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Auteur/autrice : Dergam

Passiflore : tout ce qu’il faut savoir sur la plante du sommeil

Originaire du Mexique, la passiflore est connue pour ses vertus sédatives. Utilisée par les Aztèques, la plante possède des effets intéressants sur le système nerveux, le sommeil, la tension artérielle ou encore l’asthme. Elle est souvent associée à la valériane. Découverte de la fleur de la passion.

Qu’est-ce que la passiflore ?

La passiflore est une plante grimpante de la famille des passifloracées. Si son nom scientifique est « passiflora incarnata », elle est aussi connue sous les appellations de « fleur de la passion » et de « grenadille ». Cette plante donne de jolies fleurs blanches ainsi que des fruits comestibles connus sous le nom de « fruits de la passion ».

La passiflore apprécie les climats plutôt chauds et humides. Elle pousse principalement en Amérique du Sud. La plante s’épanouit également sur la côte méditerranéenne. Aujourd’hui, il existe une variété transformée cultivée dans des régions plus au nord.

Les vertus sédatives de la passiflore sont connues depuis plusieurs siècles. En effet, la plante était déjà utilisée à cette fin par les Aztèques. Au XVIe siècle, les Jésuites voyaient dans la plante l’illustration de la passion du Christ. 

Rapportée en Europe par les conquistadors, la passiflore est d’abord utilisée pour ses fruits. Il faut alors attendre le XIXe siècle pour que ses vertus sédatives soient à nouveau reconnues. La plante est entrée dans la pharmacopée française en 1937.

Que contient la passiflore ?

La phytothérapie utilise les parties aériennes de la plante. Elle contient un nombre limité de principes actifs, ceux-ci ont toutefois une belle synergie. La passiflore contient : 

  • des alcaloïdes ;
  • des flavonoïdes ;
  • du maltol ;
  • des glucosides ;
  • de la vitamine C ;
  • des tanins.

Quels sont les bienfaits de la passiflore ?

Connue, à juste titre, pour ses vertus sédatives, la passiflore possède de nombreux autres bienfaits pour votre organisme. Explications.

Les bénéfices sur le stress et l’anxiété

La passiflore fait partie des plantes les plus étudiées dans le cadre de la lutte contre le stress et l’anxiété. C’est d’ailleurs contre cette dernière qu’elle est le plus souvent utilisée. L’utilité de la plante a notamment été constatée pour diminuer le stress avant les opérations chirurgicales.

Bon à savoir : La commission E et l’ESCOP reconnaissent l’utilisation de la passiflore dans le traitement et le soulagement du stress et de l’anxiété.

L‘action de la passiflore sur la dépression

La passiflore est très souvent utilisée pour soulager les états dépressifs légers à modérés. Elle agit alors spécialement sur la tension nerveuse, l’irritabilité et l’anxiété. Dans ce cadre, la plante est parfois proposée pour rétablir l’équilibre émotionnel et lutter contre les troubles de l’humeur. C’est singulièrement le cas lors de la ménopause. Pour en savoir plus sur les principales alternatives naturelles pour combattre la dépression, consultez notre article dédié.

L‘action de la passiflore dans la lutte contre l’agitation

La passiflore est utilisée depuis la nuit des temps pour lutter contre le stress et l’agitation. Des études ont d’ailleurs mis en lumière les effets anxiolytiques de la plante. Toutefois, les scientifiques ne connaissent pas précisément les composants à l’origine de cet effet.

Les bienfaits de la passiflore sur le sommeil

La passiflore, sous toutes ses formes, est également utilisée pour réduire les troubles du sommeil. Elle favorise alors un sommeil plus réparateur. Cela serait lié à ses effets apaisants sur le système nerveux.

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Valactine : découvrez les propriétés apaisantes de la passiflore

Le fruit de la passiflore est traditionnellement utilisé pour réduire le stress quotidien et la tension nerveuse et favoriser un sommeil naturel et réparateur.

Les bienfaits de la passiflore sur l’asthme

Les extraits de passiflore sont également intéressants pour apaiser l’asthme. Ainsi, selon des études, la passiflore réduit, après plusieurs semaines d’utilisation, la fréquence et l’intensité des symptômes de l’asthme

Les bienfaits de la passiflore sur la pression artérielle

La passiflore contient des molécules antioxydantes très intéressantes. En luttant contre les radicaux libres, ces molécules contribuent à réduire les risques de maladies cardiovasculaires. La plante permet aussi de réduire la pression artérielle, renforçant alors l’action de protection contre les maladies cardiovasculaires.

Les bienfaits de la passiflore sur les douleurs

Même si cela reste méconnu, la passiflore figure parmi les plantes « anti-inflammatoires ». Ainsi, la fleur de la passion agit comme un antalgique naturel. À ce titre, elle est recommandée contre les rages de dents, les douleurs prémenstruelles ou encore les céphalées. La commission E et l’ESCOP reconnaissent d’ailleurs son utilisation contre les douleurs névralgiques et contre les spasmes musculaires.

Quels sont les effets indésirables de la passiflore ?

Le principal effet secondaire de la passiflore est la somnolence. D’ailleurs, l’utilisation de la plante est très fortement déconseillée avec la conduite d’un véhicule motorisé. De plus, en l’absence de preuve de son innocuité, la passiflore est déconseillée aux femmes enceintes, aux femmes allaitantes ainsi qu’aux enfants. Un avis médical est toujours requis. 

Dans de rares cas, la passiflore a entraîné des nausées, des allergies et des angéites.

Quelles sont les interactions possibles de la passiflore ?

Les effets anxiolytiques et sédatifs de la passiflore peuvent s’ajouter à ceux d’autres plantes ou médicaments : 

  • la valériane ;
  • le houblon ;
  • le millepertuis ;
  • la mélisse ;
  • le kava-kava ;
  • la camomille.

Par ailleurs, la passiflore renforce les effets sédatifs de certains types de médicaments : 

  • les benzodiazépines ;
  • les barbituriques ;
  • les antidépresseurs ;
  • les anticoagulants.

Comment utiliser la passiflore ?

Comme de nombreuses plantes, la passiflore existe sous plusieurs formes : 

  • en poudre ou en extraits secs, dans des gélules ou comprimés ;
  • sous forme liquide, dans des teintures mères ;
  • entière et séchée, dans des infusions.

Dans de nombreux cas, la passiflore est associée à d’autres plantes calmantes ou sédatives. C’est notamment le cas dans les gélules de Valactine où elle est mélangée à du houblon. En réduisant les tensions, la passiflore contenue dans ce complément alimentaire facilite l’endormissement et permet de recouvrir un sommeil de qualité.

Dose journalière recommandée : 1 à 2 gélules trente minutes avant le coucher.

Parfois confondue avec la valériane, la passiflore est une plante grimpante dotée de fleurs blanches et de fruits comestibles. Elle est réputée pour ses bienfaits sur le sommeil, le stress et la pression artérielle. Sous forme de gélules, de teinture ou d’infusion, elle présente une bonne tolérance. Toutefois, son utilisation requiert l’avis d’un professionnel de la santé.

Références :

  • Passiflore dans le traitement de l’anxiété généralisée : un essai pilote randomisé en double aveugle avec l’oxazépam – S Akhondzadeh 1, H R Naghavi, M Vazirian, A Shayeganpour, H Rashidi, M Khani
  • La prise orale préopératoire de Passiflora Incarnata réduit l’anxiété des patients en chirurgie ambulatoire : Une étude en double aveugle, contrôlée par placebo. – Movafegh, Ali MD *; Alizadeh, Reza MD +; Hajimohamadi, Fatimah MD ++; Esfehani, Fatimah MD +; Nejatfar, Mohmad MD + – Juin 2008
  • Effets comportementaux de Passiflora incarnata L. et de ses dérivés alcaloïdes indoliques et flavonoïdes et du maltol chez la souris – R Soulimani, C Younos, S Jarmouni, D Bousta, R Misslin, F Mortier – 1997
  • L’administration orale d’un extrait d’écorce de fruit de la passion pourpre réduit la respiration sifflante et la toux et améliore l’essoufflement chez les adultes asthmatiques. – Ronald Ross Watson 1, Sherma Zibadi, Houshang Rafatpanah, Farahzad Jabbari, Ramin Ghasemi, Javad Ghafari, Hadi Afrasiabi, Lai Yeap Foo, Reza Faridhosseini – Mars 2008

Réveils nocturnes : comment y remédier ?

Les réveils nocturnes hantent parfois vos nuits. Survenant entre deux cycles, généralement au petit matin, les réveils nocturnes sont normaux. Toutefois, lorsqu’ils engendrent des insomnies, ils peuvent affecter votre qualité de vie. Une consultation médicale peut alors être intéressante. Tout comprendre pour appréhender ce phénomène. 

Qu’est-ce qu’un réveil nocturne ?

