

En cas de doute sur vos symptômes, l’avis d’un médecin est indispensable.

Comment lutter contre les sueurs nocturnes ?

Les sueurs nocturnes diminuent la qualité du sommeil. Lorsqu’elles surviennent souvent et longtemps, elles entraînent une fatigue constante. Cela diminue alors la qualité de vie des femmes qui les ressentent. Voici comment elles peuvent être traitées.

Sueurs nocturnes et traitements allopathiques

Pour les cas les plus sévères, le traitement hormonal substitutif peut être une alternative. Ce THS doit être prescrit par un professionnel de la santé. Il intervient généralement lorsque les troubles du sommeil induits sont invalidants.

Cependant, certaines femmes n’ont pas accès à ce traitement en raison de leurs antécédents médicaux. D’autres ne souhaitent pas avoir recours à des hormones de synthèse et préfèrent se tourner vers des alternatives naturelles.

Sueurs nocturnes et traitements naturels

Il existe de nombreuses alternatives naturelles pour limiter l’apparition des sueurs nocturnes.

Les médecines non conventionnelles

Depuis quelques années, un nombre croissant de femmes fait appel à l’acupuncture pour soulager certains symptômes de la ménopause, dont les sueurs nocturnes. Cette technique semble apporter un certain soulagement sans, toutefois ,qu’il n’y ait des études scientifiques irréfutables.

Certaines femmes rapportent aussi une amélioration avec l’utilisation de certains remèdes homéopathiques. 

La phytothérapie

La phytothérapie apporte une gamme riche et variée de plantes susceptibles de soulager les symptômes vasomoteurs liés à la ménopause.

La sauge sclarée est la première intention pour réguler les hormones féminines. Elle est ainsi réputée pour diminuer les troubles de la ménopause. C’est également le cas de sa cousine, la sauge officinale, dont l’usage est cependant plus compliqué. 

L’actée à grappes noires constitue aussi une alternative de choix. En Amérique du Nord, elle est réputée pour lutter contre les troubles de la ménopause, dont les bouffées de chaleur et les sueurs nocturnes. L’actée à grappes noires a fait l’objet d’études scientifiques qui démontrent une amélioration dans la prévalence des sueurs nocturnes. 

Enfin, totalement méconnu en France, le shatavari est, dans la médecine ayurvédique, la plante des femmes par excellence. Elle est utilisée tant à la puberté pour régulariser les premiers cycles qu’à la ménopause pour réduire les symptômes désagréables. Son efficacité a été prouvée par des recherches scientifiques.

L’aromathérapie

Plus puissantes que les extraits de plantes, les huiles essentielles ont également leur place dans le traitement des sueurs nocturnes.

Les huiles essentielles considérées comme les amies des femmes ménopausées sont :

  • l’huile essentielle de sauge sclarée ;
  • l’huile essentielle de niaouli ;
  • l’huile essentielle de menthe poivrée.

Les huiles essentielles comportent des molécules puissantes. Il convient de solliciter l’avis d’un professionnel de la santé avant toute utilisation.

visuel format png packaging produit Donaclim complément alimentaire pour la ménopause 180 capsules

Donaclim Ménopause : complément alimentaire pour atténuer les symptômes de la ménopause

Donaclim Ménopause® aide à équilibrer les fonctions psychologiques, favoriser la relaxation et retrouver un sommeil réparateur, grâce à sa formule complète.

Conseils d’hygiène de vie

Les sueurs nocturnes peuvent représenter un vrai problème de santé chez les femmes. Toutefois, certains gestes quotidiens permettent déjà de les limiter.

Voici quelques conseils simples d’hygiène de vie :

  • avoir une chambre avec une température inférieure à 18 °C ;
  • opter pour des vêtements et une literie en fibres naturelles ;
  • pratiquer du sport régulièrement ;
  • choisir une activité pour évacuer le stress (yoga, méditation, cohérence cardiaque…) ;
  • bien s’hydrater en journée.

A retenir sur les sueurs nocturnes :

  • Les sueurs nocturnes sont des bouffées de chaleur qui se produisent pendant la nuit.
  • Sueurs nocturnes et bouffées de chaleur sont les symptômes les plus communs de la ménopause.
  • Les sueurs nocturnes ne sont pas systématiquement causées par l’arrivée de la ménopause.

À la ménopause, les sueurs nocturnes peuvent impacter négativement la qualité du sommeil. Toutefois, il existe de nombreux moyens de les diminuer. L’hygiène de vie et les traitements, hormonaux ou naturels, viennent à bout de ce désagrément.