Le réveil nocturne est une perturbation du sommeil. Il se caractérise par une ou plusieurs phases de réveil pendant la nuit. Les réveils peuvent être brefs ou longs. Parfois, la durée des éveils nocturnes conduit à une impossibilité de vous rendormir. S’ils perdurent alors, les réveils nocturnes deviennent des insomnies. Toutefois, avoir un ou plusieurs réveils nocturnes n’est pas forcément pathologique.

Quelles sont les caractéristiques d’un réveil nocturne ?

L’éveil nocturne est physiologique. En effet, votre sommeil est constitué par la succession de plusieurs cycles d’environ 90 minutes. Entre ces cycles, votre corps se réveille brièvement. Le réveil nocturne se caractérise donc par un allégement ressenti du sommeil entre deux cycles. En général, vous ne ressentez pas ces réveils. Mais, parfois, votre sommeil est moins bon et vous ressentez ces réveils. 

Les réveils nocturnes sont plus fréquents en deuxième partie de nuit, car votre sommeil est moins profond. De plus, le sommeil paradoxal y est plus long et le cerveau, alors plus actif, conscientise plus facilement les phases de réveil.

La perception du réveil nocturne n’est pas pathologique. Vous devez cependant consulter si vous avez du mal à vous rendormir ou si vous souffrez de fatigue et/ou de somnolence diurne. 

Quelles sont les causes des réveils nocturnes ?

Les réveils nocturnes sont des évènements physiologiques normaux. Toutefois, ils peuvent être influencés par votre environnement ou traduire des pathologies. 

Le stress est la première cause de réveils nocturnes. Les tensions accumulées pendant la journée s’évacuent alors sous forme d’anxiété ou de cauchemars qui engendrent des réveils. Isolé, ce type de réveils nocturnes ne cause pas forcément de problème. Mais, sur la durée, ils installent une spirale où le réveil nocturne cause alors le stress d’autres réveils nocturnes.

Pour aller plus loin découvrez comment faire face aux angoisses du soir.

La nuit, les réveils nocturnes peuvent aussi avoir des causes organiques :

Par ailleurs, sachez qu’insomnies et réveils nocturnes sont étroitement liés. En effet, parmi les troubles du sommeil, les réveils nocturnes sont aussi un symptôme des insomnies. Ces dernières ne se produisent pas uniquement au moment du coucher.

Quelles sont les conséquences d’un réveil nocturne ?

Les conséquences d’un réveil nocturne dépendent fortement de la fréquence et de l’intensité. 

En effet, les réveils nocturnes sont physiologiques, donc, à proprement parler, ils ne posent pas de problème. C’est le cas, notamment, si les réveils sont rares et/ou brefs. Les réveils nocturnes sont également considérés comme sans conséquence s’ils ne se produisent que sur un laps de temps court, notamment suite à une période de stress.

Par contre, lorsque les cycles de sommeil sont perturbés, les conséquences peuvent être plus sérieuses. En effet, lorsque la qualité et la quantité de sommeil sont insuffisantes, votre santé est affectée. Ainsi, lorsque votre sommeil n’est plus récupérateur, vous pouvez :

  • être fatigué :
  • avoir des problèmes de concentration ;
  • être somnolent ;
  • être irritable ;
  • être plus facilement malade.

Le manque de sommeil est aussi lié à l’obésité, l’hypertension, les pathologies cardiaques et les cancers.

Par conséquent, la qualité du sommeil restant entre les phases de réveils nocturnes est le seul vrai curseur des conséquences.

Comment remédier aux réveils nocturnes ?

Les réveils nocturnes ne sont pas une fatalité. Toutefois, si le phénomène persiste et s’il entraîne un retentissement sur votre qualité de vie, consultez un professionnel de la médecine afin d’en déterminer la ou les cause(s). 

Dans les cas les moins graves, des solutions aux réveils nocturnes existent :

  • ne surveillez pas votre sommeil de manière obsessionnelle ;
  • allez coucher tous les jours à la même heure ;
  • levez-vous tous les jours à la même heure ;
  • évitez de manger un repas copieux avant d’aller au lit ;
  • respectez les signes annonciateurs du sommeil (bâillement et yeux qui piquent) pour aller dormir ;
  • pensez à une tisane le soir pour vous relaxer ;
  • ne buvez ni café ni alcool le soir ;
  • exposez-vous à la lumière dès votre lever.

Aux côtés de ces bonnes pratiques, des compléments alimentaires naturels peuvent aider à recouvrer un sommeil réparateur.  

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Découvrez les vertus apaisantes du coquelicot, un allié naturel dans la lutte contre l’insomnie. Avec Dorlon : zéro risque d’accoutumance ou de réveil difficile.

Quels traitements pour les réveils nocturnes ?

Si vos réveils nocturnes sont fréquents et qu’ils affectent votre qualité de vie, l’avis d’un professionnel de la santé est essentiel. Le recours aux somnifères et autres antidépresseurs ou anxiolytiques n’est pas obligatoire face à ces dyssomnies. 

Les plantes et les fleurs peuvent vous offrir des solutions intéressantes. Pensez notamment à la valériane, la passiflore ou la fleur d’oranger pour apaiser vos tensions. 

Des compléments alimentaires naturels sont spécifiquement conçus pour favoriser l’endormissement ou le rendormissement après des réveils nocturnes. En particulier, DORIM®, à base de mélatonine, de vitamines B1 et B6 et d’extraits secs titrés (pétales de coquelicot, fleurs de tilleul), agit efficacement sur :

  • la reprogrammation de l’’horloge biologique, 
  • la régulation du système nerveux,
  • et procure l’apaisement nécessaire à l’endormissement.

Grâce à une association nouvelle de 10 actifs spécifiques, DORLON® lutte en profondeur contre les dyssomnies en régulant le cycle circadien. 

Avantages de ces compléments : ils procurent des effets rapides et ne génèrent aucune accoutumance

Comment se rendormir rapidement après un réveil nocturne ?

Le rendormissement après des réveils nocturnes peut être difficile. Par conséquent, ne vous focalisez pas dessus, cela serait contre-productif. Quelques bons réflexes pour vous y aider :

  • ne regardez pas votre réveil ;
  • utilisez un rituel de pensée à dérouler sous la forme d’un film ;
  • si le sommeil fuit pendant plus de 15 minutes, levez-vous et faites de la relaxation en attendant le retour du sommeil.

Les réveils nocturnes peuvent concerner tout le monde. Tensions, stress ou anxiété en sont les principaux déclencheurs. Toutefois, les réveils nocturnes peuvent aussi révéler des pathologies plus sérieuses. S’ils perdurent, pensez à consulter votre médecin de famille. Des solutions naturelles existent telles que la relaxation, les plantes, les compléments alimentaires. Parlez-en à votre pharmacien.

Dorim : coquelicot et mélatonine pour un meilleur endormissement

L’association de mélatonine, de plantes (coquelicot, tilleul) et de vitamines aide à trouver rapidement le sommeil.

Sommeil, anxiété : quelles sont les bienfaits de la valériane ?

La valériane ou herbe à chats est une plante populaire en phytothérapie. Utilisée depuis l’Antiquité, elle est appréciée pour ses bienfaits contre l’anxiété et les troubles du sommeil. Sécuritaire, elle s’utilise principalement sous forme de complément alimentaire.

Qu’est-ce que la valériane ?

La valériane est une plante herbacée qui pousse en Europe et en Asie. Elle ressemble à une grande fougère avec des fleurs rose pâle qui s’épanouissent en période estivale. 

Déjà connue d’Hippocrate et de Discoride, la valériane est populaire pour son action bénéfique sur les troubles du sommeil. Ses vertus sédatives et relaxantes ne sont pourtant pas ses seuls usages. 

Que contient la valériane ?

En phytothérapie, ce sont les racines de la plante qui sont utilisées. Ces racines contiennent notamment :

  • une huile essentielle complexe ;
  • de l’acide valérénique ;
  • de la valérine ;
  • des alcaloïdes ;
  • de la glutamine ;
  • de la pyrryl-α-méthylcétone, son principal actif.

Quels sont les bienfaits de la valériane ?

Connue pour ses actions sur la tension nerveuse et les troubles du sommeil, la valériane officinale bio fait bien plus encore pour vous. Décryptage.

Les bienfaits de la valériane sur les troubles du sommeil

La valériane est la plante du sommeil, en tout cas, c’est sa principale indication. Apaisante et antistress, la valériane était déjà utilisée pendant l’Antiquité comme traitement des troubles du sommeil, une sorte d’ancêtre des somnifères (et sans les inconvénients).

Ainsi, les études scientifiques sont unanimes. La valériane améliore la qualité du sommeil sous différents aspects. Selon les participants aux études, la valériane :

  • Favorise l’endormissement  (source « European Union herbal monograph on Valeriana officinalis L., radix« – février 2016)
  • Améliore le sommeil tant sur sa qualité que sur sa durée  (source : « Valerian for Sleep: A Systematic Review and Meta-Analysis » – The American Journal of Medecine);
  • Réduit la sensation de fatigue.

D’ailleurs, l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) considère la valériane comme un sédatif léger capable de favoriser le sommeil.

D’après une étude menée en 2015 par l’INSV/MGEN, environ 16% des français souffrent d’insomnie, et 17% de troubles du rythme du sommeil.
Une étude a été réalisée en mars 2000 afin d’évaluer les effets à court (administration d’une dose unique) et à long terme (cure sur 14 jours, avec plusieurs doses) d’un extrait de valériane, sur des personnes sujettes à des troubles du sommeil et des insomnies. 

Quels sont les bienfaits de la valériane sur le sommeil ? Voilà ce que nous aprennent les résultats de cette étude.

16 patients (dont 4 hommes et 12 femmes), souffrant d’insomnie, et âgés entre 22 et 55 ans, ont participé à cette étude. Au préalable, leurs troubles du sommeil et insomnies ont été évalués par enregistrements. La variable principale de cette étude était l’efficacité du sommeil, mais d’autres paramètres ont également été pris en compte tels que la qualité du sommeil, les sensations au réveil, la durée de sommeil, les performances diurnes, etc.

A la suite de la prise d’une dose unique de valériane, aucun impact sur la structure ou la qualité du sommeil n’a été constaté. En revanche, après un traitement à doses multiples, il a été constaté une nette augmentation de la qualité du sommeil par rapport à l’analyse d’origine.

Les événements indésirables ont été très faibles durant cette étude (3 contre 18 dans la période placebo). Elle a donc démontré des effets positifs d’un traitement à la valériane sur la qualité du sommeil des patients souffrant d’insomnies.

Référence :

Critical evaluation of the effect of valerian extract on sleep structure and sleep quality –
2000 Mar;33(2):47-53. doi: 10.1055/s-2000-7972.

F Donath 1, S Quispe, K Diefenbach, A Maurer, I Fietze, I Roots

Les bienfaits de la valériane sur la tension nerveuse, l’anxiété et le stress

Les bienfaits de la valériane sur le stress, l’anxiété et les tensions nerveuses sont prouvés ! En effet, l’acide valérénique inhibe la transmission d’informations entre certains neurones. En association avec d’autres principes actifs de la plante, il contribue alors à diminuer l’anxiété.

Selon les études, la valériane possède aussi une action bénéfique sur les troubles anxieux généralisés. Dans ce cas, c’est l’association de plusieurs principes actifs tels que les flavonoïdes qui produisent un effet relaxant sur le cerveau. Si le mécanisme de fonctionnement n’est pas encore parfaitement connu, les résultats eux démontrent que l’effet existe bel et bien.

D’ailleurs, les propriétés anxiolytiques de la valériane sont reconnues à la fois par l’OMS et l’ESCOP (European Scientific Cooperative on Phytotherapy). Ces deux instances parlent également d’un usage de la valériane pour lutter contre les états dépressifs.

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Les bienfaits de la valériane sur la douleur

La valériane est souvent utilisée pour les douleurs. Il est vrai que la plante est un décontractant musculaire. Elle est d’ailleurs appréciée pour soulager le syndrome prémenstruel, bien qu’aucune preuve n’existe à ce jour. Toutefois, le syndrome prémenstruel engendre du stress et de l’anxiété qui aggravent les autres manifestations. Dès lors, il n’est pas improbable que la valériane puisse effectivement avoir un effet positif.

Les propriétés calmantes et apaisantes de la valériane sont par ailleurs utilisées pour soulager les maux de tête, tant leur fréquence que leur gravité. La valériane peut donc être une aide précieuse pour soulager les migraines, les névralgies, les convulsions et les diverses céphalées. Les maux de tête sont parfois synonymes de problèmes graves et/ou urgents, contactez un médecin avant toute automédication.

Quels sont les effets indésirables de la valériane ?

À dose thérapeutique, la valériane n’a pas d’effets secondaires connus. Toutefois, bien que son innocuité soit prouvée pour les personnes en bonne santé, l’utilisation de la plante est déconseillée chez les femmes enceintes et allaitantes. De même, la plus grande prudence est de rigueur chez les enfants de moins de 12 ans.

Par ailleurs, en raison de son caractère sédatif, la valériane ne peut être utilisée avant la conduite ou la manipulation d’outils dangereux.

Si aucune interaction n’est officiellement reconnue, il est probable que les effets sédatifs et anxiolytiques de la valériane puissent s’additionner à ceux des traitements allopathiques. Un avis médical est hautement recommandé.

Lire aussi « La valériane : éclairage sur ses dangers potentiels« 

Comment utiliser la valériane ?

La valériane (valeriana officinalis) existe sous plusieurs formes :

  • compléments alimentaires ;
  • teinture mère ;
  • tisane.

Toutes les préparations de valériane ne se valent pas. En effet, le dosage de leurs principes actifs peut fortement varier. Pour une meilleure efficacité, l’utilisation de produits à base d’extraits secs normalisés (en comprimés ou en gélules) est donc hautement conseillée. 

Voici les dosages « classiques » indicatifs pour les usages habituels. Dans tous les cas, respectez les indications de l’emballage ou prenez conseils auprès de votre médecin ou pharmacien avant toute utilisation.

Pour traiter les troubles du sommeil :

  • en complément alimentaire : 1 à 2 gélules de 500 mg ou 400 à 600 mg d’extraits normalisés ;
  • en teinture mère : 4 à 6 ml ;
  • en infusion : 2 à 3 g de poudre dans 150 ml d’eau bouillante.

Pour traiter l’agitation nerveuse et l’anxiété :

  • en teinture mère : 1 à 3 ml jusqu’à 5 fois par jour ;
  • en infusion : 2 à 3 g de poudre dans 150 ml d’eau bouillante, jusqu’à 5 fois par jour ;
  • en complément alimentaire : 2 à 3 gélules par jour de 500 mg ou 250 à 400 mg d’extraits normalisés 3 fois par jour.

Bon à savoir :

La valériane met en général 2 à 4 semaines pour exprimer pleinement ses bénéfices. En particulier, Dorlon® associe la valériane à 9 autres principes actifs qui permettent, par leur action rapide et sans accoutumance, de recouvrer un sommeil continu, apaisant et réparateur.

Notez que la teinture mère de valériane contient de l’alcool dans sa composition. Tenez-en compte si vous ne pouvez pas en consommer. 

Connue depuis Hippocrate, la valériane s’utilise contre de nombreux maux. La science lui reconnaît des vertus pour lutter contre les troubles du sommeil, le stress et l’anxiété. Sécuritaire, la plante est principalement commercialisée sous forme de compléments alimentaires qui associent l’action combinée d’autres principes actifs pour une prise en charge plus globale des dyssomnies liées au stress.

La mélatonine : le remède aux troubles du sommeil ?

Populaire depuis quelques années, la mélatonine est souvent présentée comme la panacée pour lutter contre les troubles du sommeil. Il est vrai que l’insomnie réduit l’espérance de vie. S’il est exact qu’elle améliore certaines caractéristiques du sommeil, la mélatonine reste à manier avec prudence, et après un avis médical.

Qu’est-ce que la mélatonine ?

La mélatonine est une hormone sécrétée au niveau de la glande pinéale. Sa libération débute lorsque la luminosité baisse. Elle se prolonge pendant 10 heures environ avec un apogée vers 3-4 heures du matin.

À quoi sert-elle ?

Dite hormone du sommeil, la mélatonine sert à réguler ce dernier. Précisément, elle contribue à réguler les rythmes circadiens.

Dans le cas de la mélatonine synthétique, les compléments alimentaires servent à :

  • prévenir ou corriger certains troubles du sommeil ;
  • atténuer les effets du décalage horaire ;
  • réguler les cycles de sommeil en cas de retard de phase de sommeil ;
  • favoriser le sommeil chez les personnes âgées.

Le sommeil : comment ça fonctionne ?

Le sommeil est un besoin physiologique qui se déroule en une succession de cycles. Une nuit complète comprend 3 à 6 cycles de sommeil, de 60 à 120 minutes chacun.

Chaque cycle de sommeil est composé de 4 phases :

  • une phase d’endormissement d’une durée de 5 à 30 minutes, durant cette phase, le moindre bruit peut vous réveiller ;
  • une phase de sommeil lent de 70 à 90 minutes, cette phase comporte le sommeil très léger, le sommeil léger, le sommeil profond puis enfin le sommeil très profond, c’est là que le corps récupère physiquement
  • une phase de sommeil paradoxal de 10 à 15 minutes, c’est la phase qui comporte les rêves, c’est là que le corps récupère des tensions accumulées pendant la journée ;
  • une phase de latence de 1 à 3 minutes, c’est un moment de micro-réveil entre deux cycles.

Quels sont les principaux troubles du sommeil ?

En théorie, le sommeil est un mécanisme bien rodé. Mais, pour une personne sur trois en France, le système s’enraye. Problèmes d’endormissement ou réveils nocturnes, votre qualité de sommeil baisse. La qualité et la quantité de sommeil diminuent, votre sommeil n’est plus réparateur. D’un point de vue médical, vos cycles de sommeil sont perturbés.

Les principaux troubles du sommeil responsables de ces états de fatigue sont :

C’est l’insomnie, ou plutôt les insomnies qui constituent la plupart des troubles du sommeil (endormissement suivi de réveils nocturnes). Le stress, l’anxiété ou la dépression sont les principales causes de dérèglement du sommeil. Dans certains cas, c’est un reflux gastro-œsophagien qui est en cause.

Certains facteurs extérieurs peuvent influer négativement la qualité de votre sommeil :

  • des repas copieux en fin de soirée ;
  • l’alcool ;
  • le tabac ;
  • la lumière et la lumière bleue ;
  • les ondes ;
  • le bruit ;
  • la chaleur ;
  • la literie.

Quels sont les bienfaits de la mélatonine contre les troubles du sommeil ?

La mélatonine connaît un succès populaire pour régler divers problèmes de sommeil. Toutes les vertus n’ont cependant pas été validées par la science. À l’heure actuelle, les autorités sanitaires ont validé deux allégations médicales pour la mélatonine :

  • atténue les effets du décalage horaire, à condition de délivrer 0,5 mg de mélatonine par portion et d’être pris avant le coucher, le jour du départ et les jours suivant l’arrivée à destination ;
  • réduit le temps nécessaire à l’endormissement, à condition de délivrer 1 mg de mélatonine par portion et d’être pris avant le coucher.

Dans la pratique, la mélatonine est parfois utilisée pour faciliter le sevrage aux somnifères.

Où trouver de la mélatonine naturelle ?
Il existe trois types de métalonine que vous pouvez trouver dans les compléments alimentaires : la mélatonine naturelle végétale, la mélatonine animale, et la mélatonine de synthèse.

Quand et comment prendre de la mélatonine ?

Aujourd’hui, en France, il existe deux types de mélatonine : la mélatonine à libération immédiate et la mélatonine à libération prolongée. La mélatonine à libération immédiate est principalement utilisée pour faciliter l’endormissement. La seconde est plutôt utilisée pour maintenir l’état de sommeil.

Dans les compléments alimentaires, en gélules ou comprimés, la mélatonine est souvent associée à des extraits de plantes telles que la passiflore ou la valériane

Ainsi, pour faciliter l’endormissement et agir sans accoutumance, DORIM® associe la mélatonine à des extraits de plantes (coquelicot, tilleul…) et les vitamines B1 et B6. Quand prendre de la mélatonine avant de dormir ? La recommandation la plus courante préconise une prise du traitement 30 minutes avant le coucher.

Dorim : coquelicot et mélatonine pour un meilleur endormissement

L’association de mélatonine, de plantes (coquelicot, tilleul) et de vitamines aide à trouver rapidement le sommeil.

Quelle dose de mélatonine recommandée ?

En matière de dosage, voici les recommandations publiées par les autorités de santé européennes en 2012 :

  • Une dose de 0,5mg pour la réduction des effets du décalage horaire (par prise à prendre avant le coucher le jour du voyage)
  • Une dose de 1 mg pour accélérer l’endormissement (par prise à prendre avant le coucher)

Quelles sont les précautions à prendre avec la mélatonine ?

La mélatonine n’est pas une substance anodine. Son usage peut entraîner des effets secondaires et requiert des précautions d’usage. Le conseil et le suivi d’un médecin sont hautement recommandés. 

Selon le rapport de l’ANSES, les effets secondaires de la mélatonine sont :

  • céphalées ;
  • fatigue ;
  • troubles de la digestion ;
  • somnolence ;
  • palpitation ;
  • troubles psychiatriques ;
  • … .

Ses contre-indications sont aussi nombreuses :

  • femmes enceintes ou allaitantes ;
  • enfants et adolescents ;
  • personnes atteintes de pathologies auto-immunes ;
  • personnes atteintes de pathologies inflammatoires ;

Un avis médical est hautement requis pour :

  • les personnes atteintes d’épilepsie ;
  • les personnes asthmatiques ;
  • les personnes avec un trouble du comportement.

Par ailleurs, la mélatonine entre en interaction avec certains médicaments :

  • les antiagrégants plaquettaires ;
  • les anticoagulants ;
  • les anti-inflammatoires ;
  • les antidépresseurs ;
  • les antiépileptiques.

Réveils nocturnes et troubles d’endormissement gâchent vos nuits. Si l’appel des bâillements et des yeux qui piquent ne suffisent plus à vous endormir, vous souffrez peut-être d’insomnie. Entrée dans la composition de certains compléments alimentaires dédiés, la mélatonine rentre dans l’arsenal thérapeutique possible. Toutefois, même si son efficacité est reconnue, demandez l’avis de votre pharmacien.

Quels sont les traitements naturels pour les troubles du sommeil ?

Troubles du sommeil, et singulièrement insomnies, constituent un enfer pour de nombreux Français. Le recours systématique aux somnifères n’est pas souhaitable. Faut-il alors (sur) vivre avec d’éternelles mauvaises nuits ? Pas vraiment, certains remèdes naturels peuvent déjà soulager vos symptômes. Panorama des « somnifères naturels ».

Quand peut-on parler d’insomnie ?

L’insomnie est un trouble du sommeil commun. Elle est caractérisée par des difficultés d’endormissement, des réveils nocturnes ou précoces. L’insomnie peut être occasionnelle ou chronique. Selon la médecine du sommeil, l’insomnie devient chronique dès lors qu’elle se produit plus de 3 nuits par semaine pendant plus de 3 mois consécutifs.

Quels sont les traitements naturels contre l’insomnie ?

L’insomnie n’est pas une fatalité. Avant de vous jeter sur un complément alimentaire de mélatonine, l’hormone du sommeil, des remèdes plus « soft » existent. Panorama des remèdes naturels de l’insomnie.

Les plantes pour améliorer la qualité du sommeil

De nombreuses plantes améliorent votre sommeil. Elles réduisent votre stress, limitent vos ruminations et favorisent la relaxation.

Les plantes les plus utilisées dans les troubles du sommeil sont :

  • la valériane, le somnifère naturel le plus complet ;
  • la passiflore, un relaxant aux propriétés sédatives ;
  • l’aubépine, imbattable contre les manifestations de l’anxiété ;
  • le houblon, pour les fatigues nerveuses ;
  • le tilleul, pour les manifestations anxieuses.

Les huiles essentielles comme somnifères naturels

Comme traitement naturel des troubles du sommeil, les huiles essentielles sont imbattables. Leur efficacité est parfois comparée à celle de somnifères naturels puissants et efficaces. Attention, toutefois, s’il s’agit d’un remède naturel, les huiles essentielles sont puissantes, l’avis d’un professionnel de la santé est requis.

Les huiles essentielles les plus adaptées aux troubles du sommeil sont :

  • l’huile essentielle de lavande, le soir au coucher ;
  • l’huile essentielle de basilic tropical qui booste la production du principal neurotransmetteur inhibiteur du système nerveux central.

La gemmothérapie au secours des troubles du sommeil

La gemmothérapie, ou science des bourgeons, apporte aussi des bienfaits sur le sommeil. Les bourgeons les plus utilisés dans ce cadre sont le tilleul et le cassis.

Le processus de fabrication des produits de gemmothérapie permet de concentrer les principes actifs de la plante. Toutefois, les teintures mères sont obtenues avec de l’alcool. Les macérats sont alors déconseillés aux femmes enceintes et allaitantes ainsi qu’aux enfants.

La florithérapie comme traitement naturel de l’insomnie

Nouvelle venue dans l’univers des produits naturels, la florithérapie peut également lutter contre le stress et les insomnies associées. Le remède « rescue nuit » a été créé à cette fin. Il est constitué d’un ensemble de 6 fleurs classiques :

  • cherry plum ;
  • clematis ; 
  • impatiens ; 
  • rock rose ; 
  • star of Bethlehem ; 
  • White Chestnut.

Le saviez-vous ? En cas d’insomnie, si vous ne dormez pas au bout de 20 minutes, relevez-vous et occupez-vous calmement jusqu’au retour de l’endormissement. Si vous restez dans votre lit, votre cerveau va enregistrer le message comme quoi le lit sert aussi à rester éveillé et vous allez enclencher le cercle vicieux de l’insomnie.

Quels compléments alimentaires choisir pour éviter les insomnies ?

Outre les compléments alimentaires à base de plantes, ceux à base de nutriments peuvent aussi soulager vos insomnies. Ainsi, si vous présentez des difficultés à obtenir ou garder un sommeil de qualité, la nutrithérapie vient à votre secours :

  • le magnésium (glycérophosphate ou bisglycinate) ;
  • les oméga-3 ;
  • le zinc ;
  • les vitamines du groupe B (attention toutefois, la vitamine B12 est énergisante) ;
  • le tryptophane (précurseur de la mélatonine).

Zoom sur la mélatonine. Sécrétée essentiellement la nuit par la glande pinéale, la mélatonine, ou hormone du sommeil a pour but principal de synchroniser l’horloge biologique avec l’alternance jour-nuit de la nature.

Dorim : coquelicot et mélatonine pour un meilleur endormissement

L’association de mélatonine, de plantes (coquelicot, tilleul) et de vitamines aide à trouver rapidement le sommeil.

Quels sont les conseils élémentaires pour un sommeil réparateur ?

La consommation de compléments alimentaires ou de plantes doit rester exceptionnelle. Il peut alors être intéressant de chercher les causes de vos troubles du sommeil. En effet, certains éléments, parfois insoupçonnés, de votre hygiène de vie peuvent être en cause. Voici, différentes astuces pour rendre votre sommeil plus récupérateur :

  • évitez les ondes électromagnétiques (appareils connectés) dans votre chambre ;
  • éteignez vos écrans 1 heure au moins avant d’aller au lit et évitez les lumières bleues ;
  • gérez votre stress à l’approche de l’heure du coucher avec du yoga, de la méditation ou de la cohérence cardiaque ;
  • faites une activité physique le matin ou l’après-midi, mais jamais le soir ;
  • ayez, dans la mesure du possible, un rythme de sommeil régulier, les grasses matinées ne vous aident pas ;
  • évitez de consommer des protéines le soir, car elles sont énergisantes ;
  • favorisez les glucides à IG bas pendant votre dîner ;
  • évitez le café après 15 heures ;
  • évitez l’alcool en fin de soirée ;
  • diminuez votre consommation de tabac (si vous êtes fumeur).

Attention. Les médicaments pour le sommeil, somnifères ou anxiolytiques, ont une forte accoutumance. Par ailleurs, ils détériorent la qualité de votre sommeil.

Quelles sont les contre-indications des traitements naturels de l’insomnie ?

Même si les plantes sont réputées sans danger, la vérité est plus nuancée. Les compléments alimentaires de vitamines et de minéraux présentent une bonne tolérance globale.

Pour les plantes, les huiles essentielles et les bourgeons dont les effets sont plus puissants, l’avis d’un professionnel de la santé est requis. Ils ne conviennent pas à tout le monde. Les huiles essentielles et les macérats de bourgeons sont déconseillés aux femmes enceintes et allaitantes. Certaines plantes interagissent également avec certains médicaments.

Les fleurs de Bach, par contre, ne présentent pas actuellement de contre-indication.

L’insomnie est, en France, un vrai problème de santé publique. Toutefois, il est possible de soulager ses symptômes grâce à des remèdes naturels. Une tisane de plantes, quelques gouttes d’huiles essentielles ou encore de fleurs de Bach abaissent votre stress et favorisent votre endormissement.

Je me réveille trop tôt : que faire ?

L’insomnie est un des problèmes de sommeil les plus répandus. Si elle concerne souvent un problème d’endormissement, parfois, elle cause aussi des réveils précoces. Votre corps ne peut alors pas bénéficier d’un sommeil de qualité en suffisance. Stress ou consommation d’alcool en sont les premiers responsables. Sachez toutefois que ce n’est pas une fatalité, de nombreuses solutions naturelles existent pour vous aider.

Qu’est-ce que le réveil précoce ?

Le réveil précoce est aussi appelé insomnie matinale ou insomnie du petit matin. Il s’agit d’un trouble du sommeil. Le réveil précoce se produit lorsqu’une personne se réveille trop tôt le matin sans raison apparente. Cette même personne a l’impression de ne pas avoir dormi.

Le réveil précoce devient une insomnie matinale lorsqu’il répond à trois critères :

  • la récurrence : le réveil précoce se produit plus de trois fois par semaine depuis plus de trois mois ;
  • l’impact : le réveil précoce doit avoir une répercussion sur la qualité de vie ;
  • l’absence de raison : le réveil précoce ne doit pas être lié à du bruit ou un éclairage inadapté.

Lire aussi : « Réveil nocturne ? Comment y remédier« 

Dans quelle phase du sommeil l’insomnie matinale se produit-elle ?

D’une manière générale, l’insomnie matinale se produit à la fin d’un cycle de sommeil. Dans le rythme naturel du sommeil, il est normal d’avoir des microréveils entre deux cycles de sommeil. En principe, le corps va se rendormir automatiquement. Mais, parfois, la machine s’enraye.

Généralement, l’insomnie matinale se produit entre 3 et 5 heures du matin. C’est le moment où votre corps est dans la phase de sommeil la plus réparatrice. On parle de réveil précoce lorsque le corps se réveille au bout de 3 ou 4 cycles de sommeil complets. Une nuit normale en compte 4 à 6 selon vos besoins physiologiques.

Zoom sur les phases du cycle de sommeil

Un cycle de sommeil comporte plusieurs phases : une phase d’endormissement, une phase de sommeil lent, une phase de sommeil paradoxal et une phase de latence (en général 3 à 4 minutes).

Quelles sont les causes du réveil précoce ?

Les causes des réveils précoces sont nombreuses. Cependant, la médecine du sommeil parle de deux causes principales au réveil trop précoce : la consommation d’alcool et l’anxiété (ou le stress).

L’alcool, facteur de troubles du sommeil paradoxal

Ami et surtout ennemi du sommeil, l’alcool est un facteur de réveils précoces. En effet, l’alcool est souvent présenté comme favorisant le sommeil. Et c’est vrai. Trop d’alcool vous fera dormir (voire vous évanouir suivant le degré d’imprégnation).

Mais, ce sommeil est loin, très loin d’être réparateur. L’alcool diminue à la fois la quantité et la qualité de votre sommeil. Il est responsable à la fois de réveils nocturnes et de réveils précoces.

Il semblerait que l’alcool perturbe particulièrement les phases de sommeil paradoxal. Cette phase du sommeil intervient plutôt en fin de cycle et se trouve être plus longue en fin de nuit. Le sommeil paradoxal tient un rôle important dans la créativité et la consolidation des connaissances.

L’anxiété, perturbateur du sommeil de qualité

L’anxiété et son cousin le stress sont aussi responsables de nombreux troubles du sommeil. Parmi ceux-ci, l’insomnie trône en haut du hit-parade.

L’anxiété est souvent liée à l’insomnie de l’endormissement, donc à une insomnie du coucher. Pourtant, elle peut aussi être responsable de réveils précoces.

Toutefois, les réveils précoces sont aussi le signe d’un état dépressif. Ce symptôme, isolé, ne signifie cependant pas que vous êtes dépressif.

D’une manière plus générale, le stress et l’anxiété sont généralement liés à des troubles de l’endormissement, voire à des réveils pendant la nuit. L’insomnie matinale se lie, quant à elle, plus fréquemment avec des causes psychologiques plus profondes.

Pour aller plus loin découvrez comment apaiser l’anxiété nocturne.

Le saviez-vous ? 

Selon la médecine traditionnelle chinoise, l’emplacement de votre flux d’énergie varie en fonction de l’heure. Dès lors, l’heure de votre réveil précoce serait liée à une faiblesse ou un dérèglement organique. Ainsi, entre 3 heures et 5 heures du matin, votre énergie se situe au niveau des poumons. Ce seraient des problèmes respiratoires tels que l’apnée obstructive du sommeil qui engendreraient votre insomnie. Entre 5 heures et 7 heures, cette même énergie se situe au niveau des intestins. C’est donc de ce côté que le bât blesserait.

Quelles solutions existent pour vaincre l’insomnie matinale ?

L’insomnie « du lever trop tôt » n’est pas une fatalité. De nombreuses solutions existent pour cette insomnie :

  • thérapie du comportement ;
  • phytothérapie ;
  • aromathérapie ;
  • nutrition ;
  • homéopathie

La thérapie cognitivo-comportementale (TCC) permet de vaincre l’insomnie matinale en quelques séances. C’est d’ailleurs la première méthode recommandée par la Haute Autorité de Santé (HAS).

Les plantes viennent au secours de votre sommeil. Pensez à la valériane, à la passiflore ou encore à l’aubépine. Côté plantes, vous pouvez retrouver le sommeil avec les huiles essentielles. La lavande, la bergamote et le petit grain bigarade figurent parmi les plus utilisées.

La nutrition est aussi au chevet de votre sommeil. Favorisez une alimentation riche en oméga-3, en tryptophane et en magnésium. Notez que des glucides de qualité sont indispensables pour un bon sommeil, ne les négligez pas.

L’homéopathie peut aussi vous aider à vaincre les problèmes de réveil précoce. Les recommandations les plus communes dans la littérature médicale sont : nux vomica et phosphoricum acidum.

Zoom sur la mélatonine
 La mélatonine, ou hormone du sommeil, est naturellement produite dès la disparition de la lumière du jour. Son absence ou sa déficience causent alors principalement des insomnies d’endormissement, inutile, dès lors, de vous ruer sur de tels compléments pour une insomnie matinale.

Dorim : coquelicot et mélatonine pour un meilleur endormissement

L’association de mélatonine, de plantes (coquelicot, tilleul) et de vitamines aide à trouver rapidement le sommeil.

Le réveil précoce ou insomnie matinale est moins connu que l’insomnie de l’endormissement. Pourtant, elle affecte tout autant votre santé. Pour ne plus subir, cette perturbation de votre rythme de sommeil, pensez aux plantes et à la thérapie cognitivo-comportementale pour vous soulager.

Troubles du sommeil : quels sont les différents types ?

Les troubles du sommeil concernent une large partie de la population. Insomnie, parasomnie ou encore hypersomnie, ces dérèglements du sommeil peuvent rapidement altérer votre santé. Ils causent de la fatigue, de la somnolence diurne, des troubles de la concentration et des baisses de vigilances. Zoom sur les différents troubles du sommeil.

Qu’est-ce qu’un trouble du sommeil ?

Un trouble du sommeil est un phénomène qui perturbe le déroulement du sommeil, sur sa qualité ou sa durée. Les conséquences sur la santé peuvent être graves sur le long terme.

Quels sont les principaux troubles du sommeil ?

Ils existent différents troubles du sommeil qui peuvent se repartir en trois catégories :

Toutefois, cette classification est insuffisante tant les troubles du sommeil sont variés.

Qu’est-ce que l’insomnie ?

L’insomnie est le trouble du sommeil le plus fréquent. D’après une étude de l’Institut National de la Santé, près d’un français sur trois souffrirait de trouble du sommeil. Selon les statistiques, l’insomnie touche environ 20 % des Français, et 13 % souffrent d’insomnie chronique. Cette pathologie correspond à une diminution de la quantité et de la qualité du sommeil.

Lorsqu’elle survient occasionnellement, l’insomnie est qualifiée de passagère. Au-delà d’un sommeil troublé plus de trois fois par semaine pendant plus de trois, l’insomnie est chronique.

Classiquement, l’insomnie se traduit de trois manières :

La majorité des insomnies sont causées par des troubles psychologiques tels que l’anxiété, le stress ou la dépression. Cependant, l’insomnie est aussi liée à des pathologies physiques telles que la maladie de Parkinson ou la maladie d’Alzheimer. Enfin, les insomnies se lient aussi à d’autres troubles du sommeil.

Les répercussions les plus courantes de l’insomnie sont la fatigue au réveil, la somnolence diurne excessive et les problèmes de concentration. À long terme, les insomnies provoquent des problèmes de santé bien plus graves. Or des remèdes naturels contre la fatigue existent.

Dorim : coquelicot et mélatonine pour un meilleur endormissement

L’association de mélatonine, de plantes (coquelicot, tilleul) et de vitamines aide à trouver rapidement le sommeil.

Qu’est-ce que l’apnée obstructive du sommeil ?

L’apnée du sommeil, ou apnée obstructive du sommeil est un trouble du sommeil grave qui provoque de multiples arrêts respiratoires pendant la nuit. Elle touche environ 4 % de la population.

Les symptômes de l’apnée du sommeil sont faciles à reconnaître :

  • ronflements sonores ;
  • arrêts respiratoires ;
  • réveils nocturnes :
  • fatigue au réveil ;
  • irritations des voies respiratoires.

Les causes de l’apnée ou de l’apnée obstructive du sommeil sont plurielles :

  • obstruction des voies nasales ;
  • taille des amygdales ;
  • reflux gastro-œsophagien ;
  • allergies.

Outre une fatigue intense et une somnolence diurne excessive, les apnées du sommeil sont dangereuses, car elles affectent le système cardio-vasculaire.

Pour en savoir plus sur les conséquences et traitements contre l’apnée du sommeil, découvrez notre article dédié.

Qu’est-ce que le syndrome des jambes sans repos ?

Le syndrome des jambes sans repos, aussi appelé impatience dans les jambes, se manifeste par une envie irrépressible de bouger les membres inférieurs. Principalement actif en position assise ou couchée, le syndrome peut provoquer des insomnies.

À ce jour, les causes du syndrome des jambes sans repos sont encore inconnues. Toutefois, la fatigue, le stress, le tabagisme, l’alcool et le café aggravent et multiplient les crises.

Le syndrome des jambes sans repos n’est pas à proprement parler un trouble du sommeil. Toutefois, comme les symptômes se manifestent surtout en position couchée, le syndrome des jambes sans repos provoque des insomnies. Dès lors, les conséquences sont la fatigue, la somnolence diurne et les troubles de la concentration.

Qu’est-ce que la parasomnie ?

Il n’existe pas une parasomnie, mais des parasomnies. En effet, les parasomnies regroupent tous les troubles du sommeil qui engendrent des mouvements anormaux complexes liés au sommeil.

Concrètement, les parasomnies sont réparties en trois groupes distincts :

  • les parasomnies du sommeil lent profond (somnambulisme, terreurs nocturnes, éveils confusionnels) ;
  • les parasomnies du sommeil paradoxal (cauchemars, paralysies du sommeil) ;
  • les autres parasomnies (énurésie, hallucinations hypnagogiques, syndrome de la tête qui explose).

L’origine des parasomnies n’est pas vraiment connue. Une composante génétique est possible, mais il semble que les parasomnies soient également liées à l’environnement qui perturbe l’intensité, la durée et le déroulement des phases de sommeil. Certains médicaments sont aussi en cause.

Comme l’insomnie, les parasomnies provoquent fatigue, somnolence et anxiété.

Qu’est-ce que l’hypersomnie ?

L’hypersomnie se caractérise par un besoin excessif de sommeil. Elle est définie lorsque la durée du sommeil est de 2 à 3 heures supérieure à la moyenne de l’âge. Cette pathologie du sommeil se caractérise aussi par une somnolence diurne excessive.

Les causes de l’hypersomnie primaire sont inconnues. Toutefois, la maladie est divisée en trois catégories :

  • la narcolepsie ;
  • l’hypersomnie idiopathique ;
  • le syndrome de Kleine-Levin.

Les causes de l’hypersomnie secondaire sont plus claires et liées à l’hygiène du sommeil ou à la maladie. Cette forme d’hypersomnie est favorisée par :

  • le manque de sommeil ;
  • certains médicaments ;
  • certaines infections ;
  • les maladies métaboliques ou psychiatriques ;
  • l’abus d’antidépresseurs ou d’anxiolytiques.

Les conséquences de l’hypersomnie sont :

  • une somnolence diurne ;
  • une fatigue constante ;
  • des troubles de l’humeur ;
  • une baisse de la vigilance.

Qu’est-ce que les troubles du rythme circadien ?

Les troubles du rythme circadien se caractérisent par un désalignement entre l’horloge interne (sommeil-veille) avec le rythme jour-nuit du soleil.

Les personnes qui souffrent d’un trouble du rythme circadien ne peuvent pas aller dormir ou, au contraire, se réveiller à des heures « normales ».

Les troubles du rythme circadien peuvent être causés par des facteurs internes : lésions cérébrales ou insensibilité au rythme jour-nuit. Toutefois, dans la grande majorité des cas, l’apparition des troubles circadiens fait suite à des causes extérieures :

  • décalage horaire ;
  • cécité ;
  • travail à heures irrégulières ;
  • modifications répétées des horaires de sommeil ;
  • certains médicaments.

Les troubles du cycle circadien entraînent de la fatigue, de la somnolence, de l’irritabilité, mais aussi une impossibilité à mener une vie normale.

Qui consulter en cas de troubles du sommeil ?

En cas de troubles du sommeil, votre médecin généraliste est votre premier relais. Il vous connaît parfaitement et prendra déjà en charge certains types de troubles du sommeil. Le cas échéant, il vous orientera vers le spécialiste adapté à vos symptômes.

Les troubles du sommeil sont fréquents. Ils détériorent la qualité et la durée de votre sommeil. À terme, ils affectent plus largement votre santé. Pensez à consulter un médecin si vous constatez un changement dans votre rythme de sommeil.

Pourquoi la cellulite peut apparaître à la ménopause ?

La ménopause est une véritable épreuve pour certaines femmes. En effet, ce bouleversement hormonal occasionne des modifications physiques pouvant être à l’origine d’une perte de confiance en soi et d’un mal-être profond. L’apparition de la cellulite sur le haut du corps est souvent inévitable. Pourtant, des solutions existent pour limiter la survenue d’amas graisseux au niveau des bras ou du ventre. Découvrez pourquoi la cellulite peut apparaître à la ménopause, mais aussi comment s’en débarrasser durablement.

Qu’est-ce que la cellulite ?

Mais qu’est-ce que la cellulite exactement ? La cellulite est composée de cellules graisseuses de grandes tailles appelées adipocytes dont le volume est augmenté en raison d’une accumulation de graisse. La cellulite ou la peau d’orange est un phénomène majoritairement féminin. Dans la plupart des cas, les capitons se logent surtout à l’arrière des cuisses ou sur les fesses. Parfois, la cellulite peut encore apparaître au niveau des bras ou du ventre.

Contrairement aux idées reçues, la cellulite n’est pas uniquement rattachée au surpoids. Ainsi, on estime que 80 % des femmes sont touchées par la cellulite dès la fin de la puberté. L’aspect particulier de la graisse sous-cutanée est essentiellement dû à l’augmentation des adipocytes (cellules graisseuses), mais est aussi étroitement lié à une mauvaise circulation sanguine. D’autres facteurs contribuent à l’apparition de la cellulite tels que la sédentarité, une mauvaise alimentation ou une prise de poids importante. Mais les principaux coupables de l’émergence de la cellulite se révèlent être les œstrogènes. Ces hormones féminines stimulent la production d’une enzyme responsable du stockage graisseux, et favorisent encore la rétention d’eau. C’est pourquoi la survenue de la peau d’orange est intimement liée aux variations hormonales.

Quel est le lien entre la cellulite et la ménopause ?

Certaines périodes de la vie sont donc plus propices au développement de la cellulite, comme par exemple, l’adolescence et la puberté, mais également les grossesses, le syndrome prémenstruel ou la ménopause.  

Avec l’âge on observe de nouveaux facteurs d’aggravation de la cellulite parmi lesquels une circulation veineuse et lymphatique moins bonne, une diminution de la production des fibres de collagènes, mais surtout des modifications hormonales. Durant la période pré-ménopause, la production de progestérone diminue. Cette baisse hormonale entraîne un déséquilibre entre œstrogène et progestérone. Ce phénomène encourage la prise de poids, une mauvaise circulation sanguine, mais également le stockage des graisses. Après la ménopause, c’est l’allègement de la production d’œstrogène qui favorise l’arrivée de la cellulite. Cette diminution du taux d’hormone tend à réduire le volume des cellules graisseuses du bas du corps au profit des zones situées en haut du corps.

Où se localise la cellulite liée à la ménopause ?

Le déficit en œstrogène lié à la ménopause est l’un des facteurs de l’apparition de la cellulite. Mais c’est également cette fluctuation hormonale qui influe sur la localisation de celle-ci. Avant la ménopause, les capitons se développent majoritairement sur le bas du corps. Ainsi fesses et jambes sont fréquemment impactées par l’aspect peau d’orange. Au contraire, après 50 ans, les femmes voient la cellulite envahir des zones jusque-là épargnées. Dès la ménopause, la cellulite apparaît volontiers au niveau des bras et de l’abdomen. La sédentarité associée à une mauvaise hygiène de vie est un facteur aggravant. En effet, bouffée de chaleur et fatigue liée à la ménopause poussent les femmes à négliger leur alimentation et la pratique d’une activité physique. Ce manque d’exercice joue un rôle majeur sur la prise de poids à la ménopause. Après 50 ans, ces nouveaux kilos s’accumulent au niveau de l’abdomen et du haut du corps, favorisant l’apparition de la cellulite.

Comment éliminer la cellulite causée par la ménopause ?

La cellulite dite esthétique ne s’accompagne d’aucun caractère de gravité. Cependant, elle peut être à l’origine d’une perte d’estime de soi ou de complexes importants. Combattre la cellulite à la ménopause peut paraître parfois difficile pourtant, des solutions existent pour améliorer l’aspect de la peau. Pour perdre la cellulite localisée, il est essentiel d’entamer une approche globale.

Adopter une alimentation équilibrée pour lutter contre la cellulite

L’alimentation joue un rôle clé pour éliminer la cellulite à la ménopause. En effet, après 50 ans, les besoins de l’organisme évoluent, il convient alors d’adapter les apports nutritionnels et caloriques. Un régime alimentaire spécial ménopause s’impose. Afin d’éviter la fonte musculaire qui favorise l’apparition de capitons disgracieux, il est important de privilégier les protéines maigres telles que le poisson, la viande blanche ou les protéines végétales.

D’autre part, fruits et légumes s’avèrent être de véritables alliés pour réduire la cellulite. Les produits laitiers doivent être consommés avec modération pour éliminer la peau d’orange au niveau des bras. Sans surprise, les aliments gras, sucrés ou transformés sont à éviter.

Éliminer la cellulite grâce au sport

Sans aucun doute, la pratique d’une activité sportive régulière est essentielle pour éliminer la cellulite à la ménopause. Le sport permet de préserver la masse musculaire. Le cardio est recommandé pour se débarrasser de la peau d’orange en général. Cependant, pour cibler la cellulite au niveau des bras, certains sports seront plus efficaces que d’autres. C’est le cas, par exemple, de la natation ou du fitness.

Quelles autres méthodes existent pour éliminer la cellulite après la ménopause ? 

Produits cosmétiques, compléments alimentaires, huiles essentielles et massages associés à une bonne hygiène de vie favorisent nettement la diminution de la cellulite au niveau des bras ou du ventre.

En somme, la cellulite est un phénomène courant surtout à la ménopause. Si l’âge n’a pas de réelle influence sur l’apparition des capitons, les fluctuations hormonales qui rythment la vie des femmes en sont en grande partie responsables. Jugée inesthétique, la cellulite peut cependant être éliminée grâce à une alimentation équilibrée associée à la pratique d’une activité sportive régulière. Des traitements cosmétiques permettent également de combattre la cellulite à la ménopause.

La ménopause vous empêche de dormir ? Les solutions

L’arrivée de la ménopause est généralement accompagnée de son lot de désagréments. Prise de poids, cellulite, fatigue ou bouffées de chaleur font partie des symptômes les plus fréquents de cette période particulière. Mais ce n’est pas tout, la ménopause peut également venir jouer les trouble-fête la nuit. Découvrez pourquoi la ménopause empêche de dormir et quelles sont les solutions pour retrouver un sommeil réparateur.

Pourquoi le sommeil change-t-il pendant la ménopause ?

La ménopause est une étape qui bouleverse le corps et la vie des femmes. Durant cette période charnière, la production d’œstrogènes décroit alors que celle de la progestérone cesse totalement. Ces modifications entraînent inévitablement des manifestations physiques parfois inconfortables. Si le quotidien peut être impacté par la ménopause, le sommeil n’est pas épargné. En effet, avec les bouffées de chaleur, les insomnies font partie des symptômes fréquents de la ménopause. Toutefois, plusieurs facteurs contribuent à la dégradation de l’endormissement après 50 ans.

L’âge, facteur majeur des troubles du sommeil 

La qualité du sommeil est fortement impactée par l’âge. Les phases de sommeil profond et réparateur sont assez longues pendant l’enfance et tendent à se stabiliser dès l’âge adulte. Cependant, à partir de 50 ans, ces phases de repos diminuent. Le sommeil est donc plus léger et généralement marqué par des réveils fréquents.

Le rôle des hormones sur la qualité du sommeil 

Les modifications hormonales sont l’un des principaux facteurs d’un sommeil dégradé. En effet, les insomnies à la ménopause sont directement liées à la baisse d’œstradiol. La diminution de la production des œstrogènes et de la progestérone est généralement accompagnée d’une réduction de la sécrétion de l’hormone du sommeil, la mélatonine. Cela favorise alors, réveils fréquents, mauvais endormissement et éveils précoces.

Bouffées de chaleur et insomnies

Selon l’INSERM, 80 % des femmes ressentent au moins un symptôme à la ménopause. Parmi les manifestations les plus courantes de ce bouleversement hormonal, on retrouve les bouffées de chaleur. Ces inconvénients n’épargnent pas les nuits puisque celles-ci sont souvent associées à des suées nocturnes. Ces dernières accentuent les difficultés d’endormissement ainsi que les réveils fréquents.

Stress et anxiété à la ménopause

À la ménopause, les bouleversements hormonaux génèrent facilement stress, anxiété et d’autres troubles de l’humeur fréquents. L’augmentation de l’activité cérébrale nocturne rattachée à ces derniers encourage généralement les réveils fréquents et rendent difficile l’endormissement.

Pour aller plus loin découvrez comment surmonter les moments d’anxiété et retrouver une sérénité nocturne.

Comment réajuster son quotidien pour avoir un bon sommeil ?

Si les désagréments liés à la ménopause mettent à mal le sommeil, il est pourtant possible d’y remédier. En effet, des solutions existent pour favoriser un sommeil réparateur.

Porter de vêtements légers

Afin de limiter l’impact des suées nocturnes sur la qualité du sommeil, il est recommandé de privilégier les vêtements légers et respirants. Ainsi, le lin et le coton vont absorber plus facilement la transpiration.

Prendre une douche tiède avant de se coucher

Une douche tiède, voire froide, avant de se coucher, permet d’évacuer la chaleur corporelle et de réguler la température de l’organisme.

Faire du sport

Si faire du sport à la ménopause permet de limiter la prise de poids et de lutter contre la cellulite, une activité physique régulière favorise également un meilleur sommeil. Le sport se révèle être un réel allié contre tous les maux de la ménopause. La pratique d’une activité sportive 30 minutes, trois fois par semaine, agit comme un véritable anti-stress et facilite l’endormissement.

Manger léger

Pour améliorer la qualité du sommeil, il est important de privilégier les repas légers avant de se coucher. Le magnésium reconnu pour ses propriétés anti-stress favorise un sommeil réparateur en limitant les réveils nocturnes. Pour le dîner, il est donc préférable de choisir des aliments riches en fibres et en tryptophane mais également en magnésium comme les fruits secs, des bananes, de l’avocat ou encore du cacao cru.

Limiter le temps passé devant un écran

La lumière bleue, générée par les écrans de télévision, de tablette ou de smartphone entrave la production de mélatonine. Cette lumière reconnue par le cerveau comme lumière du jour rend alors l’endormissement difficile.

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Donaclim Ménopause : complément alimentaire pour atténuer les symptômes de la ménopause

Donaclim Ménopause® aide à équilibrer les fonctions psychologiques, favoriser la relaxation et retrouver un sommeil réparateur, grâce à sa formule complète.

Quels sont les traitements hormonaux disponibles pour soulager l’insomnie ?

Un traitement hormonal de la ménopause (THM) peut être proposé par un médecin généraliste ou un gynécologue pour certaines femmes. Ce traitement permet de limiter les effets de la ménopause tels que les bouffées de chaleur, les insomnies ou encore les sautes d’humeur. D’autre part, ces traitements hormonaux réduisent également le risque d’ostéoporose. Autrefois prescrits systématiquement, les THM sont aujourd’hui réservés uniquement aux femmes souffrant de symptômes climatériques, impactant leur vie quotidienne. Des études ont révélé un lien entre les THM et l’augmentation du risque du cancer du sein microscopique ou du cancer de l’utérus. C’est pourquoi ces médicaments doivent être utilisés avec précaution. Cependant, à ce jour, ils restent la réponse la plus efficace pour lutter contre les troubles de la ménopause.

Quelles autres solutions naturelles existent pour mieux dormir pendant la ménopause ?

Différentes solutions permettent de pallier ces désagréments. L’aromathérapie ou la prise de compléments alimentaires peuvent aider à retrouver un sommeil réparateur à la ménopause. La sauge en infusion ou sous forme d’huile essentielle agit contre les sueurs nocturnes et les bouffées de chaleur. Le houblon quant à lui joue un rôle contre les suées nocturnes. De plus, cette plante contient un phyto-œstrogène capable de rééquilibrer le taux d’œstrogène dans l’organisme.

Découvrez en plus sur les bienfaits du houblon sur la santé.

Attention : 

Caféine et théine sont considérées comme des excitants et favorisent le retard de l’endormissement. L’alcool, quant à lui, augmente la température et limite fortement la durée du sommeil paradoxal. La consommation de café ou de thé doit donc être restreinte afin de ne pas impacter le sommeil. Pour les mêmes raisons, il est également recommandé de réduire ou d’arrêter la consommation de tabac et de nicotine.

Les troubles du sommeil liés à la ménopause sont courants chez les femmes après 50 ans. Si ces inconvénients sont fréquents, des solutions existent pour y remédier. Alimentation équilibrée, activité sportive et bonnes habitudes encouragent un sommeil réparateur.

DMLA : traitements naturels et nouvelles thérapies

La Dégénérescence Maculaire Liée à l’Âge (DMLA) est une pathologie visuelle caractérisée par une baisse de l’acuité visuelle. Actuellement, cette perte de la vision centrale causée par une altération de la macula (partie centrale de la rétine) est incurable. Mais, sa prise en charge progresse et de nouveaux traitements pourraient bientôt voir le jour. Zoom sur les traitements, naturels ou novateurs, qui contribuent à la lutte contre de la dégénérescence maculaire liée à l’âge.

La dégénérescence maculaire liée à l’âge, bien comprendre cette maladie de la vision

La dégénérescence maculaire constitue une des causes majeures des handicaps visuels. Elle présente plusieurs formes, avec chacune leur propre évolution. Dans tous les cas, le pronostic pour les patients reste insuffisant, faute de thérapeutiques adéquates.

Qu’est-ce que la DMLA ?

Il s’agit d’une pathologie de la vision qui affecte l’acuité visuelle. Avec l’âge, la macula s’altère. Cette petite zone centrale de la rétine est responsable de la vision des détails et des couleurs. La vision s’altère alors, progressivement, et perd en détail et en clarté.

Le saviez-vous ? À ce jour, cette pathologie oculaire atteint plus d’un million de Français.

Quels sont les types de DMLA ?

D’un point de vue scientifique, il existe deux grands types de DMLA: la forme dite sèche et la forme dite humide.

  • La forme sèche aussi appelée DMLA atrophique est caractérisée par un rétrécissement de la rétine. Sa progression est lente et la perte de vision généralement limitée. Elle ne bénéficie actuellement d’aucun traitement spécifique.
  • La forme aussi appelée DMLA exsudative est une forme plus agressive de la maladie. Elle se caractérise par la prolifération anormale de vaisseaux sanguins autour de la rétine et de l’épithélium pigmentaire rétinien. Sa progression est souvent brutale et rapide. Il existe un traitement pour cette forme de dmla, mais il demeure insuffisant.

Quel pronostic pour les patients atteints de DMLA ?

Aujourd’hui, la prise en charge médicale de cette maladie des yeux est insuffisante. La forme humide de la pathologie peut être arrêtée temporairement, mais les dégâts occasionnés à la vision demeurent irréversibles. Quant à la forme sèche, sa progression peut être ralentie, mais pas stoppée.

Les traitements naturels de la dégénérescence maculaire liée à l’âge

À l’heure actuelle, le seul traitement naturel de la dmla est le duo antioxydant : lutéine et zéaxanthine.

Ces deux caroténoïdes sont présents en grande quantité dans la macula. Lors d’une étude clinique de grande ampleur (l’étude ALIENOR), le rôle protecteur de la lutéine et de la zéaxanthine a été objectivé.

Ainsi, selon les résultats de l’étude susnommée, la présence d’un taux important de lutéine et de zéaxanthine dans le plasma réduit de 37 % le risque de développer une forme grave de DMLA. Cette statistique vaut autant pour la dmla sèche que pour la DMLA humide.

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Trioptec : solution naturelle au vieillissement oculaire

Trioptec® apporte à l’organisme des acides gras essentiels, des anti-oxydants, de la lutéine, de la zéaxanthine et du coenzyme Q10, afin de ralentir la progression de la dégénérescence maculaire.

Les traitements médicaux de la dégénérescence maculaire liée à l’âge

En 2006, la prise en charge de la DMLA exsudative a connu une véritable révolution. C’est à cette époque qu’est arrivé un nouveau traitement par injections intravitréennes. Ce traitement implique l’injection d’anti-VEGT dans la rétine. Le but est de freiner (voire d’arrêter temporairement) la prolifération des vaisseaux sanguins anormaux qui engendrent les troubles visuels.

Ce traitement est aujourd’hui la référence dans le traitement de la DMLA humide. Il a permis de réduire de moitié la cécité engendrée par les complications de la pathologie. Néanmoins, ce traitement conserve un désavantage majeur : la répétition, à vie, des injections.

Des innovations scientifiques passées à la loupe

La DMLA devient un vrai enjeu de santé publique. Aussi, la recherche progresse de jour en jour et de nouveaux traitements devraient bientôt voir le jour. Panorama.

Des nouveaux médicaments pour éviter les injections

Actuellement, la forme humide bénéficie d’une prise en charge efficace. Les injections stoppent la progression de la maladie et parfois permettent un gain d’acuité visuelle (modérée). Mais, le traitement est contraignant et onéreux.

Plusieurs laboratoires pharmaceutiques procèdent à des études cliniques dans le but de trouver des anti-VEGT plus pratiques. Ils cherchent à les inclure dans des collyres ou à trouver des médicaments qui augmenteront leur efficacité sur la durée. Ce type de médicament devrait voir le jour dans une dizaine d’années.

Une autre piste explorée par la recherche scientifique est celle de la vitronectine. Cette protéine sanguine serait responsable de la formation des dépôts sphériques qui engendrent la forme sèche. Il s’agit donc, ici, de la cible envisagée pour un futur médicament.

La thérapie génique au secours des patients atteints de dmla

La thérapie génique constitue un espoir pour la médecine ophtalmique dans les cinq à dix ans à venir. Le but affirmé par les équipes de chercheurs est de faire produire par le corps lui-même une molécule anti-VEGT pour avoir un apport permanent et éviter les injections.

Une autre approche inclut les cellules souches. Dans un essai clinique de 2012, 99 % des cellules souches testées se sont différenciées en photorécepteurs. La patiente testée a également signalé un gain d’acuité visuelle. Il s’agit alors d’un traitement prometteur, mais à confirmer, pour la DMLA sèche.

La rétine artificielle, aux frontières de la réalité

Les Hospices Civils de Lyon ont procédé, dans la cadre de l’étude européenne PRIMAvera, à l’implantation d’une rétine artificielle (ou œil bionique) sur plusieurs patients atteints de DMLA sèche. Les résultats semblent au rendez-vous, mais il faudra encore du temps avant d’envisager cette procédure comme une alternative thérapeutique. En effet, l’opération est assez lourde et la rééducation longue et éprouvante.

La DMLA est une maladie en nette progression. Aujourd’hui, si elle est prise en charge, elle ne peut pas encore être guérie. Toutefois, la science fait d’énormes progrès et de nouvelles thérapies pourraient être déployées dans la décennie à venir.